Pour une meilleure compréhension de la crise actuelle, en aidant à sa formulation et à la prise de décisions pertinentes par les autorités en faveur de sa résolution rapide et définitive l’UM-RDA Faso jigi a organisé, le samedi dernier à la maison de la presse une conférence débat sur la crise du nord.
Cette conférence débat était co-animée par le Colonel Abdrahamane Maïga qui est intervenu sur l’expérience politique de la gestion de la rébellion de 1963 par l’historien Bakary Kamian et du professeur, Amadoun Maïga qui ont fait un rappel de la genèse de la rébellion au nord.
Le Pr Amadoun Maïga, a expliqué que la rébellion est une idéologie encouragée et aidée par le colonisateur. Il a indiqué que l’ “Azawad” dont réclame le MNLA est un mythe. Il n’a jamais existé comme Etat. C’est une cuvette située entre Tombouctou et Arawane. A le croire, il n’existe pas de distinction entre le Sud et le Nord. Ce sont les mêmes peuples qui ont vécus ensemble et continueront à vivre ensemble. Selon lui, la rébellion sera vaincu. Pour cela, il faut privilégier la résolution politique tout en préparant la guerre.
Pour le président du parti, UM-RDA Faso jigi, Bocar Diarra, si la crise actuelle intègre de nouvelles dimensions, l’expérience de l’UM-RDA demeurera très utile. Car, la nature des solutions, des voies et des approches sécuritaires, diplomatiques, sociales et des mesures d’accompagnement par leur pertinence et la rigueur dans leur mise en œuvre doivent encore inspirer. L’UM-RDA croit en l’armée nationale.
Et, pour réussir sa mission de restauration de l’intégrité du territoire national et la sécurisation des personnes et de leurs biens, elle doit être réhabilitée, réarmée moralement, équipée convenablement et formée avec le soutien de tout le peuple malien. Par rapport à une intervention de forces étrangères au Mali, il dira que son parti, malgré de fortes réserves, l’a conditionne au respect strict de la souveraineté du pays et en accord avec les indications des autorités en charge de la défense et de la sécurité.
Falé COULIBALY
Compte tenu de l’évolution actuelle de la situation au nord, le MNLA DEVRAIT ÊTRE PUREMENT ET SIMPLEMENT EXCLU DES NEGOCIATIONS (S’IL Y A NEGOCIATIONS)PUISQUE CE MOUVEMENT QUI N’A AUCUN TERRTOIRE A SON EMPRISE N’A JAMAIS EU AUCUNE LEGITIMITE!C’est dommage que le Burkina ait offert l’asile sanitaire à son chef bléssé!Ce n’est pas étonnant quand on sait que ce même blaise compaoré a tué Thomas Sankara qui avait en lui seul les idées de Lumumba-N’Krumah-Mandela-AST… 😉 😉
Enfin!
Le monde a compris qu’il s’agit d’une guerre entre deux parties ennemies jurées:
1. Les touaregs democrates, laiques epris de justice du MNLA
2. Le Mali/Alqaida/internationale narco-islamo-terroriste-obscurantiste
Le monde libre doit aider le MNLA dans le combat inegal qu’il mène tout seul contre l’islamo-narco-terrorisme-obsucantisme international.
SE PRENDRE LA MAIN DANS LA MAIN, SE PARDONNER, SE RÉCONCILIER, S’UNIR ET ENVISAGER L’AVENIR AUTREMENT
Bonjour,
Certains pensent que les atrocités du MNLA et Ansar Dine ont touché tous les Maliens sauf les Touaregs. Sachez que plusieurs Touaregs ont été touchés.
En tant que Touareg, ne faisant pas partie ni du MNLA ni de Ansar Dine, certains de mes parents Maliens (pas ceux du Niger), ne faisant pas partie de ces groupes, civils et militaires, ont été tués lors de cette rébellion du MNLA et des rébellions passées.
J’ai aussi plusieurs frères et sœurs des autres communautés qui ont subi ces atrocités.
Compte-tenu des atrocités commises par le MNLA et Ansar Dine, faut-il pour autant que les Maliens optent pour la vengeance, coûte que coûte, en leur déclarant la guerre ? En d’autres termes, faut-il se faire justice ?
Non, la justice existe ou existera quand les institutions vont reprendre leur fonctionnement normal. A elle de s’occuper de toutes les atrocités pour venger tous les Maliens.
Il existe aussi la justice immanente (celle de Dieu) qui est au dessus de tous.
Ma proposition est la sécurisation immédiate, par les forces de défense et sécurité Maliennes en attendant le renfort par le contingent CEDEAO/UA/ONU, de la population et de la transition pendant la recherche de la solution durable en négociant entre Maliens à base de conférences de compromis ouvertes aux régions. Ces dernières doivent aussi être sécurisées.
