Résolution de crise sociopolitique : Le Regroupement «IBK 2012» exige un débat national

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Réunis en atelier d’échanges et de réflexion le 23 juin 2012 au Centre International de Conférence  de Bamako, les militants et sympathisants du regroupement «IBK 2012», ont élaboré, au terme de leurs travaux, une proposition d’une feuille de route pour la période de transition.

Sous la houlette de leur mentor, Ibrahim Boubacar Kéïta (IBK), président du Rassemblement Pour le Mali (RPM), ils ont mis un accent particulier sur la tenue urgente d’une Conférence nationale, laquelle devra regrouper toutes les forces vives de la Nation en vue d’un débat national pour une sortie de crise que traverse notre pays.
A l’ouverture des travaux, IBK a tenu à rappeler que notre pays traverse actuellement la crise la plus profonde depuis son accession à la souveraineté internationale le 22 septembre 1960 : effondrement des institutions à la suite du coup d’Etat du 22 mars 2012, paralysie du jeu politique et incertitudes pesantes quant à l’avenir immédiat du pays ; désorganisation et démoralisation des forces armées et de sécurité ; partition de facto des trois régions du nord, soumises à la loi ignoble des groupes terroristes qui commettent les pires exactions à l’encontre de nos frères et sœur de Kidal, Gao et Tombouctou ; marasme économique, difficultés financières de plus en plus pesantes du fait de la suspension des aides extérieures ; crise humanitaire se traduisant par le déplacement de centaines de milliers de personnes à l’intérieur du pays et dans les pays voisins comme l’Algérie, le Niger, le Burkina Faso et la Mauritanie ; aggravation de l’affaiblissement diplomatique déjà perceptible depuis près d’une décennie…
Selon IBK, il nous faut connaître les causes de la crise globale affectant présentement notre pays afin de forger les solutions appropriées. «Pour cela, il faut que les Maliens se parlent, qu’ils établissent ensemble le diagnostic de la crise actuelle, qu’ils en identifient les cause afin de pouvoir dégager les voies et moyens d’une sortie de crise susceptible de relever le pays. C’est seulement à travers cette catharsis collective que les Maliens pourront forger les outils de la reconstruction de leur unité nationale. La voie pour sortir du chaos multidimensionnel actuel est étroite. Soyons clairs : la solution réside, avant tout, en nous-mêmes. Il faut aller au fond de nous-mêmes pour trouver les clés de la renaissance. Il nous faut mener une introspection rigoureuse de nos propres personnes. Chacun doit regarder en soi-même, au plu profond de son âme afin de déterminer les raisons profondes qui nous ont conduits à la situation actuelle. Il n’y a pas de salut en dehors de la Vérité. Il n’y aura pas de rédemption tant que nous resterons accrochés aux comportements qui jurent avec les commandements divins et la trame profonde de l’histoire de notre pays. J’invite du pays à organiser, sans tarder, un grand débat national permettant des discussions approfondie entre toutes les composante de la Nation malienne», explique le président du RPM.
Ce, avant de préciser que c’est ce débat national qui se fera au cours d’une Convention nationale qui nous permettra de reconstruire le Mali, de bâtir un Mali nouveau réconcilié avec lui-même, avec son histoire, ses valeurs traditionnelles positives ; un Mali respectueux du passé mais résolument tourné vers l’Avenir et déterminé à écrire une nouvelle page de l’Histoire de l’Afrique.
Parlant des groupes armés qui occupent le septentrion de notre pays, IBK a dit qu’il n’y a rien à négocier. «Il faut que le Gouvernement donnent les moyens à nos forces armées et de sécurité pour récupérer le nord du Mali. Et si besoin en est, il faut travailler de concert avec les autres pays amis, notamment frontalier pour déloger ces assaillants», a-t-il martelé ;
Avant d’inviter le Gouvernement de Cheick Modibo Diarra à élaborer très rapidement une feuille de route. Et pour lui faciliter la tâche, le regroupement lui a fait une position de feuille de route pour la période de transition.
Ahmadou MAÏGA

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1 commentaire

  1. En réalité IBK nous a dessus de fait qu’il a soutenu le coup d’état on a su qu’il n’est pas un vrais démocrate.

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