Rentrée politique du MPR : Les jeunes tigres expliquent l’Accord pour la paix

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Le Mouvement Patriotique pour le Renouveau revient sur la scène politique à travers la rentrée politique de sa jeunesse. C’était le samedi 19 mars 2016 au Centre International de Conférences de Bamako sous la présidence de Choguel Kokala Maïga, Président du parti, en présence du président du bureau national des jeunes, Oumar Sidi Aly, des représentants des autres formations politiques comme l’Adema, l’URD, le RPM, le Parena, etc. et bien d’autres personnalités, militants et sympathisants du parti.

Les travaux de cette rentrée politique se sont ouverts avec la thématique «Décentralisation au Mali : défis, enjeux et perspectives de la régionalisation ». Une occasion pour Dr Choguel de dénoncer l’attitude d’une certaine société civile qui selon lui, est manipulée par des partis politiques. Pour M. Maïga, l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger est le moins mauvais choix pour le Mali. Il s’est réjoui de la présence des partis politiques de la majorité et de l’opposition à cette rentrée politique. « Cela montre qu’au delà des divergences, nous sommes tous conscients que sur des sujets majeurs, il est important que les Maliens se retrouvent pour s’écouter et s’entendre ». Pour lui, le thème de la rentrée politique contribue à l’apaisement et cadre parfaitement avec les préoccupations du peuple malien. « L’Accord pour la paix au Mali a besoin d’être connu et compris pour une très bonne application », soutient-il.

Dans son mot de bienvenue, le président des jeunes du MPR, Oumar Sidi Aly a fait savoir que la présente rentrée politique consacre le lancement du plan d’actions 2016 du Bureau national des jeunes (BENJ-MPR). Selon lui, le thème, « Décentralisation au Mali : Défis, enjeux et perspectives de la régionalisation », objet de la conférence-débat, est la contribution de la jeunesse MPR au soutien des actions du Président de la République. « La jeunesse du MPR se dresse vent débout pour contribuer au processus de mise en œuvre de l’Accord d’Alger. C’est pourquoi, notre rentrée politique 2016 porte sur l’un des points saillants, un renouveau sans doute, la mise en œuvre de la nouvelle forme de décentralisation, prônée dans l’accord », a ajouté M. Oumar Sidi Aly.

Dily Kane

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