Report des scrutins législatifs : Les acteurs politiques s’accordent sur le principe

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Communiqué du Conseil des ministres

L’avis favorable de la Cour constitutionnelle sur le report des législatives de novembre et décembre prochain est apprécié par les acteurs politiques. Seulement, ils émettent des inquiétudes sur le respect du délai.

C’est le vendredi dernier que la nouvelle est tombée. Il s’agit de l’avis de la Cour constitutionnelle sur le report des législatives de novembre et décembre prochains. La Cour donne un délai de six mois.

Mais, celui-ci pourrait être reconduit une ou deux fois. L’avis fait suite à une correspondance de l’Assemblée nationale. Pour les acteurs politiques, c’est une nécessité. “Je dirai que c’est nécessaire. Il permettra de mettre en œuvre les réformes territoriales, les engagements de l’Accord de paix et de la réconciliation issu du Processus d’Alger et la révision constitutionnelle”, estime Aliou Badara Sidibé, porte-parole de la conférence des faitières des mouvements et associations de soutien du président de la République “Les amis du président”.

Encore faudrait-il ajouter la décrispation de la crise politique, dit-il. “Puisque c’est l’opposition qui l’a réclamée la première. Mais il faut reconnaître que ce n’est pas une décision de justice. C’est un simple avis. Le gouvernement n’était pas dans la logique, c’est pourquoi il est passé par la Cour constitutionnelle”, poursuit le porte-parole des “amis du président”.

“Les tensions politiques sont perceptibles aujourd’hui. Il est aussi question de relire la Loi fondamentale et les textes y afférents pour la tenue d’un scrutin juste, libre et transparent. Ce report souhaité par l’opposition, le gouvernement, les députés et les partenaires du Mali, est un consensus politique…”.

Le secrétaire politique de l’ADP/Maliba, Cheick Oumar Diallo, partage la même analyse. “Cette décision est plus que nécessaire. Parce que les réformes engagées pouvant permettre aux nouvelles régions d’être opérationnelles ont connu de sérieux retards”, reproche-t-il au gouvernement.

“Au-delà de cet aspect, nous avons demandé une proportion dans l’élection des députés pour corriger l’injustice que les grandes formations politiques ont, notamment leur machine électorale”, explique le secrétaire politique de l’ADP/Maliba, Cheick Oumar Diallo.

“La crainte d’un vide constitutionnel est bien réelle, mais il faudra que les acteurs travaillent à réaliser les projets pour le Mali. Il y a des réformes qui n’ont pas besoin de six mois. Beaucoup peuvent être engagées bien avant la fin de décembre. Mais nous travaillerons à ce que le délai soit respecté. C’est une situation d’exception. Mais il faut rapidement corriger le vide”, soutient-il.

Bréhima Sogoba

Report Législatives 2018

 

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6 COMMENTAIRES

  1. Nous esperons que les deputes seront renvoyes le plus vite que possible a la maison et au chomage car leur mandat est a sa fin et comme ca le citoyen ne va pas perdre de l’argent sur eux des illegitimes comme Boua IBK et la cour constitutionnelle et la cour supreme du Mali

  2. Nous restions certains que cette décision de la cour constitutionnelle est d’une grande sagesse, car il faut même revoir rapidement l’architecture des organes des élections maliennes. L’architecture actuelle n’inspire aucune confiance, car le collecteurs et le décideur des résultats sont entièrement à la solde du président et de son parti, avec ça nous pouvions dire sans risque de nous tromper que la démocratie malienne est bancale et très bancale. Si IBK et ses hommes et femmes ne regardent pas cette architecture actuelle, le pays ira sans équivoque vers des contestations sans fin, conduisant le pays dans des zones de turbulence sans cessent. Nous espérions que cet aspect concernant les élections au Mali serait pris en compte par ces ténors du pouvoir à temps, à temps et à temps sans zèle.

