Après le déroulement du second tour des élections législatives, dans les coulisses et les salons feutrés de la capitale, il est de plus en plus question du retour au Mali de l’ancien président de la République , Alpha Oumar Konaré qui est en fin de mandat au niveau de la Commission de l’Union Africaine.
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Aujourd’hui, les observateurs envisagent beaucoup de choses à son sujet. Aussi, cherche-t-on à donner une réponse à la question de savoir lorsque l’ex-président de l’Union Africaine rentrera au Mali, que va-t-il faire ? La question a tout son sens pour qui sait que le président Alpha Oumar Konaré a tenu des propos qui obligent à se demander quelle sera son occupation principale à son retour. On se rappelle que le professeur Konaré a dit, au moment où il passait le relais au président ATT en 2002 que : "les rideaux ne sont jamais définitivement tombés pour un acteur de théâtre". En parlant ainsi, il faisait allusion à ses activités futures après avoir été président de la République. On a souvenance que l’ex-président Alpha Oumar Konaré avait promis d’être constamment en activités, d’écrire entre autres. Après avoir passé le témoin à son cadet Amadou Toumani Touré, il fut élu président de la Commission de l’Union Africaine.
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Son mandat tire vers sa fin
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Avec les ambitions de son parti, l’ADEMA-PASJ de conquérir le pouvoir en 2012, on pense au sein de l’opinion publique que l’ex-président reprendra son activité politique au Mali. Chose qui est tout à fait normal. Faut-il en déduire que le futur candidat du parti de l’Abeille solitaire en 2012 est Alpha ?
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Pour l’heure on ne peut l’affirmer, ni l’infirmer avec certitude. Il est fort possible qu’il ne restera pas en marge de la politique tant qu’il sera au Mali. Dioncounda Traoré, président de l’ADEMA, ne disait-il pas que la détermination de son parti à conquérir le pouvoir en 2012 passe par une réussite aux élections législatives de 2007. L’ADEMA avait programmé d’avoir le plus grand nombre de députés à l’Assemblée Nationale. Après la proclamation officielle des résultats définitifs des législatives 2007 par la Cour Constitutionnelle , on se rend compte que 51 abeilles siègeront à l’Hémicycle. Cet objectif atteint, quelles pourraient être les chances du parti le mieux implanté, en 2012 ?
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L’ADEMA compte-t-il sur son militant le plus charismatique, Alpha Oumar Konaré pour gagner le pari de 2012 ?
Si c’était le cas, quelles sont les chances avec un tel candidat ayant eu l’opportunité de gérer le pouvoir pendant dix ans sans parvenir à résoudre de façon durable, les préoccupations fondamentales des populations ?
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Quand Alpha passait le relais à l’actuel locataire de la « Maison du Mali », la pauvreté ne cessait de prendre de l’ampleur. Au-delà de ces faits, que restera-t-il de l’ADEMA en 2012. En effet, Djibril Tangara, président du CENA du Mouvement Citoyen a fait élire quelques députés sur les listes ADEMA. Des débauchages sont attendus dans les semaines à venir.
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Or, selon certaines évolutions, l’on devra compter sur éventuelle reconstitution de l’ADEMA originelle, un projet si cher au président Dioncounda Traoré. Selon toutes vraisemblances, les probabilités de succès d’un tel projet sont maigres. En effet, à en croire des informations qui nous parviennent, l’URD est également très intéressée par l’exercice du pouvoir en 2012. Nous ne voyons pas comment le MIRIA, le RPM, l’URD et l’ADEMA pourront se fondre en un seul moule. L’appétit vient toujours en mangeant et chaque parti voudra extérioriser ses talents une fois à Koulouba.
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Que peut l’ADEMA en 2012 avec un candidat comme Alpha Oumar Konaré ? La question ouvre le débat sur le choix des candidats aux élections après la fin du mandat du président ATT.
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Il faudra attendre, les circonstances dans lesquelles son second mandat se déroulera pour être outillé sur les perspectives des élections générales de 2012. Ce dont il ne faut pas se douter, c’est que l’ADEMA se trouve aujourd’hui dans une position telle qu’il aura en face de lui deux grandes forces politiques que sont l’URD et le RPM.
Tous ces partis, sans tambour ni trompettes misent beaucoup sur 2012, notamment la présidentielle. A ceux-ci s’ajoute sans doute le benjamin des partis, la Force Citoyenne et Démocratique (FCD) qui sera portée sur les fonts baptismaux dans les jours à venir.
Dans ces conditions, un repositionnement de l’ADEMA avec Alpha comme acteurs majeur n’augure pas d’un succès électoral pour les Abeilles en 2012.
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Tiémoko TRAORE
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