Réponse des Fare au document « Elements pour un accord pour la paix et la réconciliation au Mali”

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FARE An ka Wuli en commune III : Modibo Sidibé part à la rencontre de ses militants
Modibo Sidibé , président Fare

INTRODUCTION

Le parti FARE après une analyse du document de synthèse  issu des travaux de la deuxième phase des pourparlers d’Alger entre le Gouvernement du Mali et les groupes politico-militaires intitulé : « Eléments pour un accord pour la paix et la réconciliation  au Mali », dans la forme se réjouit du respect  des principes contenus dans les différentes résolutions des nations unies et l’accord préliminaire de Ouagadougou, qui consacrent  l’Unité nationale, l’intégrité  territoriale et la souveraineté de l’Etat du Mali, ainsi que son caractère républicaine et laïc.

Le parti FARE constate néanmoins, que le Gouvernement du Mali n’a pas voulu soumettre ce document à l’appréciation des Maliens  comme indiqué dans la feuille de route.

Il regrette également que le Gouvernement ait hâtivement annoncé aux Maliens que ledit document était favorable au Mali,  alors qu’une analyse approfondie décèle des pièges potentiellement déstabilisateurs pour notre nation.

C’est le cas lorsque dans son préambule, le document souligne que « marginalisation d’une composante de notre peuple »  serait entre autres à l’origine des différentes crises survenues dans les régions des régions du nord.

Ce genre de propos est à la fois erroné et pernicieux ; qui risque de compromettre dangereusement la cohésion sociale et la réconciliation des Maliens car l’histoire de notre pays nous enseigne qu’aucune communauté ou partie de notre nation n’a jamais été victime d’une quelconque marginalisation.

 

 I – QUESTIONS POLITIQUES ET INSTITUTIONELLE

Au titre des questions politiques et institutionnelles, une république fédérale est proposée aux Maliens sous le masque de la régionalisation.

En effet, la notion de « régions intégrées »  est une   volonté manifeste de confirmer par le droit positif malien  la création d’une entité  Azaouad.

De même la création d’un Sénat qui pourrait comprendre en son sein les « notabilités traditionnelles et religieuses », porte en elle les germes d’une nouvelle source de déstabilisation de l’ensemble des régions du Mali.

C’est aussi le cas de la mention faite d’une zone de développement des régions du nord, zone pourvue d’un Conseil consultatif interrégional chargé du développement socio-économique local, ce qui  consacrerait un véritable statut particulier des régions du nord du Mali.

Les modalités de représentations des régions du nord  à l’Assemblée nationale telles que proposées  par le document constituent une rupture de l’égalité des citoyens devant la loi, ce qui est contraire à la constitution.

Des mentions comme « Le Gouvernement s’engage  à déconcentrer le recrutement dans la fonction publique territoriale, dont 50% des effectifs seront réservés aux ressortissants des régions du Nord » constituent  également une rupture de l’égalité des citoyens devant la loi.

En effet, sans que cela ne soit jamais revendiquée, la problématique  de la représentation  des communautés dans les instances de décisions  à toujours  préoccupé  les plus hautes autorités du pays. Le Mali doit se félicite d’avoir traité cette question sensible avec équité et intelligence depuis l’indépendance.

Les questions liées à la gouvernance locale, au mode de désignations des responsables politiques et administratifs régionaux et locaux, à l’appellation des nouvelles régions administratives et celles déjà existantes, au transfert des ressources et des compétences aux collectivités, à la création du  sénat sont autant de préoccupations en cours de traitement dans le cadre des réformes politiques et administratives nécessaires  à la bonne marche de notre pays.

Cependant il faut noter que ces réformes ne doivent pas concerner qu’une partie du territoire nationale mais l’ensemble du Mali. Elles requièrent également l’implication soutenue de l’ensemble des sensibilités et des segments de la société malienne.

Le parti FARE, dans sa contribution aux négociations d’Alger avait déjà émis quelques pistes pour conduire au mieux ces réformes utiles.

Le Parti FARE proposait,  à cet égard : « Dans le cadre d’une régionalisation qui ne s’apparentera pas au régionalisme, un nouvel élan de la décentralisation rapprochera les citoyens de l’Administration et des ressources avec des attributions accrues aux régions et des contrats de programme entre l’Etat et les assemblées régionales. L’unité nationale trouvera un nouveau souffle dans cette dynamique qui favorisera l’égalité de toutes les régions, soutenue par un schéma d’aménagement et de développement des territoires.

