Le Mouvement citoyen pour l’Alternance, le Travail et la Transparence (M.C.- ATT) a lancé le samedi 15 avril 2017 ses activités (sa rentrée politique) à l’amphithéâtre de la Maison des aînés. Cette occasion a été mise à profit par Jeamille Bittar (son président) pour appeler à la gestion consensuelle du pouvoir et au regroupement de la famille du Mouvement citoyen dans la ferveur de l’unité retrouvée.
La rentrée politique du Mouvement citoyen pour l’Alternance, le Travail et la Transparence (M.C.-ATT) a mobilisé du grand monde constitué des militants, sympathisants du parti et des nostalgiques de l’ancien président Amadou Toumani Touré dont l’ancien ministre des Sports, Djibril Tangara. Pour la circonstance, l’amphithéâtre de la Maison des aînés était plein à craquer. La cérémonie a débuté par la présentation du Comité exécutif du parti riche de 81 membres dont le président Jeamille Bittar qui est secondé par Mme Ascofaré Oulématou Tamboura et 14 autres vice-présidents.
Dans son discours, Jeamille Bittar a remercié les partis amis qui ont répondu à son invitation, avant de promettre à ses camarades du parti qu’il se consacrera avec toute son énergie et son temps pour expliquer le projet de société, l’idéal du MC-ATT. “Je le ferai avec mon amour pour le Mali et ma détermination pour notre peuple. Je mettrai tout en œuvre pour convaincre la majeure partie de nos compatriotes à adhérer à cet idéal qui est de faire du Mali un pays encore plus fort, plus grand et plus respecté”, a-t-il dit, avant d’ajouter que le lancement des activités du parti est une rentrée politique qui annonce que le MC-ATT ne se confinera pas dans les coulisses. “Il poursuivra la mise en œuvre de la vision du président Amadou Toumani Touré. Le MC-ATT estime que l’exil politique dakarois du président Amadou Toumani Touré doit arriver le plus tôt possible à son terme”, a-t-il déclaré, avant d’appeler tous les Maliens, qui se dédient à l’édification d’une paix durable, à se joindre au MC-ATT pour hisser le Mali à la dimension qui est la sienne, c’est-à-dire un carrefour de civilisation et d’humanisme, à travers le Programme de développement, économique et social entamé et qui doit être revigoré avec de nouvelles impulsions qui en constitueront le cœur.
Crise sécuritaire du Mali: Bittar donne raison à ATT
A propos des difficultés que le Mali traverse, Jeamille Bittar dira qu’elles ont des causes internes et externes. Pour lui, les causes internes résultent de la géographie du Mali qui est située au cœur de l’Afrique de l’Ouest et dont les frontières sont poreuses. “La géographie doit toujours déterminer la politique et l’histoire des Etats. Elle fixe les enjeux géopolitiques et géostratégiques qui permettent d’agir préventivement, en localisant et en identifiant à l’avance les événements susceptibles d’engendrer des périls. C’est pourquoi, entretenir une bonne politique de voisinage n’est toujours pas facile, surtout quand on sait que généralement, les Etats n’ont pas d’amis mais des intérêts“, a-t-il déclaré.
Bittar appelle à la gestion consensuelle du pouvoir
Comme problème interne, Bittar a regretté l’absence de la gestion consensuelle du pouvoir qui a fait ses effets dans l’apaisement de la crise sociopolitique. “Sans renier le pluralisme politique, notre pays a connu depuis des siècles la gestion consensuelle du pouvoir. C’est une démarche qui vise à éviter les exclusions, la mise à l’écart des démunis et des groupes vulnérables. Nous pensons que cette gestion consensuelle du pouvoir a permis de régler plusieurs problèmes dans notre pays. C’est pourquoi, nous appelons de tous nos vœux la classe politique à s’orienter dans cette démarche qui devrait nous permettre de demeurer nous-mêmes. Nous appelons, ici et maintenant, dans un élan sincère, ceux et celles qui partagent ces valeurs à se joindre à nous dans l’effort et dans le sacrifice, pour construire notre pays dans la paix, la sérénité et le dialogue”, a-t-il prôné, avant d’appeler les amis et sympathisants des anciens présidents Modibo Kéita, Moussa Traoré, Alpha Oumar Konaré, Amadou Toumani Touré et de l’actuel président Ibrahim Boubacar Kéita à l’union et à la solidarité, la main dans la main pour défendre et consolider la paix, la sécurité, protéger et préserver les fondements et acquis de la démocratie et de la République.
Pour les causes externes de la crise du Mali, Jeamille Bittar indiquera que le Mali est influencé par de nombreux courants dont les lointaines sources sont nées et entretenues parfois dans le tumulte de certains théâtres extérieurs où sévissent le terrorisme, l’intolérance, la xénophobie et le chaos. “Ce sont des vecteurs d’insécurité, souvent pernicieux, dont les agents essaiment avec des moyens technologiques équivalant parfois à ceux de nos Etats qui doivent développer des politiques de coopération dynamiques pour éradiquer, voire réduire l’insécurité. Aujourd’hui, l’on peut regretter pourquoi ces Etat n’ont pas agi ensemble à temps comme l’avait suggéré le président ATT. L’adversaire est connu et chacun de nos Etats constitue sa cible privilégiée”, a-t-il rappelé.
Front social : le MC-ATT appelle le gouvernement à dialoguer avec les partenaires sociaux
Préoccupé par l’embrasement du front social caractérisé par des cycles de grèves générales, le MC-ATT appelle le gouvernement à poursuivre le dialogue avec les partenaires sociaux et à ceux-ci de faire preuve de plus d’ouverture, compte tenu de la situation particulièrement préoccupante que notre pays traverse. Avant de clore, il a appelé toute la famille du Mouvement citoyen à se regrouper dans la ferveur de l’unité retrouvée. “Nous n’entretenons aucun à priori dans l’atteinte de ces objectifs. Espérant que cet appel sincère sera entendu, nous vous disons merci infiniment”, a-t-il espéré.
La cérémonie était agrémentée par des chansons de la cantatrice Sali Sidibé dont “Amadou y’a fo, Amadou y’a kè” qui a été fortement applaudie par les héritiers politiques d’Amadou Toumani Touré “ATT”.
Siaka Doumbia
Sankingba pense que ATT peut rester et continuer à peser l’arachide de Kaolack ou même apprendre à plonger avec le pêcheurs de l’océan Atlantique.
Apres 10 ans de pouvoir sans opposition qu’elle innovation peut-il apporter au Mali.
S’il pointe son nez, on va libérer son homonyme AMADOU HAYA SANOGO.
VIVE LA RÉPUBLIQUE
Gestion consensuelle du pouvoir? Quand on sait où cela a mené le Mali en 2012, on se demande bien ce que vautour a dans la caboche. Et comme d’habitude son seul projet politique c’est de ramener son mentor qui au final n’a rien demandé et partager le pouvoir pour continuer à voler le bas peuple.
Toi bittar il fau aller a dakar pour lui ramene…cest 1h du vol aller et 1h du vol retour.
Vous savez tous pourquoi votre président est au Sénégal. Vous deviez vous adressez à Maki Salle, Alassane Ouattara et Hollande pour savoir quand votre président doit pouvoir rentrer au Mali. Et puis il a encore suffisamment d’argent donc il peut dans ce pays et partager avec les sénégalais mais Hussein Habré n’est pas loin.
Comments are closed.