Dans le cadre du partenariat entre le Parti Citoyen Pour le Renouveau, PCR et la Fondation Frederich Nauman pour la liberté, le Centre International de Conférence de Bamako, a abrité du 01 au 02 juin 2013, les travaux des assises du forum libéral et de la rencontre du réseau libéral ouest africain (RLA), sous le thème : « crise au Mali et la gouvernance sécuritaire en Afrique de l’ouest » et « résolution du Réseau libéral africain ». La cérémonie d’ouverture était présidée par le président du parti, Ousmane Ben Fana Traoré, coordinateur du forum, en présence du directeur pour l’Afrique de la fondation Frederich Nauman, des représentants des partis membres de l’international libéral venus du Ghana, de la Côte d’Ivoire, du Sénégal, du Burkina Faso, de la Guinée et Congo Kinshasa.
Selon le coordinateur du forum, Ousmane Ben Fana Traoré, président du parti PCR, cette cérémonie consacre l’ouverture de deux activités : le forum libéral qui reste une activité d’analyse et de proposition scientifique, détachée de tous actes politiques et l’autre extrêmement importante, celle de l’élaboration par le réseau libéral ouest africain d’une résolution sur la crise malienne. Pour lui, le forum se tient dans un pays qui vit une situation exceptionnelle depuis plus d’un an. En effet, dit- il, le Mali traverse une crise d’une ampleur inégalée ; certainement, la plus grave de son histoire contemporaine. Il s’agit selon lui, du coup d’Etat militaire, l’occupation des deux tiers du territoire par un cocktail de rebelles, narcotrafiquants, djihadistes, indépendantistes. Destruction de biens culturels et patrimoines classés, humiliations, mutilations, flagellations, assassinats, tortures, ont été le lot des Maliens pendant plusieurs mois. « Les politiques du passé ont exposé le Mali et les Maliens. Notre pays doit complètement changer de direction. Nous devons comme le propose notre optique, offrir de nouvelles perspectives aux Maliens » a ajouté Ousmane Ben Fana Traoré.
Depuis d’un an, poursuit-il, le Mali est devenu un véritable cas d’école. A ses dires, le Mali pour être fort et il a besoin de ses fils, de tous les talents. « Aujourd’hui, nous devons apprendre de nos difficultés, de nos échecs. Nous devons cesser de reculer à chaque fois que l’intérêt supérieur du Mali est en cause », dira-t-il. Pour terminer, il dira que la guerre conventionnelle est presque achevée ; les ébauches du dialogue national et de la réconciliation sont lancées, le processus démocratique s’installe et les élections générales sont programmées, avec des présidentielles prévues dans quelques semaines. Dans cette réflexion collective dit-il, la grande famille des libéraux ne pouvait rester en marge. « Sa voix est importante et se doit d’être entendue » a conclu Ousmane Ben Fana Traore.
Dramane COULIBALY
