Rentrée politique de la fédération RPM du district de Bamako : L’accord politique et le dialogue inclusif au cœur des débats

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Placée sous la présidence de Bocary Tréta, président du RPM, la cérémonie a massivement drainé dans les rangs des personnalités les plus influentes du parti présidentiel. Du rendez-vous étaient le président de la fédération du District, Mamadou Frankaly Keita, les présidents des jeunes et femmes Tisserands rspectivement, Moussa Timbiné et Mme Djiré Djénébé Diarra, entre autres. Le conclave n’a pas moins mobilisé parmi les députés du parti présidentiel, les conseillers nationaux, les militants et sympathisants de la capitale.

La cérémonie, comme de coutume, a débuté par l’hymne du parti, suivi d’une série d’interventions dont le ton a été donné par l’ancien ministre de l’Energie. Mamadou Frankaly Keita, il s’agit de lui, a situé l’événement sans son contexte en mentionnant notamment la persistante de la crise multidimensionnelle qui se répand du nord vers le centre avec son cortège de nombreuses victimes militaires et civiles. Et de rappeler au passage que la conférence intervient dans le sillage des troisièmes assises de l’Ensemble Pour le Mali (EPM) sanctionnées par des recommandations que les militants RPM ont l’opportunité de s’approprier ainsi que les propositions pertinentes que le Bureau Politique National y a faites sur moult questions de préoccupation nationale.

Le président de la Fédération du District a ainsi perçu la conférence comme un espace idéal d’échanges, d’incubations d’idées et de propositions à verser dans les débats futurs. C’est pourquoi, expliquera-t-il, la fédération du District de Bamako a décidé d’orienter les intérêts sur l’Accord politique de gouvernance et le dialogue politique inclusif.

Par ailleurs, l’occasion est tout indiquée pour dérouler la notoriété politique du parti présidentiel ainsi que les performances électorales engrangées dans le District de Bamako où le RPM dispose de 65 élus communaux sur 262, de la moitié des maires et de 5 députés sur 14. S’y ajoute, en outre, la réélection du président Ibrahim Boubacar Kéita avec plus de 67,10%.

Ces éloquents indicateurs ne sauraient occulter, selon Mamadou Frankaly Keïta, les énormes difficultés qui ont pour noms : l’oisiveté des jeunes en partie due à la faible promotion des cadres, ainsi qu’une certaine dégradation de la cohésion au sein du parti.

Le patron de la fédération a ainsi encouragé ses camarades à l’observance des valeurs fondatrices du parti en vue d’être au rendez des énormes défis dont la poursuite de l’œuvre de renforcement et d’ouverture du parti, son animation au niveau des structures de base, etc. «Aujourd’hui plus que jamais, nous devons regarder devant nous et faire confiance en l’avenir qui est plein d’espoir», a lancé Mamadou Frankaly pour galvaniser les troupes.

Et le président du RPM, Bocary Tréta, d’enchainer en mentionnant que «la place de parti leader a été acquise à la sueur du front» et qu’une performance se mérite. Il invitera, à cet effet, la fédération à plus d’organisation, de méthode afin d’être plus efficace dans la sphère politique malienne, surtout que la conférence se tient à une période particulière de la vie de la nation. A ses yeux, en clair, la solution à la crise malienne passe par un nécessaire dialogue inclusif entre Maliens, auquel tient le président de la République. De quoi légitimer  par ailleurs le choix des responsables de la fédération d’inscrire la question au chapitre de la conférence.

Amidou Keita

 

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1 commentaire

  1. Le Dr Treta raconte des histoires. IBK a été élu en 2013 dans une crise multidimensionnelle . Il s’est engagé à reconquérir les régions du nord sous occupation des séparatistes . Il n’a rien fait , bien au contraire c’est avec lui que la crise a pris une proportion inquiétante jamais connu, avec ces massacres massives de populations civiles aux mains nues, au nord , au Centre , à Bamako et partout. C’est sous IBK que le Mali a perdu la ville et la région de Kidal. Il est sans vision, sans resource humaine , qui expliqueraient une instabilité du gouvernement l’obligeant à faire un pilotage à vue. Pourquoi initier un dialogue politique qui ne va déboucher que sur la partition du pays ? Vous voulez procéder à la révision constitutionnelle sur injonction de la France , elle ne se fera pas tant qu’il restera un seul patriote malien. IBK en prenant les fonctions de Président de la République , il hérita d’un Mali entier , aujourd’hui avec son laxisme , le Mali compte les régions de : Kayes, Koulikoro, Senou , Sikasso et le District de Bamako. Au lieu de dialoguer pour récupérer les régions perdues, vous nous timpaniser avec ce faux problème , qui n’est d’autre que la pression de la France qui tient à satisfaire aux revendications séparatistes des bandits armés .

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