Le parti Convergence pour le Développement du Mali, (CODEM) vient de faire sa rentrée politique en commune VI. Une rentrée pas des moindres, mais avec l’adhésion d’un jeune politique, épine dorsale en commune VI. Seydou Amadou Touré, désormais, ancien Secrétaire Général de la Section jeunesse Adema en Commune VI et Conseiller à ladite mairie a regagné la grande famille, majoritairement composée de jeunes, qui lutte inlassablement pour le changement générationnel.
Le stade municipal de Sogoniko, c’est le lieu choisi par les militants de la Convergence pour le Développement du Mali(CODEM), le samedi 15 décembre, pour leur rentrée politique en commune VI. Une rentrée, en plus de la simple ferveur habituelle a été marquée par l’adhésion d’un jeune de sérail. En la personne de Seydou Amadou Touré, considéré comme l’épine dorsale de la jeunesse dans ladite commune.
Prenant la parole en premier, le Secrétaire Général de la section CODEM de la Commune VI, M. Inzan Coulibaly dira que « depuis la création du parti en mai 2010, c’est la première fois que le peuple se retrouve dans une ferveur festive dans sa commune. Cette rentrée est symbolique. Avec l’adhésion de M. Seydou Touré, conseiller à la mairie de la Commune VI. » Au dire de M. Inzan, M. Touré a bien choisi, avec son entrée dans un cercle qui s’élargit sans se déformer, ni se briser. « Comme le président du parti, Housseïni Amion Guindo aime si bien le dire, il n’y a ni de militants de première heure ni de dernière heure dans la CODEM », a-t-il rassuré M. Touré.
« La quenouille tourne et son volume ne cesse de s’augmenter. Sur 27 listes lors des communales passées, la CODEM est arrivée en 6ème position. Pour les échéances, communales et législatives, on aura la mairie et des députés », a-t-il promis. « Car l’arrivée de M. Touré est comme d’adhésion de plus de 80% de la jeunesse de la Commune VI dans la grande famille. »
Pour Mandjou Djiré, un compagnon de lutte à M. Touré, « avec cette adhésion nous allons remporter la bataille. Pas de coalition, que ce soit en communal ou en députation. Et nous rassurons Housseïni Amion Guindo, notre président, qu’il sera le président de la République suite aux échéances présidentielles à venir. »
Quant à Madou Barry, Secrétaire Général de la section jeunesse en commune VI, il dira qu’ils mènent des activités diverses en vue de faire augmenter les acquis du parti. « Votre arrivée est un signal fort. Considérez-vous à partir de cet instant dans le parti, comme un poisson dans l’eau. »
Le Secrétaire Général, du bureau national des jeunes CODEM, Moussa Kanta, quant à lui estime qu’aujourd’hui, « la force d’un parti politique résulte de sa majorité dans la jeunesse. La force de la CODEM, c’est la jeunesse. Son président est jeune, le parti est majoritairement jeune et vous, vous l’êtes également», a-t-il affirmé. Avant d’ajouter : « vos choix ne sont pas fortuits et riment avec notre engagement lors du congrès du parti à Sikasso : l’élargissement à la base. Dans notre famille, seule la compétence compte. Nous devons nous unir et arracher notre place.»
La CODEM est un parti d’avenir
M. Seydou Touré explique son adhésion à la CODEM par plusieurs raisons. Pour lui cette cérémonie consacre leur engagement et détermination (lui et sa base) sans faille pour bâtir ensemble un Mali démocratique et libre. Cela marque aussi leur adhésion officielle à la CODEM. « Par ce qu’ils : partagent les même idéaux que la CODEM ; croient en eux-mêmes et au Mali ; et par ce que la CODEM est un parti d’avenir et qu’ensemble ils œuvrent pour plus de justice, de solidarité, d’équité, d’égalité de chance. »
« Vous nous aviez instruit d’installer et de renforcer le parti dans le district de Bamako, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, c’est une marque de confiance et d’estime. Nous ne ménagerons aucun effort, aucun sacrifice ne sera de trop pour mériter cette confiance. » A remercié cette considération à leur égard. »
« M’adressant à mes camarades jeunes, sachez que l’étude géopolitique de la politique intérieure de notre pays prouve à suffisance que le rapport de force est très favorable à la jeunesse du Mali. Nous devons croire d’abord sur nos propres forces. Nous devons avoir confiance à nos capacités, intellectuelle, physique et morale. C’est à ce seul prix que nous parviendrons à relever les défis qui nous attendent et du coup combler les attentes et l’espérance du peuple malien », a-t-il lancé à l’endroit de la jeunesse.
« Le chemin est parsemé d’embuches, nous aurons certes des obstacles et handicaps à franchir, mais sachons raison garder, gardons toujours le profil bas, nous devons comprendre que les autres partis politiques et classe politique dans son ensemble sont certes nos adversaires sur la scène politique mais ne pourront en aucun cas être nos ennemis, ils rendent comme nous un grand service à la nation et méritent respect et considération », a conclu M. Touré.
L’urgence du tournant générationnel
Au constat du président du parti CODEM, Housseïni Amion Guindo, cette cérémonie qui les réunit marque la convergence de la jeunesse Malienne pour l’avènement d’un Mali démocratique, fier et débout. Elle affirme aussi la naissance et l’affirmation d’un patriotisme de nouvelle génération. Et en ce sens sans prosélytisme qu’ils souhaitent enfin la bienvenue à ceux qui croient, comme eux en l’urgence du tournant générationnel
La quenouille de la CODEM ne cesse de grandir par l’arrivée massive de sang neuf au sein du parti. Un acte, selon M. Guindo, qui prouve un patriotisme de nouvelle génération. Car le grand défi du temps, le grand enjeu de l’avenir est celui de la liberté et du bien être collectif.
Au-delà de la politique, M. Guindo a une forte préoccupation quant à la libération des régions sous occupations des bandits. Ils estiment pour cette cause, que la jeunesse du Mali a une lourde responsabilité de rétablir la dignité de l’histoire du Mali. Et pour cela, il se dit confiant et certain que le Mali a les ressources nécessaires pour reconquérir l’intégrité territoriale.
A l’en croire, le défi du siècle est celui de la mondialisation et de la sécurité ; car aucun pays ne peut traiter isolement la question du banditisme et du fanatisme transnational. Donc la gravité de l’heure impose un dépassement des querelles partisanes ou d’obédience car : car ce qui est en jeu, c’est notre histoire, notre culture de tolérance ; notre présent, notre désir de vivre ensemble ; notre avenir et celui de nos enfants.
Boubacar Yalkoué