Rencontre entre les présidents malien et français : Une volonté d’approfondir la coopération civile et militaire

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François Hollande et IBK

Le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, a entamé, dimanche, une visite privée à Paris. Selon un communiqué publié sur le site de l’Elysée, la présidence de la République française, le chef de l’Etat s’est entretenu hier avec son homologue français, François Hollande.

Au cours des échanges, les deux présidents sont convenus d’approfondir encore la coopération civile et militaire bilatérale entre nos deux pays. A ce propos, le président français a confirmé sa volonté d’accompagner le redéploiement de l’Etat malien sur l’ensemble du territoire, dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation signé en 2015.

François Hollande a également rappelé la disponibilité des forces françaises à accompagner des patrouilles mixtes, associant forces armées maliennes et mouvements signataires de l’Accord d’Alger, dans toutes les régions du Nord du Mali.
Par ailleurs, le chef de l’Etat français a indiqué qu’un effort substantiel en faveur du développement du Mali était réalisé au niveau européen dans le cadre du Fonds fiduciaire d’urgence en faveur de la stabilité et des causes profondes des migrations irrégulières et du phénomène des personnes déplacées en Afrique. Ce fonds a été créé en 2015 au sommet de La Valette auquel a participé le président Ibrahim Boubacar Kéita. Enfin, les deux chefs d’Etat ont évoqué la préparation du sommet de Bamako, qui réunira le Mali, la France et les chefs d’Etat et de gouvernement africains en janvier 2017.
Synthèse
M. KEITA

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3 COMMENTAIRES

  1. Bonsoir,
    Merci, Pkagame, Le GENERAL, Sangaré, LHomme Faust, Civiccus-Mali, Sikasso, Rodriguez-Suarez, Koumba Sacko, Yugubané, Bougobalani, TOURE, Kanka, Wassambah et GHIZLANE, de vos enrichissantes contributions.

    Concernant le choix du Premier Ministre ou de tout agent pour occuper un poste donné, effectivement, on doit militer pour avoir l’homme (ou la femme) qu’il faut à la place qu’il faut.

    Mais pour le (la) choisir, il faut des critères de performances, de qualité, liés à l’expérience, le profil, liés au contexte, …

    Parmi ces critères, afin d’éviter la discrimination raciale, il ne doit pas y avoir la couleur ou l’ethnie car, comme inscrit, dans notre constitution tous les Maliens sont égaux.

    Ce sont des critères liés au contexte (social, culturel, de développement, idéologique, politique, juridique, géographique, géostratégique, géopolitique, …) qui avaient permis et qui permettront la discrimination positive.

    DANS UN CONTEXTE DANS LEQUEL IL Y A AFFRONTEMENTS ENTRE LES MOUVEMENTS (GROUPES ARMÉS ET/OU LES GROUPES D’AUTO-DÉFENSE) DU NORD DU MALI, LE DIALOGUE AVEC CES DERNIERS ET AVEC LES COMMUNAUTÉS DU NORD DU MALI POURRAIT ÊTRE SIMPLIFIÉ ET/OU IMPULSÉ SI UN RESSORTISSANT DU NORD EST CHOISI COMME PREMIER MINISTRE.

    Ces mouvements verront en ce geste une volonté du pouvoir et du gouvernement de leur tendre la main, de partager le pouvoir, de répondre à leurs revendications et celles de leurs communautés dont l’implication à la résolution de la crise sera plus facile, mais, il faut les intégrer et les associer d’avantage car certaines ne se reconnaissent pas ou ne se reconnaissent que partiellement dans les mouvements armés.

    Ainsi, la confiance sera améliorée entre parties prenantes et avec les communautés du nord du Mali qui se verront plus impliquées, ce qui aidera à la résolution de la crise et à l’aboutissement d’une solution durable.

    Les notables, les religieux, les sages et les communicateurs traditionnels faisant partie de ces communautés s’impliqueront plus à la résolution de la crise en utilisant des outils adaptés des terroirs, dont le cousinage à plaisanterie, pour impulser le vivre ensemble et la cohésion sociale.

    Rien ne sera fait sans la confiance entre parties prenantes à l’accord de paix, les citoyens et sans intégrer et impliquer les communautés de base.

    De la même façon, pour les patrouilles mixtes, la confiance entre parties prenantes est importante.

    C’est ainsi que la culture du vivre ensemble et de la cohésion sociale aboutiront à la réconciliation, à la sécurité et à la paix durables afin d’enclencher le développement durable dans un Mali Un et Indivisible.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
    E-mail: ANASSER;Ag-Rhissa@orange.fr
    TEL 00223 95 58 48 97

  2. Si tous les déplacements du Chef de l’Etat doivent être assimilés de négativité, il serait vain et non-avenu de se vanter d’un patriotisme correct. Les détracteurs du pouvoir en savent mieux.

  3. Ok on sait qu’IBk etait a Paris pour apporter son soutien a Michel Tomi. Il en a profite pour prendre les ordres et se faire “savonner par les medias Francais.

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