Crée à la surprise générale en 2010, le Parti pour le Développement Economique et la Solidarité (PDES), travers une crise majeure qui risque de l’emporter au fur et à mesure que nous nous approchons de la présidentielle de 2012. Et pour cause, le travail fractionnel au quel se livre son Président, M. Ahmed Diané Séméga, non moins Ministre des Transports et de l’Equipement, qui semble-t-il nourrie des ambitions présidentielles bien que le Chef de l’Etat ait mis en, garde tous ceux qui ont de tel désir.
La mise ne place du bureau du PDES (77 membres) a été accueilli avec ferveur pour les supporters des œuvres du Président de la République. Le PDES qui n’est que son ombre contrairement à ce qui se dit ça et là, n’a pas fini de mettre en place ses structures à fortiori se préparer pour la présidentielle de 2012. Du coup, « ce sont des associations et autres clubs de soutien à certains membres en l’occurrence à Jeamille Bittar qui crée des grincements de dents dans les rangs du bureau national drivé par Ahmed Diané Séméga », nous confie un militant. « Séméga n’est pas un homme de terrain. Il est autoritaire et n’en fait qu’à sa tête. Par exemple, le meeting qu’il a animé à Nioro du Sahel, il n’a pas associé le bureau national. C’est son cabinet qui a préparé l’évènement. C’est ce qui explique le boycotte de la majorité des cadres du parti de l’évènement. Pire, nos sources font état « du mépris de Séméga envers ses camarades qui pour les informer a préféré envoyer des SMS », nous confie un cadre du parti. Où est le sérieux ? », martèle notre interlocuteur. Aussi, les partielles de la commune IV ont vu un proche à Séméga qui se trouve être un « ami » a géré de façon opaque les 60 millions qui étaient destinés à la campagne des candidats du parti. La suite est connue.
Le torchon brûle entre Séméga et Bittar…
Le torchon brûle de nos jours entre Séméga et son premier vice président, M. Jeamille Bittar dont « la popularité au sein du parti va en crescendo », remarque un supporter.
En tout cas, au PDES, rien n’est fait pour éviter le clash qui risque de coûter très cher à ce parti. A en croire nos informations, les cadres du parti reprochent à Séméga la violation de certains principes sacrosaints au sein du parti dont le respect, la considération, le respect des directives du Chef de l’état. Hors, des informations concordantes font état de l’ambition de Séméga à se battre pour être candidat du parti à la présidentielle de 2012 en porte à faux des instructions du Président de a république. « C’est ce qui explique son meeting de Nioro du sahel la semaine dernière. Il constitue sa rentrée politique », explique un baron du parti qui est très étonné de la conduite ces derniers temps de leur président. Comme o peut le constater, le torchons brûle au PDES contrairement à ce son président veut faire croire. Et ce militant de préciser en ces termes : « Séméga est fort clos. Il ne peut pas et en saura être candidat de notre parti puisqu’étant dans le gouvernement. Et si cela devait se faire, ce sont les militants qui désigneront notre candidat. Ni Séméga, ni Modibo Sidibé ne seront le candidat du PDES », martèle cet autre baron. L’implosion du parti n’est qu’ne question de jour à en croire nos sources.
Bokari Dicko