Pour éviter que son congrès se tienne durant la période du carême (jeûne du ramadan), dont le début est annoncé pour le 28 ou le 29 juin prochain, les premiers responsables de l’URD viennent de reprogrammer cette importante rencontre au samedi 21 et dimanche 22 juin 2014. La rencontre permettra au leader de l’opposition malienne, Soumaïla Cissé de prendre les rênes du parti mais aussi aux participants de mettre sur pied un nouveau bureau exécutif national.
Absent du pays depuis quelques semaines, l’ancien président de la Commission de l’UEMOA, l’honorable Soumaïla Cissé est attendu ce week-end à Bamako pour accélérer les préparatifs du congrès du parti. Précédemment fixées au 28 juin, les assises vont se tenir finalement les 21 et 22 juin prochains. Ceci parce que le début du mois de ramadan se situerait entre le 28 ou le 29 juin. Le Secrétaire général du parti, Lassana Koné vient de signer une lettre circulaire adressée à toutes les sections pour les informer de la tenue de ces assises de façon anticipée une semaine plus tôt. Déterminés à faire de cette rencontre une fête populaire de remobilisation et de renforcement du parti, les responsables de l’URD ont jugé qu’il n’est pas bien de la tenir durant le mois du jeûne musulman.
Il faut préciser que les dirigeants du parti vert et blanc comptent battre le record du rappel des troupes pour se donner le courage et la détermination de s’assumer dans l’opposition durant ce quinquennat d’IBK. C’est dans ce sens que le congrès va rassembler des délégués venus des 55 sections du Mali et des 26 sections de l’extérieur.
Insuffler du sang neuf auBEN
Par ailleurs, ces assises seront l’occasion de remembrer l’organe dirigeant du parti avec le départ à la retraite politique du président Younoussi Touré, qui va certainement remettre le témoin à Soumaïla Cissé, dans la perspective des communales de la fin du dernier trimestre 2014, mais aussi de la présidentielle 2018. Dans cette optique, on annonce que la direction du parti devrait s’offrir une cure de jouvence avec probablement l’entrée de jeunes cadres comme Dr Madou Diallo, l’actuel président du mouvement national des jeunes, Moussa Séye Diallo, Timothée Dotégué Daou, etc. Certains cadres du BEN, Me Demba Traoré (ancien ministre durant la transition), l’ancien ministre et actuel député et vice-président de l’Assemblée nationale, Amadou Cissé pourraient être promus…
En effet, selon certaines sources, pour son engagement et le dynamisme dont il a fait montre avec son bureau (des jeunes) lors des dernières élections générales, l’actuel Secrétaire général de l’Assemblée nationale pourrait être proposé à un poste de vice-président ou de secrétaire général du parti de la poignée de mains. Cela ne devrait pas être de la mer à boire dans la mesure où certains membres du bureau sortant ont montré leur limite en terme de capacité de mobilisation et d’assise réelle sur leur base. A cela s’ajoute le cas des cadres qui, sous le poids de l’âge, doivent faire de la place aux jeunes en vue de se conformer à la dynamique nouvelle de changement du pays.
Renforcer l’opposition
Enfin, le congrès sera certainement l’occasion de relire les textes du parti en vue de tenir compte de la dynamique de rassemblement que ses premiers responsables ont amorcé vis-à-vis d’autres formations politiques sœurs. On parle de l’UMAM de Jeamille Bittar, de la FCD de Djibril Tangara, du PRVM Faso Ko, du PDES d’Ahmadou Abdoulaye Diallo et du PS Yelen Kura d’Amadou Koïta. Sans compter que les partis phares de l’opposition, dont l’URD, le PARENA, les FARE, projettent de mettre sur pied un bloc commun pour mieux se constituer en alternative pour le peuple malien.
Un parti bien implanté
Rappelons que l’URD est aujourd’hui le parti majoritaire de l’opposition parlementaire avec 18 députés à l’Assemblée nationale. Il compte, sur l’ensemble du territoire national, 2 264 élus locaux dont 187 femmes et 197 maires. Il faut ajouter que l’URD se réunit en congrès ordinaire tous les quatre ans. Participent à ces assises le Secrétaire général de chaque sous-section ou son représentant par ordre de préséance, le Secrétaire général de chaque section ou son représentant par ordre de préséance, les membres du bureau exécutif national, des membres de la commission nationale de contrôle financier, les membres de la commission nationale de conciliation et d’arbitrage, les députés, les conseillers nationaux du parti, les présidentes des sections du mouvement des femmes, des présidents des sections du mouvement des jeunes ; les sections des Maliens de l’extérieur seront représentées par un à cinq délégués. Les ministres membres du parti prennent part au congrès avec voix consultative.
Bruno D SEGBEDJI
va voir ailleurs avec ton opposition
Soungalo est un mafieux, il a tué le parti dans la commune. Pendant les elections passées, il a geré avec ses proches ignorant les militants et structures du parti. Meme les frais de Sotrama ont ete detournés par lui et ses proches, qu il dégage de la section. Il a ete dernier dans quartier qui est Torokorobougou.
En commune V, seuls ceux qui sont proches de Soungalo Traoré secrétaire général de la section avaient eu la fameuse lettre du BEN. Tout ça pour mieux se préparer et avoir la section à l’insu des autres membres de la section surtout aujourd’hui on vit un moment tres penible dans l’histoire de la section V URD de la commune V à cause du comportement peu orthodoxe de Soungalo Traoré candidat malheureux aux elections legislatives passées.
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