 

Il nous faut doncredonner du sens à notre processus de   décentralisation pour franchir de nouveaux paliers.

Ceci implique un développement équilibré du territoire: un maillage infrastructurel inclusif, des régions responsables du développement du potentiel économique régional (minimum régional administratif, sécuritaire, social, sanitaire, éducatif, économique …).

 

 

Rechercher un meilleur équilibre et une plus grande  complémentarité entre les régions, dans le cadre d’une vision globale et stratégique de l’aménagement du territoire, visant à réaliser des opportunités égales pour tous et à préparer le pays au décollage économique.

 

Cette démarche, qui intègre la création de nouvelles régions  et les mutations  en cours dans notre sous-région, exigent de nous une revue du schéma d’aménagement de notre territoire.

 

 II – QUESTIONS DE SECURITE ET DEFENSE

Le document prévoit également « La mise en place, d’un mécanisme opérationnel de coordination composé des représentants de l’armée malienne et des Mouvements armés et basé à Gao. Le mécanisme Opérationnel dispose d’antennes à Kidal, à Tombouctou et dans d’autres endroits à convenir ». Cette  proposition n’est rien d’autre que  la création d’un véritable état-major conjoint, avec le risque de placer l’ensemble du Mali sous le commandement du MNLA ; de permettre à ce dernier sous le couvert de la légalité de renforcer ses positions et rendre irréversible la partition du Mali ; de développer les actions terroristes contre l’ensemble du pays et des pays voisins.

Ce qui serait proprement inacceptable pour le Parti FARE.

 

Le Désarmement Démobilisation Réintégration et Réinsertions tel que présenté dans le document s’apparente plus à une sorte de « prime à la rébellion » qui violerait tous les principes qui fondent notre République. Cette mesure discriminatoire et injustes bouleverserait notre équilibre social et accentuerait l’insécurité au sein de nos forces de défense et de sécurité.

 

Quant au redéploiement des forces de défenses et de sécurité, il doit être effectif sur toute l’étendue du territoire national dès la signature de l’accord de paix; ceci pour une meilleure sécurisation des populations contre les groupuscules terroristes et les trafiquants en tout genre.

 

Le document propose également la création des comités consultatifs locaux de sécurité (CCSL) regroupant les représentants des autorités régionales, des communautés et des autorités traditionnelles.

Le Parti FARE rappelle que les missions de défenses et de sécurité relèvent des FAMA et ne doivent en aucun cas faire l’objet de sous-traitance. Surtout dans les régions du nord où la dimension des menaces  nécessite des réponses appropriées conduites par des acteurs professionnels.

 

 

 III – QUESTIONS DEVELOPPEMENT SOCIOECONOMIQUE ET CULTUREL DES REGIONS DU NORD

 

Il faut signaler, contrairement à l’esprit du projet d’accord, que les rébellions récurrentes et injustifiées constituent les principales entraves au développement de la partie nord du Mali.

Tout en s’inspirant des expériences précédentes le parti FARE propose une réflexion nationale pour la mise en place d’une stratégie et d’un programme afin d’accélérer le processus de redressement du tissu économique des zones ayant souffert de la crise.

 

Les aspirations légitimes des populations victimes de la crise au développement ne doivent en aucune manière faire l’objet de stigmatisation de la part d’un groupe ou d’une communauté. C’est par le biais de la Nation que nous pouvons inventer  les solutions à même de réduire les disparités de développement entre les différentes parties de notre Pays.

 

 

IV- QUESTIONS DE RECONCILIATION, JUSTICE ET HUMANITAIRES

 

Partant du principe qu’il n’y a pas de réconciliation sans la justice, le Parti FARE à toujours rappeler les préalables sans lesquels tous les efforts seront vains. Dans notre contribution aux négociations, nous affirmions :

 

« La cohésion s’appuie sur trois axes : développer la citoyenneté ;  assurer à chaque citoyen l’accès au savoir, aux soins de santé, à la création et à la distribution de la richesse nationale ; assurer l’accès à l’emploi et à la protection sociale.

