Reprise des activités politiques et préparatifs des élections : La candidature d’Assimi Goïta au menu ?

6

Le président de la Transition, le Col Assimi Goïta sera-t-il en lice lors de la prochaine élection présidentielle ? Des indices le laissent croire et cela pousse à relancer la vie politique.

Comment peaufiner une stratégie de candidature sans réactiver la scène politique ? C’est, selon plusieurs analystes, la raison de la levée de la mesure de suspension des activités politiques.

Car, la candidature du président de la Transition, le Col Assimi Goïta est aujourd’hui plus que probable. Ce sera pour garder les clés du palais présidentiel de Koulouba et poursuivre les actions fortes de rupture et de construction du nouveau Mali. Et des indiscrétions affirment qu’un  chronogramme électoral est en téléchargement et devrait fixer l’élection présidentielle au premier trimestre ou semestre de 2025.

Et le chef de l’Etat, président en exercice de la confédération de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) ne voudrait, pour rien, écourter le rayonnement de son leadership dans la zone. Ce qui devrait lui imposer une candidature à la prochaine élection présidentielle, pour s’auréoler du statut de « président de la République, démocratiquement élu ». Ce qui justifie les grandes manœuvres en préparation au sein de premiers soutiens politiques de la Transition et de son chef, le Col Assimi Goïta.

C’est ainsi que l’on parle du projet imminent de création d’une vaste coalition de soutien et de mobilisation en faveur de la candidature du Col Assimi Goïta, pour la conservation des clés du palais de Koulouba. Et des partis  et mouvements politiques comme le Collectif pour la refondation du Mali (COREMA) seraient dans la dynamique forte de « rassembler le plus grand nombre de Maliens » pour « gagner haut les mains la prochaine élection présidentielle avec le Col Assimi Goïta ». C’est dans ce sens que toutes les sorties futures du chef de l’Etat seront, confie-t-on, comme des opérations entrant dans le cadre de la précampagne, des élections générales. N’a-t-on pas vu le chef de l’Etat, lors de sa visite de terrain à Sikasso en véritable chef d’orchestre en vue de convaincre les Maliens sur sa réelle volonté de changer le destin du pays et du peuple ? Il ne reste qu’à l’équipe  au pouvoir de sonner le rassemblement général autour de l’homme fort du pays, en vue d’atteindre ses objectifs électoraux.

Dans la même veine, de nombreuses associations et même des syndicats pourraient s’investir dans la « mobilisation populaire », pour susciter un engouement de grande envergure autour des ambitions présidentielles du Col Assimi Goïta. N’est-ce pas dans cette optique que le secrétaire général adjoint de l’UNTM, non moins secrétaire général dy SYNABEF, Hamadoun Bah, a récemment appelé ouvertement à la candidature du Col Goïta ? Ballon d’essai ou coup de semonce, ne dit-on pas que d’autres responsables syndicaux sont dans cette même logique et devraient le faire savoir publiquement, dans les prochaines semaines ? Le chef de l’Etat serait-il en train de prendre alors une longueur d’avance sur ses éventuels concurrents dans la course pour Koulouba ? Certainement !

Mais, il faut dire que la tâche ne sera pas aisée pour le président de la Transition, qui devra manager dur pour surmonter quelques adversités, tant au sein de la classe politique que de la société civile. Car, certains activistes ne cessent de tirer à boulets rouges sur le pouvoir en étalant sur les réseaux sociaux certains  ‘dossiers » comme celui de la CMDT.  Si ces allégations sont avérées, alors, la gouvernance vertueuse promise, est loin d’être réalisée. Sans compter que le Premier ministre, Dr Choguel Kokalla Maïga, qui ne semble plus souffler dans la même trompette que le pouvoir militaire, pourrait devenir une arête dans la gorge  pour des élections. Le chef du gouvernement et son mouvement d’affidés, le M5-RFP, ne cessent de se montrer critiques, ces dernières semaines, vis-à-vis de la gouvernance. Il appartient donc au chef de l’Etat de mettre de l’ordre dans les choses, en ménageant ainsi sa monture, s’il veut aller loin.

