Ainsi, Ibrahima Sangho, en désespoir de cause, ne trouva mieux que de détourner le siège, les biens et documents du Réseau Apem au profit d’une association moribonde (Ajpp). Pis, il créa de toutes pièces, après le verdict de la Cour d’Appel, un soi-disant «Observatoire» sur la base (objectifs et but) du Réseau Apem. Laissant le soin à la justice d’apprécier ces différentes situations, «j’ai l’immense plaisir, au nom de la grande famille du Réseau Apem (Ong et associations, coordinations régionales, points focaux au niveau des cercles du Mali), de remercier les nombreux partenaires du Réseau pour leur confiance et leur appui constants. Aussi, je tiens à rassurer les différents partenaires que le Réseau Apem sort grandi et renforcé de cet épisode judiciaire, tant nécessaire, en cela que le droit a été dit, que l’injustice et les manœuvres frauduleuses ont été reprouvées», a martelé Dramane Diarra, président du Réseau Apem.
Par la même occasion, le président du réseau Apem a demandé la grande sérénité des structures du Réseau Apem. Et de préciser qu’il n’ y a aucune défection parmi les neuf (9) coordinations régionales qui constituent les piliers du Réseau depuis 19 ans qu’il existe, sans compter la forte présence de la crème de la société civile malienne en son sein : l’Union nationale des travailleurs du Mali (Untm), la Coordination des associations et Ong féminines du Mali (Cafo), le Barreau malien, l’Association pour le progrès et le développement de la femme (Apdf), le Syndicat autonome de la magistrature, l’Association des juristes maliennes (Ajm), l’Association malienne des droits de l’homme (Amdh)…
À toutes ces associations partenaires, le président Diarra a écrit : «En vue de relancer le partenariat fécond existant entre nos structures, nous nous ferons le devoir d’aller très prochainement à votre rencontre, au besoin, pour évaluer, consolider et faire prospérer le partenariat».
Sinaly KEÏTA