Avec à leur tête l’honorable Mamadou Diarrassouba, trois députés élus à Dioïla, sous les couleurs du Rassemblement pour le Mali (RPM) et l’Adéma/PASJ ont restitué, le dimanche 11 juin, à leur base la nouvelle loi constitutionnelle adoptée par l’Assemblée nationale le 3 juin. Occasion, pour les élus de la nation, d’inviter la population à être vigilante par rapport aux intoxications autour de la loi.
Neuf jours après son vote par l’Assemblée nationale, les députés élus à Dioïla ont été les premiers à descendre sur le terrain pour restituer la nouvelle loi constitutionnelle à leur base. Les chefs de service technique, les conseillers municipaux, les populations… sont venus des 23 communes du cercle pour écouter les élus. Dans la salle, la loi dans son intégralité, publiée dans le journal officiel le 7 juin, est distribuée à tous.
Pour l’honorable Mamadou Diarrassouba, cette séance n’a d’autre objectif que de faire comprendre aux populations locales la loi n°2017-3L/AN-RM portant révision de la Constitution du 25 février 1992, qu’ils ont votée en leur nom. Il a soutenu que les vraies motivations de cette révision résident dans la recherche de la paix et la cohésion sociale dans notre pays avec comme priorité la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale.
Le 1er questeur de l’Assemblée nationale a informé la population de Dioïla que cette révision ne change en rien le nombre de mandats du président de la République et ne fera pas aussi de lui un “monarque”, comme l’insinuent certains.
“Cette révision de la Constitution n’est pas un matelas de confort pour un homme ou un groupe d’individus. Celui qui est l’initiateur, Ibrahim Boubacar Kéita, n’a d’autre agenda que l’agenda du Mali. S’il est fou d’une chose, c’est bien du Mali”, a-t-il souligné.
Au cours de cette séance, Mamadou Diarrassouba et ses pairs Cheick Fantamady Traoré (Adéma) et Daouda Coulibaly (RPM) ont mis l’accès sur les innovations du projet de loi adopté par l’Assemblée nationale, notamment la création du Sénat et de la Cour des comptes, l’élection des députés issus des Maliens de la diaspora, etc.
Profitant de cette occasion, les députés élus à Dioïla ont invité la population à être vigilante par rapport aux intoxications autour de la loi. A la suite des questions de compréhension, les participants ont adhéré à la démarche de la révision constitutionnelle et promis de passer les informations dès le retour dans leurs localités respectives.
Maliki Diallo