La mauvaise foi manifeste des transfuges du PSP
Profitant de la suspension de Mamadou Sory Gano, de Bamoye Sory Traoré (maire de Djenné), Boacar Boura Bah, Habi Diallo et de Baba Sébétao, Kolourou en complicité avec A.T. Bah, se précipita pour mettre en place des sous-sections parallèles. Mais lors la médiation menée par les membres du comité exécutif avaient obtenu avec les deux parties, que le renouvellement de ces sous –sections soit repris avant les échéances communales d’Avril prochain. Finalement sur les 12 sous-sections, il a été convenu de renouveler seulement celles de Sofara, Djenné, Mougna et Kéké. Malgré les démarches des partisans de Gano, rien n’y fit pour aller au renouvellement de ces sous-sections concernées. Et du coup certains militants ont tout simplement quitté le parti pour rejoindre l’URD. C’est le cas de la sous-section de Moura où tous les responsables et militants ont démissionné collectivement la semaine dernière.
La balle est dans le cas du C E ADEMA
Au vu des nouvelles tournures, le comité exécutif doit vite agir sous peine de voir leur parti disparaitre à Djenné. En effet il n’est un secret de polichinelle pour personne que les transfuges du PSP n’ont aucun poids à Djenné, à Mougna, à Kéké et à Sofara. Or ce sont ces localités qui détiennent le plus grand nombre d’électeurs dans le cercle de Djenné. Pour les jeunes de ses quatre sous-sections ces transfuges du PSP arrivés en 2010 qui se réclament militants du parti de l’Abeille se réunissent toujours au siège du RPM. Pour le trésorier de la sous-section de Sofara, Ladji Gabon, ils ne sont que cinq personnes qui veulent prendre en otage notre parti. « Nous disons que ces gens sont en mission pour faire disparaitre notre parti et nous ne nous laisserons pas faire. Si le comité exécutif veut que l’ADEMA existe à Sofara, il faut qu’il agisse car les échéances communales arrivent à grand pas. Nous n’allons pas laisser notre parti aux mains des célibataires et à des farfelus qui ne connaissent même le sens de responsabilité » a-t-il ajouté. C’est dire que la balle est désormais dans le camp du comité exécutif pour mettre fin à cette crise qui ne dit pas son nom.
Saïd