Rentrée politique de la Codem en commune VI : Naissance et affirmation d’un patritisme générationnel

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La section 6 de la jeunesse du parti Codem a procédé à sa rentrée politique, le samedi dernier. L’événement, présidé par Housseïni Amion Guindo, président du parti, était couplé avec l’adhésion de Seydou Amadou Touré dissident de l’Adéma-Pasj, au parti de la quenouille.

Housseini Amion Guindo

Samedi 15 décembre, le parti Convergence pour le développement du Mali (Codem) a enregistré une adhésion de taille, celle de Seydou Amadou Touré, désormais ex-dignitaire de l’Adema-Pasj et directeur du protocole du maire du district de Bamako. C’était à l’occasion de la rentrée de la jeunesse Codem de la commune VI.
Sont intervenus, tour à tour, Inza Coulibaly, secrétaire général de la Commune VI, qui a souhaité la bienvenue aux nombreux invités qui ont fait le déplacement, Mandjou Djiré, secrétaire général de la jeunesse de la commune VI, qui demande à son parti d’aller aux élections seul, sans alliance ni négociations, Moussa Kanta, secrétaire général de la jeunesse Codem, qui a réaffirmé la nécessité de mobilisation des jeunes afin d’assurer à la Codem une victoire totale aux prochaines échéances électorales. Ces différents intervenants seront suivis par Seydou Amadou Touré et Housseïni Amion Guindo.
Pour le nouveau militant du « parti de la quenouille », son choix s’explique par les convergences de vue, d’idéaux, de vision, et le sens de la justice, de la solidarité, de l’équité et d’égalité de chances qu’il partage avec la famille politique de Housseïni Amion Guindo. Il partage également avec la Codem, la devise de ce parti selon laquelle il faut compter d’abord sur ses propres forces, avoir confiance en ses capacités intellectuelles, physiques et morales. Dans son discours d’adhésion, le transfuge du Pasj a tenu à rendre un vibrant hommage à la « clairvoyance » et au « sens élevé de la responsabilité » du président de la Codem.
En retour, Housseïni Amion Guindo a salué la « convergence de la jeunesse malienne pour l’avènement d’un Mali démocratique’ fier et debout», une convergence qui fait que, depuis quelques temps, « la quenouille de la Codem ne cesse de grandir par l’arrivée massive de sang neuf au sein du parti », marquant ainsi la nécessité d’un tournant générationnel vers la naissance et l’affirmation d’un patriotisme de nouvelle génération. Cela est d’autant plus urgent que, selon le président de la Codem, le Mali affronte en ce moment deux grandes difficultés : le rétablissement de l’intégrité de notre territoire et l’organisation d’élections incontestables. Et c’est à la jeunesse, quintessence du parti Codem, qu’il revient de relever ces défis afin de rétablir la dignité de la patrie. Toutefois, le président Guindo reconnait que, même si le Mali a les ressources nécessaires pour reconquérir son intégrité territoriale, aucun pays ne peut traiter isolément la question du banditisme et du fanatisme transnational, d’où la mondialisation de la sécurité. Aussi, face à la gravité de la situation, il est temps de dépasser les querelles partisanes ou d’obédience, de se mobiliser pour un idéal commun d’un Mali uni, laïc et démocratique afin de préserver « notre histoire, notre culture de tolérance, notre présent, notre désir de vivre ensemble, notre avenir et celui de nos enfants ». Pour ce faire, le Mali a besoin de l’accompagnement de la communauté internationale et de toutes les bonnes volontés du monde entier.
Cheick Tandina

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