Au même moment où se déploient ces forces dans les régions, la population de ces régions doit être ravitaillée en vivres.
Il faut éviter qu’une recherche de solution pour la crise Malienne ne se transforme en un règlement du compte entre frères et sœurs Maliens.
La dignité, c’est contribuer à résoudre démocratiquement les problèmes Maliens et aboutir à un bien-être pour tous.
Je ne demande pas de négocier avec les terroristes. Il faut les combattre vigoureusement. Pour ce faire, je propose la guerre informationnelle.
Les dérapages et les atrocités ne peuvent pas continuer indéfiniment de la part des Touaregs qui les commettent, ou du MNLA depuis cette rébellion (car certains de leurs membres ne sont pas Touaregs) sans que les autres communautés du Nord-Mali, et du Mali en général, ne réagissent.
Malgré tout, il faut donc se pardonner, s’entendre, se réconcilier et trouver une solution durable, dans l’unité, avec de véritables «garde-fous» (critères sévères), basée, entre autres, sur le respect mutuel, la considération mutuelle, la reconnaissance du rôle et de la place que chacun occupe, le droit de chacun à se développer, à développer sa communauté, sa région, son pays, la justice sociale, l’existence d’une solidarité, qui a toujours existé, entre les communautés mais aussi le principe d’équité et d’une intégration équitable de toutes les communautés dans la région et la gouvernance des collectivités territoriales, leur gestion équitable et les découpes des zones qu’elles occupent.
Ces critères sévères, qui ne sont pas exhaustifs, doivent être surveillés conjointement par les communautés qui vivent au même endroit, dans la même commune, dans la même région en liaison avec les gouvernances régionale et globale.
Vous voyez qu’un travail en profondeur doit être fait dans ce sens.
Ce n’est pas évident, n’est-ce pas ?
Pour ce faire, je lance un appel à tous les Maliens, en particulier à ceux de COREN et Ganda-koy.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
Anasser_AgRhissa@yahoo.fr
Merci, mon frere Rhissa pour tes sages contributions.
Enfin!
Le monde a compris qu’il s’agit d’une guerre entre deux parties ennemies jurées:
1. Les touaregs democrates, laiques epris de justice du MNLA
2. Le Mali/Alqaida/internationale narco-islamo-terroriste-obscurantiste
Le monde libre doit aider le MNLA dans le combat inegal qu’il mène tout seul contre l’islamo-narco-terrorisme-obsucantisme international.
que le peuple malien sache que la rébellion d’aujourd’hui est differente de celles antérieures.
De nos jours, on retrouve toutes les éthnies du nord dans les différents mouvements, à savoir:
– les sonrhaî se retrouvent dans le MNLA et le MUJAO
– les arabes sont AQMI ET MUJAO
– les touaregs sont MNLA et ANSARDINE
– les peulhs et bellahs se retrouvent dans le MNLA
De ce fait, l’armée malienne doit être vigilante et faire extremement attention à ceux là qui font le seet-in pour faire pression sur elle afin de l’envoyer dans une aventure.
Dans ce pays, il ya des hommes de mauvaise foi. Aussi des piètres historiens. Quand je lis les propos de Kamian,de Abdrahamane Maiga, etc;je me demande que si le Mali ne va pas à sa perte. car le plus fort écrit l’histoire comme il veut. C’est dommage! Si les touareg voulaient une independance sans le Mali, ils l’auraeint obtenu.En tout cas l’histoire retiendra que les touareg ont été les derniers resistants. Les autres ont vite courbé l’echine.
Ils se sont aussi illustrés dans toutes les guerres que le Mali a mené contre le Burkina (1974 et 1986). Le GMT avait fait defilé devant le minstre de la defense du Burkina, les militaires d’origine touareg pour que se sont des maliens et non imperialistes. Il faut reconnaitre au lapin qu’il a des grandes oreilles. Demain, se sont aussi qui liberont le Nord,n’en deplaise …
Bonjour,
Les Touaregs et les autres communautés doivent se prendre la main dans la main pour développer le Mali nouveau dans l’unité et l’harmonie.
La contribution des uns et des autres est nécessaire pour la sécurisation et la paix au Mali.
Si demain, dans le cadre d’une solution négociée, le Mali s’unifie, ça sera une sortie honorable pour tous les Maliens.
Ainsi, tous les Maliens doivent travailler pour une telle sortie de la crise.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert Tic et Gouvernance
E-amil: Anasser_AgRhissa@yahoo.fr
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