 

L’État  devra initier des actes de sensibilisation contre les préjugés liés à l’appartenance à telle ou telle communauté et pour la fraternité républicaine. Les citoyens égaux et respectés au Nord comme au Sud devront contribuer à l’ordre républicain.

 

Une charte de la cohésion sociale pourrait utilement soutenir cette approche.

De même, la bonne distribution de la justice est un facteur de cohésion sociale, alors que l’impunité détruit la société. C’est pourquoi le parti FARE ne  saurait cautionner un accord prochain qui pourrait couvrir :

  • les crimes de guerre,
  • les crimes contre l’humanité,
  • les crimes de génocide,
  • les crimes de violence sexuelle
  • et les violations graves du droit international  des droits de l’Homme et du droit international humanitaire ».

 

V- CONCLUSION

 

Le parti FARE réaffirme sa position  concernant le respect scrupuleux de la Constitution du 25 février 1992 dans toutes ses dispositions pertinentes prises déjà en compte par toutes les résolutions des Nations unies (2100 et 2164), l’Accord préliminaire de Ouagadougou et la feuille de route d’Alger.

Le Parti FARE déplore le manque de concertation nationale impliquant toutes les composantes de notre société (Partis politiques, société civile, organisations…) sur le présent document.

Le Parti FARE demande une fois de plus au Gouvernement, de favoriser le cadre d’un débat national en vue de l’élaboration d’un accord acceptable pour tous.

Fait à Bamako, le 13 novembre 2014

 

Commentaires via Facebook :

22 COMMENTAIRES

  1. Karl,
    Nous parlons de maintenant et de l’avenir. Le malien aime trop vivre au passe. En plus, comment peux-tu dissocier IBK du passe que tu reproches a Modibo?
    Continues a croire aux gros mots, gros titres, l’utilisation du subjonctive de ce specialiste des langues mortes.
    Je vois, tu n’as pas lu l’analyse des FARE, or si tu l’as fait, tu ne comprends rien.

  2. *Mr Sidibé tu fais parti de ceux qui les ont marginalisé donc tu ne peux être d’accord avec ce texte.
    *Tu fais parti aussi de ceux qui les ont recruter dans tous nos services et pourquoi en veux -tu à quelqu’un d’autre? De l’égoïsme pur.
    Comme l’a dit son excellence IBK tout est négociable sauf:l’intégrité le caractère laîcque.
    Vous avez mal negocier et nous voici dans votre mauvaise gestion.

  3. Les Touareg n’ont jamais été marginalisés, ce que ces hommes et femmes du Nord profond ont eu du Mali aucun malien du Sud n’a pu avoir de ce pays. Ils ont eu tout sur un plateau d’or.

  4. Ce pseudo “Malien” qui s’attaque à la personne de Modibo SIDIBE est un vrai con. Le parti FARE a fait une analyse objective du document pré-accord d’Alger. Il appartient au peuple de l’améliorer afin de se procurer un document acceptable pour un accord. Quoi qu’on dise, Modibo SIDIBE est une personnalité respectable.

    Le mali a besoin des contributions intellectuelles pour résoudre ce problème de nord du Mali.

    Ce qui n’ont pas de propositions peuvent se taire, mais insulter en plus les gens à tord comme ce pseudo “Malien” est inacceptable. Toutes les personnes de ce genre doivent fermer leur gueule.

    C’est des bon à rien.

    Nous encourageons Modibo SIDIBE et les FARE ANKA WULI de continuer sur cette voie.

  5. J’APPROUVE EN TANT QUE MALIEN ET FIERT CETTE ANALYSE DES FARE. JAI FAIT LA MEME LA LECTURE. CE QUI M’A ETONNE C’EST LE CRI DE VOICTOIRE DU M.A E DU MALI. IL NOUS PROPOSE AU FOND UN ETAT FEDERAL SANS LE DIRE. IL NOUS PREPARE LA PARTITION DU PAYS COMME SI NOUS ETIONS DES IDIOTS INCCAPABLE DE DECLELER ET DE LIRE ENTRE LES LIGNES. JE COMMENCE A BCP DOUTER DE LA CAPACITE DE NOS NEGOCIATEURS SURTOUT DE LEUR QUALITE. QUE DIEU PROTEGE LE MALI AMEN.

