Résolution de la Crise institutionnelle et sécuritaire : Le PM Cheick Modibo Diarra rassure…

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Le Premier Ministre Cheickh Modibo Diarra  s’est adressé à la nation le vendredi dernier, pour expliquer jusque là les actions menées par le gouvernement qu’il dirige. En tout cas, il a été question des voies et moyens mis et entrepris pour la libération des régions sous occupations, puis l’évolution des relations diplomatiques  avec notre pays.

Cheick Modibo Diarra Premier ministre

Dans cette adresse, le Premier Ministre a donné des détails sur les actions menées par notre pays et la communauté internationale  pour venir à bout de la rébellion et des islamistes opérant dans le nord de notre pays.  Pour ce faire, le Premier Ministre a insisté sur l’aspect non négociable de l’intégrité territoriale  et du caractère laïc consacré par la constitution malienne. De nombreuses missions ont été effectuées par le Chef du gouvernement autour desquelles, il a donné des explications. Ces missions lui ont permis dit-il d’échanger avec les autorités algériennes, marocaines, françaises etc…
Il y a été question dans sons discours des requêtes  que les autorités maliennes ont introduites  auprès de la France, de l’union européenne, de l’ONU, des Nations Unies d’Amériques  en vue du déploiement d’une force internationale.
Le chef du gouvernement a aussi évoqué les résolutions qui ont été votées à l’unanimité par les 15 pays  membres du Conseil de sécurité de l’ONU pour permettre qu’une force internationale puisse venir appuyer nos forces armées et de sécurité dans la reconquête des régions du nord du pays . Selon lui le vote de la dernière résolution interviendra le 26 novembre prochain à New York prochain sur la base d’un concept d’opération  militaire élaboré ici à Bamako par les experts de la CEDEAO, de l’union africaine, de L’ONU, des états unis du canada, de l’Algérie, de l’Allemagne.
En s’adressant aux populations du nord, le premier rassure et dit «  le bout du tunnel est proche ».
En ce qui concerne les questions interne le chef du gouvernement lève la voile sur ce qu’il a appelé des rumeurs  spéculant autour de sa candidature à l’élection présidentielle à venir. Pour l’heure  Cheick Modibo Diarra trouve le sujet prématuré  et cela ne fait alimenter la spéculation.
Le premier ministre a tenu a souligné que les concertations nationales auront lieu les 27,28 et 29 novembre, elles auront  pour but de discuter sur la feuille du gouvernement en vue de rendre les organes de transition mieux fonctionnels.
Benjamin SANGALA

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2 COMMENTAIRES

  1. CONCERTATIONS NATIONALES AU MALI : SUR QUOI DOIVENT-ELLES PORTER, QUI DOIT LES PILOTER ET QUELLE EST LA CONDITION DE LEUR UTILITÉ ET DE SORTIE DE LA CRISE ?

    LE HAUT CONSEIL D’ÉTAT ET SES COMPOSANTES (COMMISSION AUX NÉGOCIATIONS ET COMITÉ NATIONAL DE TRANSITION), ATTENDUS PAR LES MALIENS, DOIVENT JOUER UN RÔLE MOTEUR DURANT LES CONCERTATIONS NATIONALES ET ASSURER L’INTERFACE AVEC LE MÉDIATEUR.

    LEURS DÉPLOIEMENTS DEVIENNENT URGENTS.

    Bonjour,
    Les Maliens doivent promouvoir tout ce qui rassemble et intègre les énergies pour répondre à leurs préoccupations communes telles que la vision partagée sur le futur souhaité, la restauration de l’intégrité territoriale, de l’ordre constitutionnel, de la paix et de la sécurité, la démocratie et les élections et la décentralisation mais aussi le développement durable et équitable, la réconciliation et l’intégration équitable des communautés dans un cadre unifié, démocratique, décentralisé et sécurisé.

    Les aspects vision partagée, restauration de l’intégrité territoriale, de l’ordre constitutionnel, de la paix et de la sécurité, démocratie, élections et décentralisation sont des PRÉALABLES INDISPENSABLES pour les autres aspects à savoir le développement durable et équitable et la réconciliation et l’intégration équitable des communautés dans un cadre unifié, démocratique, décentralisé et sécurisé.

    Mais ces derniers aspects doivent faire partie du FUTUR SOUHAITÉ par les Maliens afin de satisfaire leurs besoins et assurer leur bien-être collectif.

    La vision partagée intégrera les objectifs à atteindre, les politiques et les stratégies à mettre en œuvre pour répondre à cette vision et atteindre les objectifs retenus. Cette vision partagée constitue la feuille de route. Elle est indispensable. Elle est le préalable des préalables.

    On comprend pourquoi la CEDEAO, lors de la session extraordinaire de la conférence des chefs d’États et de gouvernements qui a eu lieu à Abuja, le 11 novembre 2012, a demandé au président par intérim de la République du Mali, de fournir la feuille de route urgemment.

    Devant concerner et intégrer tous les Maliens, les concertations nationales ne doivent pas se polariser uniquement sur les préalables, certes indispensables, mais aussi et surtout sur le futur souhaité par les Maliens. Elles doivent avoir des ramifications au niveau régional pour fédérer tous les besoins et les préoccupations des communautés et de tous les Maliens.

    Contrairement aux termes de références de ces conférences nationales, qui font référence de façon limitée au futur souhaité et qui se focalisent surtout sur les préalables, ces dernières seront plus utiles si elles donnent une place importante au futur souhaité par les Maliens et à la prise en compte de leurs besoins.

    Le haut conseil d’État et ses composantes, commission aux négociations et comité national de transition, sont attendus pour jouer un rôle moteur durant ces concertations nationales et pour assurer l’interface avec le médiateur.

    Lors des concertations nationales, les Maliens, y compris au niveau des régions, doivent travailler ensemble pour définir le futur souhaité à travers un projet de société pour sauver durablement le Mali et garantir l’unité, la paix, la sécurité et la réconciliation nationale.

    C’est à cette condition que les concertations nationales seront plus utiles et la crise Malienne sera résorbée durablement.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
    E-mail: Webanassane@yahoo.com

  2. » 12. Concernant le processus de transition, la Conférence prend note de la déclaration du Président par Intérim que la feuille de route de transition sera disponible dans les prochains jours. Elle exhorte le gouvernement du Mali à expédier les actions à ce sujet et à en assurer la mise en œuvre scrupuleuse visant à assurer le rétablissement de l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire, ainsi que la tenue d’élections libres, justes et transparentes, durant la transition.
    13. A cet égard, la Conférence réitère sa décision selon laquelle ni le Président par intérim ni le Premier Ministre et les autres membres du gouvernement de transition ne pourront être candidats à la prochaine élection présidentielle. » extrait du communiqué final de la conférence des chefs d’Etat de la CEDEAO tenue à abuja au Nigéria

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