Reprise de la coopération avec les partenaires techniques et financiers : Les FARE mettent en garde contre toutes entraves au travail de la justice en vue de sanctionner les responsables indélicats

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Modibo Sidibé
Modibo Sidibe

Depuis l’épisode des ” surfacturations ” des marchés publics d’achats de l’avion présidentiel et des fournitures et équipements divers pour les forces armées de défense et de sécurité, les relations entre le Mali et ses partenaires s’étaient fortement détériorées jusqu’à frôler la rupture. Mais, estime le parti Forces alternatives pour le renouveau et l’émergence (FARE Anka Wuli), le récent dénouement ne doit pas faire baisser la vigilance et donner l’occasion aux autorités de faire entrave au travail de la justice.

Pour les responsables du parti de l’ex-Premier ministre Modibo Sidibé, les audits et autres enquêtes menés respectivement par le Bureau du Vérificateur Général (BVG) et la Section des Comptes de la Cour Suprême, ont mis à nu l’ampleur des malversations et autres manquements graves ayant entaché ces différents marchés d’acquisition de biens au compte de l’Etat. Le parti FARE AN KA WULI s’est déjà prononcé sur ce sujet à travers une déclaration solennelle ayant fait l’objet d’une large diffusion.

La dégradation du climat de confiance et de bonne collaboration entre le Mali et ses partenaires s’est illustrée dans la non-conclusion de la revue du FMI et l’édiction de mesures que le Gouvernement du Mali devait satisfaire préalablement à toute reprise de dialogue : annulation de marchés, modification du Code des Marchés Publics, publication des rapports de contrôle et prise de sanctions à l’encontre des personnes dont les responsabilités seront établies “, analysent les responsables du parti.

Modibo Sidibé et ses amis soulignent que nul ne peut ignorer les conséquences dramatiques que de telles mesures auraient pu avoir à la longue sur les capacités de notre pays à honorer certains de ses engagements, tant au plan interne qu’externe.

Aussi, le parti FARE se félicite-t-il de la reprise annoncée de la coopération par l’ensemble des principaux partenaires bilatéraux et multilatéraux de notre pays. Le parti remercie les partenaires techniques et financiers de leur contribution significative et décisive à la manifestation de la vérité au sujet des marchés incriminés tout en les invitant à la vigilance pour que de telles pratiques n’entament plus jamais la crédibilité de notre pays.

Le parti FARE Anka Wuli salue les initiatives prises par le Gouvernement en transmettant les dossiers incriminés à la justice en vue de faire toute la lumière et de sanctionner, au besoin, tous ceux qui auraient une quelconque responsabilité dans ces faits avérés de malversations, de surfacturations, de détournements de deniers publics et d’escroquerie vis-à-vis de l’Etat.

Le parti bleu et blanc appelle enfin l’ensemble des forces vives de la Nation à un engagement citoyen et patriotique pour restaurer l’honneur et la dignité de la République dangereusement mis à mal par des pratiques si honteuses, humiliantes et indignes dans un pays dont la qualité de la gouvernance et de la bonne gestion des finances publiques avaient été, dans un passé pas lointain, attestées par une reconnaissance internationale.

Le parti FARE met en garde le président de la République et le Gouvernement contre toutes tentatives d’entraves et d’immixtions visant à saper le travail de la justice et à cultiver ou encourager ainsi l’impunité, sous quelles que formes que ce soit. Les FARE prend à témoin l’opinion nationale et internationale sur les graves manquements constatés dans la gestion des affaires publiques au Mali, depuis l’élection du président Ibrahim Boubacar Kéita à la magistrature suprême en 2013.

Bruno D SEGBEDJI

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8 COMMENTAIRES

  1. Parfaitement d’accord avec vous Samba. Intéressante histoire du chat!!! c’est la même histoire du gros chat-Mali. No comment!