  6. J’APPROUVE EN TANT QUE MALIEN ET FIERT CETTE ANALYSE DES FARE. JAI FAIT LA MEME LA LECTURE. CE QUI M’A ETONNE C’EST LE CRI DE VOICTOIRE DU M.A E DU MALI. IL NOUS PROPOSE AU FOND UN ETAT FEDERAL SANS LE DIRE. IL NOUS PREPARE LA PARTITION DU PAYS COMME SI NOUS ETIONS DES IDIOTS INCCAPABLE DE DECLELER ET DE LIRE ENTRE LES LIGNES. JE COMMENCE A BCP DOUTER DE LA CAPACITE DE NOS NEGOCIATEURS SURTOUT DE LEUR QUALITE. QUE DIEU PROTEGE LE MALI AMEN

  7. Vive le FARE pour cette analyse nous sommes avec elles. Et j’espère que le Gouvernement être à hauteur

  8. Le Fare déplore que le gouvernement n’ait pas soumis ce document à l’appréciation des maliens comme indiqué dans la feuille de route. Comment le Fare a eu le document ? Le Fare est il parti politique ou pas ? En remettant le document aux différentes structures organisées de la société l’objectif est de créer le débat en leur sein. A moins que le Fare ne se limite aux membres du Bureau, ce qui est possible. Sinon la contribution du Fare est de qualité, et rejoint la position de nombreux maliens qui ont lu et fait part de leurs observations, remarques et suggestions qui j’en suis convaincu aideront l’équipe de négociateurs brillamment conduite par notre ministre des affaires étrangères, DIOP. Restons positifs, surtout en ces moments où le pays est fortement ébranlé. Ce n’est qu’à ce prix que nous nous en sortirons. Opposition oui, mais le Mali avant tout !

  9. Felicitations aux membres du parti FARE!Par une methode rigoureuse d’analyse les techniciens de ce parti responsable ont critique d’une facon responsable le contenu du document de synthese propose par la mediation.Ils l’ont decortique point par point en refutant par des arguments bien argumentes tous les passages en contradiction avec notre constitution.Ce qui est important qu’il faut souligner c’est l’engagement patriotique de ce parti ,sa position claire en ce qui concerne la “non remise en cause de la constitution de Fevrier 1992!”.Apres avoir emis ces critiques constructives,qui sont indispensables a la bonification de toute demoncratie, le FARE a fait des propositions pertinentes qui, si elles sont prises en compte par le pouvoir,l’aidera beaucoup a elabore un document qui aura l’assentiment de la majorite des maliens!Le FARE insiste par ailleurs sur la consultation elargie du peuple LABDA.Ceci est tres important.Le FARE est une opposition responsable.

  10. Le Malien a entièment raison. On veux un Mali nouveau, on ne veux plus de vieilles idées.Pourquoi Modibo n’a pas fait ce qui est écrit dans son texte pendant qu’il était 1er ministre pour régler ce problème une bonne fois pour toute? les gens qui insultent malien c’est eux des vrais ideots. Poser vous la question un peu. Si ce texte venait de quelqu’un qui n’a jamais été au sommet de l’État, là on pouvait comprendre. Mais je suis du même côté que malien, on en a marre des idées médiocres. Ils fontt tout ça pour chercher des votes, une fois au pouvoir c’est fini. On a compris maintenant, on vous demande tout simplement de dégager, on ne veut plus de vous.

    • Vous et malien etes la meme personne, vous croyez que les gens sont assez betes pour ne pas s’en rendre compte? 😯 Nouveau ou ancien, quelle partie de ce document du parti FARE vous ronge au juste?

      Quelle honte!!!

