Remontés à bloc contre le président de l’AN qui s’opposerait à certaines pratiques malsaines et dégradantes, des collègues à lui, membres pour la plupart de la majorité présidentielle, travailleraient à sa perte, à la perte de son leadership sur l’institution. Y arriveraient-ils ?
Jamais depuis la conversion de notre mode de gouvernance du monopartisme au pluralisme, en 92, sous Konaré, avec Aly Nouhoum Diallo au perchoir, un parlement dans sa majorité, ne s’était ligué contre son président, jamais même au plus fort de la crise politique qui secoua le premier mandat du Président Konaré. L’assemblée nationale du Mali, à travers certains élus de la majorité présidentielle, se sont jurés de destituer leur président. Une tentative unique dans les annales de l’institution. Mais, que faire, lorsque, des intérêts perfides sont en jeu. L’action gardien du temple, l’honorable Issaka Sidibé, dérange ces élus qui ne pensent que business dans un pays qui se cherche, et cherche comment se sortir des difficultés qui sont les nôtres, depuis 2012. Issaka Sidibé, au vu et su de tous, là-bas à Bagadadji, s’érigerait en barrière, celle qui dit niet aux affaires, contrairement à l’orthodoxie. Qu’est ce qu’un honorable député, cherche dans les marchés quand, il est attendu sur le terrain de l’initiation des projets de lois pour le compte des milliers de personnes qu’il est censé représenter. Sur le terrain aux côtés du gouvernement pour témoigner de la sincérité des actes posés au profit des populations, contre les mauvaises actions de l’exécutif.
Que non, il semblerait, que lorsqu’on est député à l’AN, notamment de la majorité, on se donne des prérogatives, celles d’obtenir des faveurs indues et lorsqu’en haut, sur le perchoir, le collègue élevé à cette haute dignité s’oppose. Voilà la faute du Président de la l’AN du Mali, celle pour laquelle, sa tête, pardon son écharpe est mis à prix, à prix d’or. Il doit quitter parce que, son intransigeance et
son refus de compromission s’interpréteraient comme une incompétence, un manque de charisme.
A suivre
Sory de Motti