Retard dans le financement public des partis politiques : Un collectif réclame la démission du Premier ministre

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Dans une déclaration rendue publique hier au cours d’un point de presse au siège de l’ANCD-Mali à Badianbougou, un regroupement de partis politiques dénommé Collectif des partis politiques pour le financement public a exprimé son regret quant au retard accusé dans le déblocage des fonds publics destinés aux partis politiques et réclamé par conséquent la démission du Premier ministre Moctar Ouane qui, selon eux, est le responsable de cette situation.

Ils étaient environ une dizaine de leaders de ce regroupement à prendre part à ce point de presse. Parmi eux, le président du parti ANCD-Mali, Alassane Dembélé dit Alasko, Mamaye Kassogué du Parti africain pour le renouveau et l’intégration et Jean Dembélé du Parti de la différence au Mali…

Pour Mamaye Kassogué, ce financement n’est ni de l’aumône ni de l’argent jeté par la fenêtre, car l’Etat a imposé des charges aux partis politiques, notamment l’obligation d’avoir un siège et un permanent, etc. Il a exprimé son mécontentement du fait que les financements de 2018, 2019 et même 2020 sont en souffrance pendant que les charges continuent à grimper, une situation qui cause un énorme préjudice.

A en croire M. Kassogué, c’est dans l’optique de connaitre les raisons de ce retard dans le financement public des partis politiques qu’une commission a été mise sur place. Elle a rencontré le ministre de l’Administration territoriale, le département de tutelle.

“Car ce financement existe depuis plus de 20 ans, mais sous aucun régime ce retard n’avait été constaté. Cependant après notre rencontre avec le ministre nous nous sommes rendu compte que ce département a pleinement joué sa partition et le dossier n’est pas à son niveau. Selon nos informations, le blocage se situe au niveau de la Primature. C’est pourquoi nous avons introduit une demande d’audience à ce niveau également”, a fait savoir le conférencier.

Selon le constat du Collectif, il y a une volonté délibérée quelque part de bloquer ce financement. Toute chose qui n’est pas normale, selon lui, car “le financement des partis politiques, comme celui des associations ou des syndicats a été instauré par une loi”.

Selon le président du Collectif, Alassane Dembélé dit Alasko même si le financement doit être suspendu cela ne peut pas concerner les exercices antérieurs à savoir 2018, 2019, 2020  pour la simple raison que la loi n’est pas rétroactive.

“C’est pourquoi nous demandons la démission pure et simple du Premier ministre chef du gouvernement de la République du Mali Moctar Ouane  pour non-exécution de la décision de justice (section des comptes de la Cour suprême)”, peut-on lire dans la déclaration du Collectif remise à la presse.

Ce Collectif est composé de presque de l’ensemble des formations politiques du Mali.

Notons que bien avant cette sortie, le parti Sadi d’Oumar Mariko avait dénoncé le retard dans le financement public des partis et menacé de porter plainte contre l’Etat afin qu’il soit remis dans leurs droits.

Kassoum Théra

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4 COMMENTAIRES

  1. Pauvres partis et minables et si cette aide publique n’existait pas cela veut dire que ces partis minables sont appeles a disparaitre bientot. Vous prenez cet argent et vous allez faire du commerce avec. Disparessez et bon debara

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