Boubou SIDIBE/maliweb.net

Commentaires via Facebook :

6 COMMENTAIRES

  1. Les criminels COLONELS PUSCHISTES ont chassé les occidentaux, la MINUSMA dévoilant à la face du monde l’intention de confisquer le pouvoir.
    Organiser les élections,ce n’est pas permettre à un des tenants du pouvoir de se légitimer,mais PERMETTRE AUX REPRÉSENTANTS DU PEUPLE D’EXERCER LE POUVOIR.
    Pour cela des préalables doivent être remplis parmi lesquels et en bonne position le RECENSEMENT DES ÉLECTEURS.
    Sans récemment, on se dirige à confisquer le pouvoir en organisant une élection bâclée comme l’a fait IBK en 2018 avec la complicité de son chef de gouvernement SOUMEYLOU BOUBEYE MAIGA qui croyait travailler pour succeder à IBK avec la complicité de la France.
    L’HOMME PROPOSE DIEU DISPOSE!!!
    Ça doit faire réfléchir les COLONELS PUSCHISTES!!!
    Le salut des COLONELS PUSCHISTES est dans une organisation des élections tendant à permettre aux représentants du peuple d’exercer le pouvoir.
    SEUL LE PEUPLE PROTÉGE!!!
    ALPHA OUMAR KONARE est l’exemple parfait.
    Faire confiance au peuple, c’est Organiser une élection sincère et transparente qui passe par un recensement complet de la population.
    L’autre préalable est la SÉCURISATION DU TERRITOIRE NATIONAL pendant les élections.
    L’Afghanistan, l’Irak,même la Somalie l’ont fait plusieurs fois.
    La méthode consiste à mobiliser les forces de l’ordre pendant une durée déterminée pendant laquelle les campagnes électorales sont menées, l’exécution des votes et la réalisation des dépouillements.
    C’est là qu’on constate l’importance de la présence des occidentaux, surtout de la MINUSMA.
    En Afghanistan, en Irak et en Somalie, ce sont les nations unies qui sont là pour aider ces pays en plus des pays occidentaux.
    Sans eux impossible d’organiser les élections.
    Par exemple les talibans sont actuellement au pouvoir en Afghanistan.
    S’ils veulent organiser les élections,ce serait impossible.
    Ce n’est même pas dans leur agenda comme tentent de réaliser nos COLONELS au Mali.
    C’est dire que sans les occidentaux, le Mali ne peut pas organiser une élection destinée à permettre aux représentants d’exercer le pouvoir.
    C’EST UN TROISIÈME COUP D’ETAT QUI EST EN COURS, SI L’INTENTION D’ORGANISER LES ÉLECTIONS EST EN VUE APRÈS CELUI CONTRE IBK, CELUI CONTRE BA DAW.
    Dans un pays insécurisé comme l’est le Mali,l’organisation des élections sincères et transparentes exige la présence des forces des nations unies.
    En chassant la MINUSMA sans préalablement sécurisé le territoire national,le choix a été fait de confisquer le pouvoir.
    Les COLONELS PUSCHISTES sont le pendant des talibans au Mali.

  2. It is absolute nonsense to believe all will have been done to enable presidential election in 2025 under circumstance that was agreed upon needed to take place from onset of Traditional Government coming to power. Political class believe if they at every turn feed lie to Malian people Malian people will begin to believe it true plus number of people believing that lie is true will grow to extent they will obligate Transitional Government which is moving at Godspeed to create right total circumstance to give in before job is finish plus have presidential election. That is bullshit! Let us complete what was set forth from onset that must be done. With that occurrence whoever win presidential election will do so under best circumstance with checks plus balances in place that may immediately smash corruption with impunity if imposed by any government official. Then we may continue to build plus maintain nation of sovereignty with affordable world class modern living conditions plus reliable governance. Political Class intent is obvious. It is to return to corruption with impunity. Like “scumbags” need be treated to clauses of law that provide for their execution where it found person exceed designated number in corruptly taking funds.
    Please Transitional Government complete agenda you set from onset must be present before elections may take place. It is in Mali plus its fellow AES nations best interest to do so?
    Henry Author Price Jr. aka Kankan

  3. “Le président de la Transition, le Col Assimi Goïta sera-t-il en lice lors de la prochaine élection présidentielle ? Des indices le laissent croire et cela pousse à relancer la vie politique.”

    C’est une évidence qu’il faut rapidement organiser des élections, au moins l’élection présidentielle, et qu’Assimi Goïta doit se présenter !

    La situation politique actuelle n’est ni satisfaisante, ni tenable.

    L’élection d’Assimi Goïta à la présidence du Mali lui accordera la légitimité suffisante pour renouveler en profondeur l’équipe gouvernementale et les cadres de la fonction publique et des entreprises publiques.

    Il faut chercher et nommer des personnes réellement compétentes et efficaces dans leur domaines. Surtout, si les résultats ne sont pas rapidement au rendez-vous les changer par d’autres. Chose qui est difficilement possible en régime militaire de transition dans lequel prédomine le critère de proximité et de fidélité au détriment très souvent du critère de compétence et d’efficacité.

    Le Mali doit rapidement montrer la voie avec Goïta. Suivront Traoré et Tiani.

REPONDRE

Please enter your comment!
Please enter your name here

Leave the field below empty!