Du 9 au 10 mai dernier, les élus de la Nation étaient de retour sur les bancs pour se familiariser avec les Technologies de l’information et de la Communication (TICs), afin de renforcer la gouvernance démocratique.
C’était au cours d’un séminaire organisé par le NDI, avec l’appui financier de l’USAID, en collaboration avec l’Assemblée nationale. L’ouverture de la rencontre était présidée par le 3ème Vice-président de l’Assemblée nationale, l’Honorable Amadou Cissé, en présence du Directeur résident du NDI au Mali, Badié Hima.
Au cours de ce séminaire, des personnalités comme l’ancien Président du Parlement canadien, John Bosley, l’ancien ministre Daba Diawara et le Directeur de la communication, de l’information et de la documentation de la Place de la République, Amadou Baba Wagué ont présenté diverses communications.
Les parlementaires maliens ont ainsi pris connaissance d’importants thèmes, comme «Les principales fonctions du Parlement», «La présentation de la Direction de la communication, de l’information et de la documentation de l’Assemblée nationale» et «La gouvernance démocratique».
Les participants ont également réfléchi sur comment les TICs peuvent les aider à remplir leur mission de parlementaires, en ce qui concerne l’Assemblée nationale en tant qu’institution, et de députés en tant que représentants de la Nation.
Cette session de formation intervient au moment où l’Assemblée nationale entame sa mue en matière de technologies de l’information.
En effet, l’Hémicycle est en train de boucler les essais d’une radio parlementaire, d’actualiser son site Web, de dynamiser sa page Facebook et de rédiger un numéro spécial de sa revue, Jama.
D’où ces interrogations du 3ème Vice-président de l’Assemblée nationale à l’ouverture des travaux: «sommes-nous suffisamment préparés à utiliser ces outils, qui sont stratégiques dans nos rapports avec nos concitoyens? Savons-nous assez que ces outils sont susceptibles d’améliorer nos rapports avec nos mandants?».
En réponse, l’Honorable Cissé a martelé qu’il fallait franchir le pas et «sortir de notre microcosme pour savoir communiquer avec la population, avec nos mandants, sur ce que nous faisons à l’Assemblée nationale. Nous devons expliquer, expliquer encore, le rôle du député, le sens d’une loi».
Avant de conclure que le Parlement devait dorénavant résolument s’inscrire dans la dynamique de la réconciliation nationale et de la résolution des conflits, afin de contribuer à la cohésion sociale.
Youssouf Diallo
