Pour laver le désaveu d’IBK aux USA et en France, ses partisans sont sortis massivement pour lui réserver un accueil chaleureux. Ce mardi 2 octobre 2018 de l’aéroport international Modibo Kéïta à son domicile à Sébénicoro. Ils seront malheureusement pris de cours par des jeunes très remontés qui font de la joie un désarroi.
Après un séjour mouvementé aux USA et en France, le président IBK participe aux festivités de l’indépendance de la Guinée Conakry. Pour regagner la capitale malienne.
Touché au moral, ses partisans ont voulu lui remonter le moral. Ils organisent du coup une opération de séduction en mobilisant activistes, griots, partisans et sympathisants pour lui réserver un accueil chaleureux, comme s’il était devenu le champion du monde. C’est vrai, ils ont raison, il est le champion du monde du gaspillage d’argent, de la gabegie et du luxe. Mais, comme le dit un dicton : A malin, malin et demi. Sans crier sur les toits, de jeunes gens déçus de ne pas avoir une éducation de qualité, dépourvu de salles de classes, vivant dans un environnement insalubre entre autres ont pris les 1000 F, 2000 F en s’arrêtant au bord du goudron comme tout le monde. Avec l’objectif de conspuer le président et sa délégation pour gaspillage alors qu’il y a à peine 2 millions de maliens qui ne mangent pas à satiété, il y a des milliers de jeunes non-inscrits à l’école, des centaines de classes qui sont délabrées. Ils ont quand même réussi leur coup. Même si auparavant, ils avaient été gazés par la police avec des gaz lacrymogènes ayant provoqué la blessure de plus jeunes écoliers.
A notre entendement, l’heure n’est plus à la provocation, à l’insouciance. Il est aujourd’hui opportun pour le pouvoir imposé de se ressaisir, de chercher à rassembler les maliens à travers un dialogue inclusif pour nous sortir de ce tintamarre. Mais à vouloir prendre le peuple comme un plaisantin, le président mal élu risque gros. Car, il fait déjà face à de nombreuses contestations dont personne ne peut prédire l’issu. Alors qu’IBK s’extirpe de l’antre de ceux-là qui l’induisent en erreur pour se sauver et sauver le Mali. Sinon, le réveil risque d’être brutal.
Que Dieu veille sur le Mali !
B. DABO