Placée sous la présidence du président du parti, Soumeylou Boubèye Maïga, elle a enregistré la présence des élus, les militants et sympathisants du parti, les membres du bureau exécutif et les partis amis et alliés.
« La confiance que l’Asma inspire et qui en a fait la troisième force parlementaire doit être renforcée pour qu’il devienne une force de rassemblement et de conquête ». Ces propos sont du président de l’Alliance pour la Solidarité au Mali-Convergence des Forces Patriotiques (ASMA-CFP), Soumeylou Boubèye Maiga (SBM), le samedi 22 juin 2019, dans la Salle Tiéntiguiba Danté de Ségou à l’occasion de la Conférence nationale de l’Alliance pour la Solidarité au Mali-Convergence des Forces Patriotiques.
La rencontre a drainé, massivement, membres du bureau politique national, députés, maires et conseillers communaux du parti. Les bureaux politiques des femmes et des jeunes étaient également représentés ainsi que nombre de conseillers nationaux, de secrétaires généraux de section ASMA de la région de Ségou, de militants et sympathisants venus mobilisés d’un peu partout pour prendre part au rendez-vous placé sous le signe de la « Lutte contre l’insécurité pour une cohésion sociale ».
Le président du parti a exhorté les militants au travail. Il a ensuite annoncé, dans un futur proche, la création d’une coalition avec l’ADEMA pour la conquête du pouvoir en 2023, mais avant le parti travaillera pour être la première force parlementaire au niveau de l’Assemblée nationale.
Parlant de la forte mobilisation sous la pluie, le président SBM a laissé entendre qu’elle est la preuve que l’ASMA est bel et bien représentée en 4è Région, avec 189 sur 841 conseillers, 5 députés sur 16, 10 des 38 maires, 1 conseiller national et 11 conseillers de cercle dont le président du conseil de cercle de Ségou.
Représentée par ailleurs dans l’ensemble des 622 villages des 30 communes du cercle de Ségou, l’ ASMA, selon son secrétaire général, demeure le parti le mieux implanté dans la région et n’a donc aucune raison de raser les murs. Et d’ajouter que son parti continuera «au quotidien d’accueillir des adhésions massives, sincères et sans condition ». Si la qualité des hommes qui animent le parti a facilité cette dynamique, l’honneur revient, à ses yeux, au pragmatisme, à la clairvoyance et à l’honnêteté de Soumeylou Boubèye Maïga qu’il n’a pas omis de saluer au passage. L’Asma-CFP est un grand parti attaché aux valeurs démocratiques et républicaines et orienté vers la culture de l’excellence, a-t-il expliqué.
Quant au président du parti Soumeylou Boubeye Maiga, il a d’abord motivé le choix porté sur la ville de Ségou pour abriter cette cérémonie historique. « Ségou a enregistré le plus de progrès en termes d’adhésions et de dynamisme », a-t-il justifié, allusion faite au bond spectaculaire de sa famille politique, une formation lilliputienne subitement devenue le grand fleuve vers lequel ruissellent tant de petits cours d’eau. Aux nombreux observateurs qui attribuent cette percée à ses fonctions de chef du gouvernement Soumeylou B Maïga répond : « je ne suis pas Premier ministre, mais nous continuions d’enregistrer des adhésions. Nous continuions d’accueillir des députés ». Et de laisser entendre au passage que l’Asma inspire confiance « parce qu’il travaille à rassembler tous les Maliens autour de ce qui leur est commun, dans l’intention de progresser, dans la justice et la solidarité » quand ses détracteurs cherchent des boucs émissaires pour dissiper leur faiblesse.
Parlant de la présidentielle de 2013, il rappelé que « l’ASMA a décidé soutenir IBK avec conviction ». Ces convictions en 2019, restent intactes, selon son président qui a aussitôt renouvelé sans ambigüité son soutien au Président IBK, à son Premier ministre et son gouvernement. Et de préciser au passage « Notre parti n’a rien jamais demandé de contrepartie, par ce que pour nous servir le pays est une dette permanente, que nous allons honorer.
Au sujet de la situation actuelle du pays, l’ex-Premier ministre invite les Maliens à travailler dans l’unité, au risque de cautionner la disparition du pays. Et, à l’instar de beaucoup de Maliens, Soumeylou Boubèye Maïga estime que les violences au Centre ne sauraient être motivées par des divergences identitaires et invite par conséquent les Maliens à éviter le piège de l’ennemi.
Seydou Diamoutené