  2. FASODEN bonjour
    L’ancien premier ministre Mr SIDIBE n’a pas caché que le marché d’engrais est passé sous le couvert du gré a gré .Justifiant par l’urgence des commandes vu l’approche de l’hivernage, une élévation exponentielle du prix des denrées sur le marché mondial, denrée que l’on ne voyait plus même si on avait l’argent pour l’acquérir . En évitant que tout le projet n’échoue, le responsable consciencieux des INTERETS de la Nation peut prendre des dérogations (gérer c’est prévoir). Si le projet était étendu sur une année très sur que les règles d’appel d’offre allaient être respectées. Le Mali a été félicité pour la réussite de cette INITIATIVE qui fait toujours son chemin .Avec ATT le sac d’engrais est passé de 25000cfa a 12500 CFA Avec IBK le sac est passé de 12500 CFA a 11000cfa.

    • Boucher, inutile de vouloir éclairer quelqu’un qui ne veut absolument rien voir. Sinon, Fasoden aurait su à ce jour que l’Initiative Riz a fait l’objet de 2 audits du Bureau du vérificateur général, notamment dans son Rapport 2011. Qu’il cherche à se procurer ledit Rapport pour étayer sa lanterne au lieu de raconter des fadaises sur un sujet dont il ne sait visiblement pas grand’chose. Faudrait-il encore qu’il veuille bien savoir la vérité!

      • que le FARE allume ses fares et se tait nous voulons plus d’éclaircissement sur l’initiative RIZ

  3. Mais ces politiciens nous prennent pour des im,beciles. Comment ce parti peut parler d’entrave à la justice.
    Il faut une enquête sur les marchés Gré à Gré donnés à TOGUNA que ATT avait deux fois de suite rejeté du conseil de ministres avant de se rallier. Il est à préciser que ces marchés ont été attribués avant la Fameuse INITIATIVE RIZ. Donc pas liés. Il faut un grand déballage au MALI pour qu’on sache qui est qui et qui a fait quoi.

    • Fasoden, je pense que tu sauras convaincre ceux dont tu sembles prendre la défense ici d’accepter de relever ce défi d’un débat contradictoire que l’opposition réclame aujourd’hui dans un communiqué officiel. Alors, que chacun prépare “le grand déballage” comme tu l’appelles. Cela n’effraie que ceux qui ont les mains sales puis que trempées dans des magouilles de toutes sortes.

  4. Le Mali et le chat
    La situation du Mali ressemble à cette histoire du chat. Toutes nos excuses pour les gros mots.
    Il se raconte que dans un asile psychiatrique, un masochiste, un zoophile, un sadique, un assassin, un nécrophile et un pyromane s’ennuient. Le zoophile dit : Et si on enculait le chat ? Alors le sadique répond : – Oh oui, enculons le chat, et après on le torture ! L’assassin reprend : – C’est ca, enculons le chat, torturons le et ensuite on le crève ! Alors le nécrophile ajoute : – Ah ouais, cool, on va enculer le chat, le torturer, le crever, et le ré-enculer ! Le pyromane enchaine : – Ouaiiiiiiis ! Enculons le chat, torturons-le, tuons-le, ré-enculons-le, et ensuite on lui fout le feu ! Le silence se fait, tout le monde regarde le masochiste et lui demande : – Ben et toi, tu dis rien ? Et le maso répond : « Miaou ».
    Nous avons connu le scandale de Kidal au mois de mai 2013 où des centaines de maliens ont perdu la vie, suite à un ordre donné par des politiques qui se sont débinés par la suite. Et les scandales de détournements et de surfacturations dans des marchés octroyés par le Gouvernement. Les rapports de la Cour Suprême et du Vérificateur Général ont été publiés. Et l’avion d’ATT a été jugé vieillot et sans papier. Et puis, l’avion d’IBK n’appartient pas encore au peuple malien.
    Il se raconte que, le 20 novembre 2014, face aux représentants de la majorité, de l’opposition, des religieux et de la société civile, et aussi face à la société civile qui a marché le 6 décembre 2014 pour, entre autres, exiger la démission des ministres impliqués dans les malversations financières liées à l’affaire de l’avion présidentiel et les matériels militaires, El Hadj IBK a tout simplement dit « Miaou».

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