L’honorable député à l’Assemblée nationale Amadou Thiam a procédé ce samedi 29 juillet 2017 en Commune V à une journée de restitution des travaux parlementaires de la session inaugurale d’avril 2017. La révision constitutionnelle était au cœur du débat.
La Maison de la femme et de l’enfant a accueilli, ce samedi 29 juillet 2017, la cérémonie de restitution de l’honorable Amadou Thiam, député à l’Assemblée nationale, président de l’ADP/Maliba. Pour la circonstance, il était accompagné de son vice-président Issiaka Camara, Mme Touré Mariam Sidibé, maire déléguée en Commune V, et Mamadou Awa Gassama de l’URD au compte de l’opposition.
L’honorable Thiam de prendre la parole pour remercier les uns et les autres pour la mobilisation et l’intérêt accordé à cet exercice. Il a ensuite énuméré les textes votés par l’Assemblée nationale lors de sa dernière session.
Plusieurs projets de lois ont été votés. Au total, sur 90 projets et propositions inscrits dans le tableau des saisines et 63 dépôts prioritaires signalés par le gouvernement, seule une cinquantaine ont étés votés. Des lois qui touchent tous les secteurs d’activité du pays. Il s’agit, entre autres, du projet de loi de ratification de l’ordonnance n°2016001 P/RM du 26 janvier 2016 portant la création de l’Agence de gestion du Fonds d’accès universel, le projet de loi portant règlement des budgets d’Etat 2012-2013, la loi portant création du Fonds national pour le développement de la statistique ainsi que celle déterminant le cadre général du régime des exonérations fiscales et douanière, et la loi n°2017-031 du 2 juin 2017 portant révision de la Constitution du 25 février 1992, qui a suscité beaucoup de débat.
L’honorable Amadou Thiam a évoqué le contexte dans lequel la révision constitutionnelle s’inscrit. Il a aussi rappelé la violation de l’article 118 qui stipule : qu’ “Il ne saurait y avoir de révision constitutionnelle lorsqu’il est porté atteinte à l’intégrité du territoire”. “Et aujourd’hui l’insécurité est partout. Ménaka est tombé aux mains de la CMA. Nous croyons qu’il faut que les autorités comprennent qu’aujourd’hui qu’il y a plus d’urgences que la révision constitutionnelle”, a martelé M. Thiam.
Il a présenté une fois de plus sa position par rapport à la révision constitutionnelle. ”La révision constitutionnelle obéit à certaines normes. La révision est faite pour la population. Dans ce contexte, l’avis de celle-ci est obligatoire avant de procéder à une quelconque modification ou vote à l’Assemblée nationale. Chose qu’ils n’ont pas fait. Nous les députés de l’opposition avons voté ‘non’. Malheureusement la majorité plus nombreuse à remporter le vote”, a-t-il déploré.
Cette démarche du président de l’ADP/Maliba a été fortement appréciée et saluée par la population de la Commune V. Cette initiative qui a débuté il y a de cela quatre ans est la résultante d’une promesse de campagne, car Amadou Thiam s’était engagé à toujours rendre compte aux populations de tout ce qu’il fera comme travail parlementaire.
Selon des témoignages sur place, il est rare de voir un député se donner autant de peine pour la population.
Hawa Sy
Stagiaire
Le premier ennemi du Mali son ces opposants qui essayent de mettre dos à dos la population.
La constitution du Sénégal a été révisé à plusieurs reprise avec le cas de la Casamance alors que l’intégrité territoriale du pays était menacé.
En Corse et dans le pays basque, en France, en Catalogne et au pays basque en Espagne, des bombes ont sauté et certaines populations se sont révoltées et mises en marge de la loi et du droit. En Casamance au Sénégal, ce fut le cas. C’est le cas aujourd’hui encore au Nigéria, au Niger, au Cameroun, en Ethiopie, au Soudan, même au Kenya. Dans tous ces pays, il n’a jamais été question d’arrêter le processus démocratique. Bien évidemment, en prenant conscience et en s’engageant à relever le défi sécuritaire, l’engagement doit être en faveur de la paix, contre la guerre, l’option pour la démocratie, l’Etat de droit, la justice et la liberté. Une consultation référendaire participe de cet exercice qu’il faut louer et encourager. Et dans certain de ces pays il y a eu révision de la constitution en temps de crise (précisément au Sénégal avec la Casamance)
Ses dissidentes marionnettes veulent faire croire au peuple Malien que toutes les jeunesses soutiennent leur cause indigne; détromper vous!!!Nous sommes a l’avant garde pour la bonne cause; celle du oui à 100%.
Nous devons faire attention à la manipulation. Aujourd’hui, le Mali n’a pas besoin des personnes comme Amadou Thiam et la plateforme AN TE ABANA qui cherchent à nous mettre dos à dos, les uns contre les autres, faisons attention !
Le e problème de la constitution dont vous voulez tromper la vigilance des pauvres citoyens que nous somme au profit de vos ambitions politiques démesurées. Continuez ces marches illégales, tous les maliens savent maintenant l’intérêt de vos propagandes. bien que moi je n’ai pas voté pour le président actuel mais vous savez bien qu’il l n’a pas été élu dans le mensonge donc si vous voulez venir au pouvoir montrez que vous avez l’amour du pays. En prônant la paix et en aidant le président à créer des institutions fortes qui pourront rassembler les maliens mais pas de les diviser comme vous voulez.
IL s’est engagé à déformer les informations pour mentir a son peuple qui l’a élu. Quelle honte et quel déshonneur.
Aujourd’hui le problème de la constitution est chose requirent vis à vis des exigences de l’accord d’Alger mais aussi et surtout avec la mondialisation. Mais C’est affreux quand nous voyons des politiciens à cause de leur ambition démesurée essayent de tromper la vigilance des citoyens maliens pour faire croire que cette révision engendrera ceci elle engendrera cela. Au lieu de semer ces désordres pourquoi n’a tendez- vous pas le jour des scrutins pour s’exprimer si vous êtes des vrais démocrates comme vous le prétendez ! Donc épargnez la population de vos ambitions de destruction
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