  11. Ce texte est bien elabore.
    Nous devons faire confidence les uns les autres sans oublier de proteger l’interet du MALI.Les exemples palpables sont ds l’histoire.la guerre a eu lieu au mali .S’il faut un accord de paix pour mettre fin definitivement a cette situation de guerre pour toujours,je pense que l’esprit du FARE est a tenir en compte .n’allons pas vite croire que avec celui qui le gouvernement negocie est de bonne foie.Ne pensons pas que la signature d’un accord a la va vite resoudra la situation .
    Alors a mon avis
    0.Quelle genre de societe on veut avoir au Mali?
    1.il nous faut du bon sens .
    2.si on veut la paix il y a un prix a payer.
    ce qui a ete dis ds ce texte import beaucoup.Laisser le peuple decider.
    3.le Mali ne doit pas etre ce qu’il doit faire pour moi ou pour toi.Mais ce que nous pouvons faire pour le Mali.
    Alors considerons les uns les autres.Il sagit du Mali et de la PAIX.
    lAISONS LE PEUPLE DECIDER.IMPLIQU’ON LE PEUPLE AU MAXIMUN

  12. Arrêter de nous distraire avec vos commentaires sans valeur. ce Modibo avec sa tête de con a été ministre, premier ministre dans tous les regimes, qu’est ce qu’il a pu faire pour le Mali. On en veut plus ces vieilles têtes pourries là. Ils ont fait une coalition pour ruiner le Mali et laisser les pauvres à eux même. Donc Parena(tiebilé) et Modibo de Fare etc……….. fermé vos gueules, car vous n’êtes pas les mieux placés pour donner de léçon à qui que ce soit. Je suis un simple citoyen qui vous suit de près, je ne suis ni du regime actuel corrompu qui ne fait qu’enfoncer le Mali encore, ni d’un parti politique.Un conseil, les vieux retirés vous ,ça ne marche plus , on en veut plus de vous. Les réligieux aussi retirés de la politique,car c’est pas votre place.

    • Mon frère, moi aussi “Je suis un simple citoyen qui vous suit de près, je ne suis ni du régime actuel corrompu qui ne fait qu’enfoncer le Mali encore, ni d’un parti politique.”

      Ici, ce qui compte c’est ce que Modibo a écrit sur ce document et non sa personne ou son passé. Sinon IBK aussi a été Premier ministre pendant 6 ans et Président de AN pendant 5 ans!

      Lui aussi et CO doivent-il fermer leur gueules?

      Nous voulons ton avis sur ce qui est écrit et non des propos de ce genre qui n’apportent rien.

      • Tout à fait djeden. Il ne s’agit pas d’insulter mais d’apporter notre contribution dans la réflexion pour sortir notre pays de cette situation honteuse et dégradante. Là il s’agit d’une contribution des FARE et non de Modibo Sidibé en personne!!!!! Alors ce “malien” qui n’est pas malin doit plutôt apporter sa contribution positive au lieu de voir en mal c=l’analyse des FARE qui doit plutôt être source d’inspiration que de haine.

        Patience, patience patience le temps : c’est l’autre nom de Dieu.

        • Ce malien l’est-il vraiment? On lui propose un texte il insulte son supposé auteur.. On pourrait lui dire aussi que s’il n’a rein à dire sur le texte qu’il ferme sa gueule de pourriture

          • eh!!!! oui quant on montre la lune à l’idiot, il regarde le bout de ton doit, dommage que c’est souvent comme ça.

    • C’est pas la tête de Modibo qui nous intéresse mais l’analyse de son parti sur les problèmes du Mali. A ce titre les FARES est un grand parti et qui travaille pour un Mali digne et prospère
      Et vous, je vous invite à vous montrer a la hauteur du texte des FARE, si vous n’approuver leur analyse, apportez des arguments objectifs contraires dans la courtoisie que tout citoyen et démocrate devrait avoir

  13. SCIENCE SANS CONSCIENCE N’EST QUE RUINE DE L’AME
    François Rabelais, écrivain Français du 15ème siècle.

    Au pays de Médecins Sans Frontières, Médecins du Monde, et autres organisations humanitaires qui veillent chaque jour à améliorer la Santé des populations les plus défavorisées de la planète, il y a bien longtemps, un vieux toubab humaniste avait déjà fait ce constat…

    6 siècles plus tard, et avec le recul, le constat que nous pouvons faire en complément de celui du vieux sage est que si la science s’apprend, la conscience, elle, ne s’apprend pas. On l’a… ou pas !
    Hélas.