  3. Mener des réformes sur fond de contestations populaires consécutives à la mauvaise gouvernance au sommet de L’ÉTAT est risquée pour la cohésion nationale .
    On a pensé que la solution pour restaurer la quiétude dans les différentes localités du pays est qu’ il faut réformer L’ÉTAT en multipliant les régions en sachant que la réalité du problème est au sommet de L’ÉTAT.
    Le pouvoir d’Ibk est incapable de se mettre au dessus de la mêlée.
    Il va transformer cette réforme en une guerre de pour ou contre IBK.
    Ceux qui sont contre IBK qui ont voté massivement pour l’opposition vont être défavorisés pour avantager les localités favorables au régime.
    Une autre crise naîtra de cette réforme.
    IBK EST INCAPABLE DE GÉRER L’ÉTAT CONVENABLEMENT C’EST À DIRE AVEC UN ESPRIT RÉPUBLICAIN.
    C’est un homme de CLAN qui ne se voit à l’aise que quand un membre du CLAN est favorisé.
    Il faut ajouter à ce comportement la gestion approximative des ressources publiques poussant les forces vives à la rue .
    Repousser les dates de l’ élection législative n’est pas la solution car on ne fait que déplacer le problème.
    Le problème est au sommet de L’ÉTAT incapable de contraindre les groupes armés à trouver un terrain d’entente avec le reste du pays pour engager une réforme étatique juste et équitable.
    Une minorité des minorités du Nord de notre pays est entrain de contraindre la république incarnée par un homme faible à exécuter ses souhaits racistes contre une majorité noire du Nord.
    Au sortir des législatifs prochains,si les groupes armés sont satisfaits de la réformée adoptée par l’assemblée nationale ,on retrouvera une majorité de députés de la minorité Nord de notre pays contre une minorité de députés de la grande majorité noire du Nord.
    C’est ça l’ESPRIT de l’ ACCORD d’Alger:PERMETTRE QU’ UNE MINORITÉ BLANCHE DIRIGE UNE MAJORITÉ NOIRE.
    C’est pour aboutir à ce résultat que la France a empêché L’ARMÉE MALIENNE de rentrer à kidal .
    Ce report des élections législatives n’est ni une réponse aux souhaits de l’ opposition républicaine,ni une exigence de pouvoir mieux organiser les élections législatives ,mais UN ORDRE DONNÉ PAR LES GROUPES ARMÉS À NOTRE PRÉSIDENT.
    IBK est leurs choses.
    Ils le retournent dans tous les sens comme ils veulent,quand ils veulent.
    ON VA PASSER TOUT LE QUINQUENNAT SANS ORGANISER CES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES CAR LES FORCES VIVES NE VONT JAMAIS ACCEPTER LES RÉFORMES IMPOSÉES PAR LES GROUPES ARMÉS Y COMPRIS DANS LES RANGS DE LA MAJORITÉ.
    C’est pourquoi la priorité des priorités est le départ du pouvoir illégitime d’Ibk.
    Il n’incarne plus les souhaits de la grande majorité des maliens c’est à dire l’exigence du respect de la dignité de L’HOMME MALIEN.
    Toute acceptation des exigences des groupes armés par le pouvoir actuel doit être refusée par les forces vives qui sont regroupées dans le FSD.
    IBK est l’obstacle principal à la paix.
    Si son verrou saute,les groupes armés vont être obligés de mettre de l’eau dans leurs thés très amers car ils auront en face de nouvelles autorités ayant pour mandat de respecter les exigences de la république basées sur une réforme équitable et juste pour tout le monde ou faire la guerre.
    OSER LUTTER ,C’EST OSER VAINCRE!
    La lutte continue.

    • 😀quoi questions vous voudrez...si le peuple ne sort pas des soumissions francoarabesques,oubliez la republiku! ....😀

      😀…quel esprit republicain si le peuple est idiotiquement assujeti aux rois feodaux islamiques et aux feodaux abrahamiques dits francaise. …?😀

  4. Enfin le peuple fera un nettoyage général, l’écurie d’Augias sera bien nettoyer !

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