Cela fait plus d’un mois que le pays de Modibo Keita, le Mali, est plongé dans une crise sociopolitique. Ce pays, jadis calme et vivable, se trouve présentement cloisonné entre les pros et anti régimes. Jouant ainsi leur rôle, Emile Salam Sow et ses militants du PSR, parti-socialiste-pour le renouveau, appellent au dialogue, faisant des propositions de solution.
Si la défense de la patrie est, comme stipule l’article 22 de la constitution, un devoir pour tout citoyen, faire une proposition de sortie de cette crise demeure un acte patriotique et de défense du pays. Dans une déclaration signée par Emile Salam Sow, les membres du bureau politique national du PSR s’intéressent à la problématique du jour : crispation du climat politique au Mali.Signataire de l’Accord politique de gouvernance, ce parti politique rappelle avoir pris part au Dialogue national inclusif. Pour les militants du parti, « le PSR ne saurait cautionner la mauvaise gouvernance et le tripatouillage électoral qui sont principalement les causes de l’ébullition du climat sociopolitique dans notre pays ».
Pour reprendre ce proverbe malien :« Si gi ka foyedaamuye », les militants du parti plaident pour le dialogue entre Maliens et fils du même pays.
Jeune enseignant que reste-t-il, Émile et ses militants ont, pour une sortie de crise, fait des propositions : l’engagement de discussion entre les parties autour de l’éventuelle démission du président de la République ; la mise en place d’un mécanisme indépendant de suivi du Dialogue national inclusif. Pour le choix du Premier ministre, la composition du gouvernement, voire le programme gouvernemental articulant autour des résolutions et recommandations issues du DNI, le PSR invite le M5-RFP et le régime à privilégier le dialogue.
Le bureau politique national sollicite à ce qu’on engage « très vite » les réformes politiques, électorales et institutionnelles du pays. Créditer la 6e législature d’une légitimité qui ne souffre d’aucune ambiguïté fait partie de ces propositions de solution.
Mamadou Diarra