Remercier la presse malienne et s’exprimer sur les grands dossiers du moment afin d’éclairer l’opinion publique sur sa position, c’était l’objectif d’un déjeuné de presse organisé samedi 5 avril au Parc national du Mali par la Convergence pour le développement du Mali (Codem).
Ce déjeuner a été une occasion pour la Codem de s’exprimer sur plusieurs sujets comme les élections communales de 2014, la création de la Haute cour de justice, affaire dite Tomi. Les premiers mots du président de la Codem ont été adressés aux médias maliens. Cela pour les remercier pour leur implication auprès de la Codem tout au long des élections présidentielle et législatives. Elections au cours desquelles la Convergence pour le développement du Mali a pu se hisser à la 5e place sur l’échiquier politique du Mali.
Parlant de l’implantation et la consolidation du parti, le président Housseyni Amion Guindo a annoncé des visites très prochaines de la direction du parti dans les sections à travers le pays. Il invite les autorités à tout mettre en œuvre pour non seulement la bonne tenue des élections communales, mais aussi réunir les conditions pour une participation massive des déplacés du nord du Mali. Si la Codem partage le report de ces élections en raison du retour des déplacés du nord, la relecture de la loi électorale et la nouvelle politique de la décentralisation, elle pense que tout doit être mis en œuvre afin de s’assurer de la tenue de cette échéance. La Codem suggère au ministère de l’Administration territoriale d’insuffler un sang nouveau au cadre de concertation des partis politiques pour que la classe politique soit informée de l’évolution des préparatifs. Elle salue par ailleurs l’installation de la Haute cour de justice qui ne peut que renforcer notre démocratie et combler un vide juridique.
Concernant les révélations du journal Le Monde sur le président de la République Ibrahim Boubacar Keïta dans l’affaire dite Tomi, Housseyni Amion Guindo dit avoir lu le journal comme les autres et que le chef de l’Etat a décidé de donner une suite juridique à cette affaire. Et, selon lui, s’il y a une suite politique à donner à cette affaire, la majorité présidentielle se réunira pour prendre une décision. Le déjeuné de presse a été agrémenté par des prestations de l’Ensemble instrumental du Mali.
André TRAORE
