Des Partis et regroupements politiques du cadre d’échange pour une transition réussie au Mali ont rendu public, le 28 août 2021, une déclaration pour affirmer leur attachement au respect des délais fixés pour le terme de la Transition. Ces partis politiques, plus d’une soixantaine, ont réitéré leurs « préoccupations formulées contre toute action de nature à faire des ouvertures pour une prolongation de la Transition ». Selon la Coalition de partis politiques, le Gouvernement doit axer ses efforts sur l’essentiel, notamment le renforcement et l’intensification des mesures de sécurisation des populations sur l’ensemble du territoire national et la préparation et la publication d’un chronogramme clair, réaliste et réalisable en vue de l’organisation des élections générales justes, transparentes et crédibles (présidentielle et législatives) dont le premier tour est prévu pour le 27 février 2022.
« Le vendredi 27 août 2021, au CICB, le Premier ministre, Docteur Choguel Kokalla MAÏGA, a convié la classe politique pour une rencontre d’échanges sur les axes du Plan d’Actions Gouvernemental (PAG). Le cadre ainsi créé se fondait sur le principe d’inclusivité prôné pour la réussite de la Transition.
La rencontre avec le Premier ministre, en prélude à des discussions approfondies sur les réformes politiques et institutionnelles avec les ministres concernés, avait pour objectif de jeter les bases d’un plus large consensus sur les priorités de la Transition, notamment la détermination des actions nécessaires à la tenue d’élections générales à date échue », révèle la déclaration des Partis et regroupements politiques du cadre d’échange pour une transition réussie au Mali.
Malheureusement, indique la déclaration, cette opportunité d’échanges n’a nullement tenu ses promesses, car il s’est agit de l’affirmation du fait accompli. Selon la Coalition de partis politiques, la rencontre s’est déroulée, comme à l’habitude, dans un climat peu serein, à l’allure d’un meeting. « Elle a donné l’occasion au Premier Ministre Choguel Kokalla MAÏGA et à ses alliés de tenter de dicter au reste de la classe politique, largement majoritaire, une vision unilatérale et non consensuelle de la conduite de la transition au Mali.
Le Premier ministre a insisté sur sa ferme intention de tenir des Assises Nationales de la Refondation et sa décision irréversible de créer et d’opérationnaliser l’organe unique de gestion des élections », précise la déclaration de la Coalition de partis politiques. Face à cette démarche qui n’est pas de nature à favoriser le rassemblement des filles et des fils du pays pour une transition inclusive, les Partis et Regroupements politiques du Cadre d’échange pour une Transition réussie au Mali rappellent qu’ils avaient clairement exprimé leurs préoccupations et leurs recommandations dans un mémorandum daté du 24 août 2021 transmis aux autorités de la Transition; prennent acte des conclusions ainsi déclinées de la rencontre d’échanges avec le Premier ministre ; affirment leur attachement au respect des délais fixés pour le terme de la Transition ; réitèrent les préoccupations formulées contre toute action de nature à faire des ouvertures pour une prolongation de la Transition ; engagent la responsabilité du Chef du gouvernement pour l’exécution des priorités du PAG dans les délais fixés pour l’achèvement de la Transition ; tiennent le Chef du Gouvernement pour responsable de tout glissement éventuel consécutivement à la mise en œuvre de ses projets. « De façon spécifique, les Partis et Regroupements politiques du Cadre d’échanges pour une Transition réussie émettent de vives inquiétudes face aux conditions de préparation des Assises Nationales de la Refondation dont ils ne voient nullement la pertinence.
Dans le contexte actuel, le Gouvernement doit axer ses efforts sur l’essentiel, notamment le renforcement et l’intensification des mesures de sécurisation des populations sur l’ensemble du territoire national et la préparation et la publication d’un chronogramme clair, réaliste et réalisable en vue de l’organisation des élections générales justes, transparentes et crédibles (présidentielle et législatives) dont le premier tour est prévu pour le 27 février 2022 », souligne la déclaration de la Coalition des partis politiques.
Aguibou Sogodogo
LES ELECTIONS A ELLES SEULES NE RESOUDRONT PAS LA CRISE AU MALI. DONC, IL FAUT PRENDRE “TOUT LE TEMPS NECESSAIRE” POUR SORTIR CE PAYS DE LA NASE.
POUR MOIS, IL N’EST PAS QUESTION DE PROLONGATION DE LA TRANSITION. IL NE SAGIT QUE DE TERMINER LE MANDAT D’IBK. ALORS, LA TRANSITION AU JUSQU”EN 2023 POUR MENER LE BATEAU MALI A BON PORT…..
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