Député des Français de l’Etranger (Maghreb et Afrique de l’Ouest dont le Mali, la Mauritanie, la Libye) et secrétaire de la Commission des Affaires étrangères à l’Assemblée nationale française, Pouria Amirshahi est venu à Bamako pour s’imprégner de la situation des Français du Mali. A cette occasion, il a rencontré la presse malienne, le mardi 22 janvier 2013.
Selon le parlementaire français, il y a entre 6 000 et 6 500 Européens dont près de 5 000 Français vivant actuellement au Mali. Et la majorité est binationale, voire de tri nationale. Le plus grand nombre d’entre eux est basé à Bamako. Depuis le putsch de mars 2012, une consigne -une doctrine consulaire de la France- avait été donnée aux Français qui vivaient dans d’autres villes maliennes de se replier vers notre capitale. Au passage, notons qu’au Mali et en Afrique, en général, les Français sont en majorité des résidents et non des expatriés. Il y a beaucoup de commerçants, d’enseignants, d’entrepreneurs parmi eux.
Concernant les dispositions spécifiques envisagées pour protéger les Français du Mali, Amirshahi dira qu’il y a d’abord les mesures de sécurité qui s’appliquent à tous, Maliens et étrangers. Il ajouta que le dispositif policier a été renforcé dans la ville de Bamako. Pour les Français, il y a, par exemple, des travaux de sécurisation dans les écoles françaises, lesquelles sont pour l’instant fermées. Il a aussi souligné que, comme partout ailleurs dans le monde, à Bamako, la communauté française est organisée en îlots et bien informée. «Nous avons tenu une réunion pour justement coordonner les procédures d’alerte avec les chefs d’îlots. Par ailleurs, le Consulat envoie des SMS lorsqu’il y a des informations urgentes à faire passer ou des courriels», a-t-il révélé.
Pour lui, dans l’immédiat, au Mali, au Niger ou en Mauritanie, il faut être présent auprès des Français pour mieux comprendre et mieux considérer la situation.
Abordant sa fonction, Pouria Amirshahi fera savoir qu’il est le porte-parole de ceux qui l’ont élu auprès du gouvernement. Il explique que sa mission est de servir de trait d’union, d’un lien efficace «lien entre la société civile et le gouvernement».
A propos de l’intervention de son pays aux côtés du nôtre, il stigmatise, à la française: «Il ne faut pas se reposer sur l’idée que la présence des militaires français règle tout. C’est aux Maliens de reconstruire leur pays. Lorsque j’ai rencontré des élus maliens, je leur ai dit qu’ils devaient s’interroger sur leur propre responsabilité sur la situation actuelle». Car, a-t-il ajouté, avec une franchise à la française, si ces derniers ne le feront pas, cela posera des problèmes au Mali dans l’après conflit.
Rokia Diabaté
IL EST INEDIABLE QUE LA MAUVAISE GOUVERNANCE A AMENE LE MALI DANS CE GOUFFRE DONT NOUS EN SORTONS GRACE A LA FRANCE.
LECON A RETENIR/
LES HOMMES POLITIQUES DOIVENT CHANGER LEUR MANIERE DE GERER LE PAYS.
ATT ENTRETENAI DES RELATIONS AVEC LES BANDITS SANS TENIR CONTRE DE SES CONSEILLERS ETC ETC 👿
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