Le parti des Forces alternatives pour le renouveau et l’émergence (Fare) vient de confirmer sa participation à l’opposition. Pour illustrer cela, Modibo Sidibé, président des Fare, a rencontré le 16 avril son camarade politique de l’URD, Soumaïla Cissé, chef de fil de l’opposition, à son siège à Badalabougou. Il s’agissait pour les deux hommes de renforcer leur lien pour une opposition républicaine.
Modibo Sidibé, après son élection à la tête du parti des Forces alternatives pour le renouveau et l’émergence (Fare), a confirmé l’appartenance de sa formation politique à l’opposition. Il a rendu une visite de courtoisie au chef de file de l’opposition, Soumaïla Cissé. C’était le mercredi dernier. Cette rencontre a permis aux deux hommes de clarifier les actions au sein de l’opposition.
Modibo Sidibé, à sa sortie de cette rencontre, s’est prononcé : “Nous avons eu des échanges fructueux en vue de renforcer la démocratie et la République pour la bonne marche de l’opposition et de la majorité. Il ne faut pas diaboliser l’opposition la majorité et à l’opposition de ne pas diaboliser la majorité en bloquant l’action gouvernementale. Nous serons là au chevet de l’action gouvernementale qui va dans le sens de la construction de la nation et de la République. Nous serons là aussi pour dénoncer toute action qui n’ira pas dans ce sens. L’opposition ne veut pas dire qu’on n’aime pas notre pays. On a aussi un engagement patriotique”, s’est exprimé Modibo Sidibé.
Il a également invité au respect de l’opposition et entend œuvrer avec les autres partis à l’opposition pour asseoir un statut de l’opposition pour une pratique réelle de l’opposition dans le pays.
De son côté, Soumaïla Cissé est revenu sur le combat de la démocratie qui a vu le retour à la vie constitutionnelle après le coup d’Etat du 22 mars 2012. Il s’est dit fier d’accueillir les Fare et s’est dit comblé de cette rencontre. Il a félicité le parti pour le succès de son congrès et pour son engagement politique.
Il a invité à la reconnaissance du statut de l’opposition, et demandé plus de temps d’antenne sur les médias publics. “Nous aimons ce pays comme les autres, les Maliens aiment nous entendre”, a-t-il ajouté. Il a dit compter sur les Fare pour mener à bien les activités au sein de l’opposition.
Ousmane Daou
Dans la démocratie à la malienne l’opposition n’ intéresse personne .jugez en plutôt par le nombre de commentaires !!!!
J’ai eu la meme impression effectivement.
On est prompt a accuser tout le monde mais des qu’on doit faire notre devoir citoyen, personne ne repond a l’appel. Pourquoi les politiciens doivent faire autrement que ce qu’ils font deja, je veux parler de la POLITIQUE ALIMENTAIRE?
Quelle honte!!!
On est 2 c’est déjà ça!!!!
Comments are closed.