Rentrée politique de la convention pour la renaissance : Alerte sur une transition interminable

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C’est donc sous le signe de l’alerte de l’opinion que la Convention pour la Renaissance Faso Gnètaga avait placé la présente rentrée politique. La Conférence de presse tenue à l’occasion ce samedi 1er septembre 2012 au siège du parti a permis au Secrétaire général Ousmane N’Diaye et son équipe de réaffirmer leur ligne politique.
Depuis l’éclatement de la crise sociopolitique dans notre pays, c’est la première fois que la CR/Faso Gnètaga se prononce. C’est pourquoi le SG N’Diaye dans son exposé liminaire a dénoncé l’actuel gouvernement de transition qui pour lui n’est pas la réponse appropriée à cette crise. Pour lui, la classe politique était dans une logique de partage de gâteau. C’est pourquoi l’on s’est retrouvé avec plus de 800 CV pour la constitution du gouvernement heureusement que la CR n’a envoyé aucun CV.
C’est justement sur ce gouvernement de transition et le consensus qui le sous-tend que la CR a focalisée cette rentrée politique. En effet, le SG Ousmane N’Diaye alerte l’opinion publique nationale sur l’énorme risque que couvre la transition. En fait, l’adhésion de l’ensemble des forces politiques fait craindre une unanimité synonyme de transition interminable. C’est donc l’absence de voix discordante qui inquiète le CR, le parti s’inquiète de voir les acteurs tournés en rond. La CR est donc formelle, ce gouvernement n’a rien d’union nationale, c’est un assemblage de personnalités.
Bien évidemment que la CR veut conquérir le pouvoir et l’exercer mais seulement le pouvoir donné par le peuple. C’est pourquoi le parti pense qu’il faut déjà commencer à préparer les élections à travers l’établissement d’un fichier correct, “ce travail, on peut commencer à le faire au sud”, a dit M. N’Diaye.
Il est important de préciser que la CR/ Faso Gnètaga a été créée en 2009 pour porter l’idéal de changement pour la jeunesse de notre pays. Ainsi donc, au-delà de ces objectifs la CR mène ce combat supplémentaire d’alerte sur les dérives qui bloquent le pays. Si l’on avait écouté la CR peut être le 22 mars 2012 n’aurait jamais eu lieu.
Pour la CR il est temps qu’on arrête les mesquineries pour nous atteler à l’essentiel et sauver le pays de l’humiliation qu’il fait aujourd’hui l’objet.
Youba KONATE

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