Hier, jeudi 11 janvier 2018 dans l’après midi, le premier ministre, Soumeylou Boubèye Maïga a rencontré l’opposition politique au siège du cabinet du chef de file de l’opposition sis au quartier Badalabougou de Bamako. L’objet de cette rencontre était d’échanger sur les grandes préoccupations de l’heure dont la tenue d’élections crédibles et transparentes à date constitutionnelle, la nécessité de trouver un moyen adéquat pour ramener la sécurité sur toute l’étendue du territoire du Mali et bien d’autres sujets essentiels pour la vie de la nation.
Parmi eux, nous pouvons citer, Tiébilé Dramé du Parena, Amadou Thiam de l’Adp-Mali, Souleymane Koné des Fare Anka Wuli, Djibril Tangara du FCD, Aboubacar Sidiki Fomba, du parti Adpm Mamadou Oumar Sidibé du PRVM-Fasoko. Cette rencontre qui a porté sur les grandes questions de la nation a duré 1 heure de temps. A l’issue de la rencontre, le chargé à la communication du cabinet du chef de file de l’opposition, Nouhoum Togo du parti Pdes a fait savoir que le PM était venu saluer l’opposition.
« Nous avons profité de l’occasion pour parler des grandes questions de la nation. Pour nous, il faut prendre des dispositions pour gérer l’essentiel. L’essentiel se résume en deux choses : l’aspect sécuritaire et la tenue d’élections crédibles transparentes. Pour nous, au niveau de l’opposition, pas question de report, pas question de transition », a-t-il dit. A l’en croire, l’opposition a invité le chef du gouvernement à user de tous les moyens pour l’audit du fichier électoral et créer les conditions idoines pour qu’il y’ ait des élections à date constitutionnelle.
« Nous sommes fermes là-dessus, pas question de transition. Au niveau de l’opposition, nous avons dit qu’il faut que la date constitutionnelle soit respectée. Nous pensons que la transition va nous mettre en retard », a déclaré Nouhoum Togo. A l’en croire, le PM a dit qu’il a un plan de sécurisation. A ses dires, Soumeylou Boubèye Maïga a été invité par l’opposition à mettre en œuvre ce plan de sécurisation du Mali. Par ailleurs, l’opposition opte pour des discussions concrètes car selon elle, la rencontre cadre de concertation classe politique-administration territoriale, a montré ses limites.
Aguibou Sogodogo
Je ne saurai le dire: la montre à la cheville!
Comments are closed.