    Et pour démontrer aux éventuels sceptiques le bien fondé du propos, je citerais (tout à fait au hasard…) un exemple récent tellement caricatural qu’il semble inventé de toutes pièces, à savoir :

    Dans une région très précise de la planète, Dieu merci limitée à une toute petite zone parfaitement localisée d’un même continent, survient une épidémie d’une gravité dramatique ; Non seulement, le virus en question tue 60% des malheureux qui en sont atteints, mais il est en plus redoutablement contagieux ! Comble de gravité, ce même virus ne possède encore ni traitement ni vaccin autres qu’expérimentaux, et donc, en nombre très réduit.

    La SCIENCE joue alors son rôle, en ce sens que tous les chercheurs virologues du monde travaillent d’arrache-pied pour tenter d’accélérer au maximum les recherches et tenter de sauver un maximum de vies dans la petite zone concernée. En parallèle, tous les spécialistes en Santé du monde se battent de leur côté comme des lions et unissent leurs efforts à ceux des chercheurs pour CONSCIENTISER au maximum les populations exposées sur la dangerosité du virus et sur la vigilance extrême à avoir face à un tel fléau, et d’autre part, CONSCIENTISER et former les autorités sanitaires des pays exposés aux mesures drastiques à prendre !
    Voilà les efforts colossaux de la SCIENCE pour tenter de protéger le plus possible les populations des pays concernés. Mais, souvenons-nous hélas que SCIENCE SANS CONSCIENCE… Bref !

    Mais contre toute attente, pendant que les plus hautes instances mondiales de la Santé (CDC d’Atlanta, OMS à Genève, etc. etc.) mulitiplient un travail acharné de CONSCIENTISATION SUR LA GRAVITE DU VIRUS et sur les mesures à prendre, AU MEME MOMENT ( !…) ET DANS UN DES PAYS EN PLEINE ZONE ROUGE ( !…) un « dirigeant » dresse subitement l’index, bombe le torse, et entonne au contraire un refrain solennel sur la solidarité (sic) avec le pays le plus durement touché par l’épidémie ! Et au titre de sa « solidarité », ce même dirigeant met un point d’honneur à ne pas exercer un contrôle drastique avec le « pays frère » ; (Mais c’est bien connu : Avec un frère, on partage tout ; Dès lors, pourquoi ne pas partager également les virus mortels ?) Bien évidemment, arrive ce qui devait immanquablement arriver. Une malheureuse fillette partie et revenue sans problème du foyer épidémique (solidarité sans doute !), contracte le virus, le ramène, et décède.

    Bien entendu, après cette dramatique alerte, on se dit que ledit dirigeant a ENFIN compris son erreur, et que dès le lendemain du décès, les contrôles les plus drastiques sont ENFIN mis en place sur les routes concernées, on se dit que les admissions de patients dans tous les établissements de santé du pays sont contrôlées par le ministère de la santé, on se dit que… on se dit que…

    On a tort !

    Non seulement, le même dirigeant n’a toujours pas compris le risque inconsidéré auquel il expose ses populations, mais mieux, soucieux avant tout d’entourer sa petite personne d’une aura de héros, L’INCONSCIENT en « remet une couche » en allant se pavaner avec force médias dans les pays les plus dûrement touchés ;

    En résumé, pendant que la SCIENCE fait tout pour faire passer le message suivant : « Dangerosité extrême, prudence maximale », L’INCONSCIENCE de son côté fait passer au contraire le message suivant : « Même pas peur ! Allez-y sans crainte : Regardez-moi ! »…

    Et pendant ce temps, comme notre valeureux Zorro est toujours « solidaire », les malades venaant du foyer épidémiques sont acheminés sans le moindre problème sur nos routes, et nos cliniques sans le moindre contrôle étatique de leurs admissions peuvent les accueillir à « leur propres appréciation »…

    Un match serré vient alors de s’engager entre deux équipes farouchement opposées:
    D’un côté : SCIENCE (CDC, de l’OMS, ou de Médecins Sans Frontières), et dans le camp adverse, L’ INCONSCIENCE d’un seul et unique dirigeant.

    Le match vient à peine de débuter, hélas, et le score est déjà sans appel :3 morts à 0, sans parler de plusieurs dizaines de joueurs à l’isolement !!!! Et maintenant que la mort rode bel et bien dans les gradins du stade, QUE FAIT-ON ???

    Le vieux Rabelais avait décidément raison : La science est une chose merveilleuse ; Mais sans conscience…

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