Rencontre de Ouagadougou sous l’égide du médiateur Blaise Compaoré : Quand les forces vives du Mali ont failli en découdre

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La déclaration consensuelle  des forces vives du Mali, qui a sanctionné la rencontre de Ouagadougou, les samedi 14 et dimanche 15 avril, n’a pas été acquise dans la douceur, loin s’en faut. Entre les partisans et adversaires du coup d’Etat du 21 mars à l’origine de la crise politico-institutionnelle qui secoue le Mali, les points de vue étaient nettement opposés sur délais, les acteurs et les modalités de la mise en œuvre de la transition vers une vie constitutionnelle normale. Par moment, les deux camps ont failli en arriver à l’affrontement direct, ce qui n’est pas à l’honneur de notre pays. Toutefois la grande sagesse du médiateur et le respect que les différentes parties lui vouent ont fini par avoir le dessus, favorisant ainsi l’adoption de la  déclaration consensuelle que nous avons publiée dans son intégralité dans notre édition d’hier.


Dans ce que beaucoup d’observateurs qualifient de premier round des négociations pour la sortie de crise au Mali, il faut noter que l’écrasante majorité des forces vives de la nation a répondu à l’appel du médiateur de la CEDEAO, le président Compaoré. Des leaders politiques aux confessions religieuses en passant par les organisations de la société civile, tous ont fait le voyage de Ouaga pour une solution rapide à la double crise institutionnelle et sécuritaire que vit actuellement notre pays. Selon le président Compaoré qui a personnellement dirigé tous les travaux, l’ordre du jour portait sur deux axes principaux à savoir parachever la mise en œuvre de l’Accord-cadre du 6 avril et faire une ébauche de sortie de crise au Nord pour assurer l’intégrité territoriale du Mali et organiser des élections libres et démocratiques. ” Le Mali a été un havre de paix et de sécurité. Il doit continuer à l’être pour le bonheur des Maliens et pour celui de toute la sous région ouest-africaine ” a introduit le Président du Faso.

Sachant les négociations âpres, chaque camp a peaufiné sa stratégie et ses arguments. De façon générale, l’écrasante majorité des forces vives prône un retour des militaires dans les casernes afin de faire face à la situation au Nord. Ceux qui demandent le retrait de la junte dans la conduite de la Transition doivent désenchanter. En effet, l’article 8 de l’Accord-cadre n’exclut nullement les militaires. Bien au contraire, il stipule : ” Il appartient au CNRDRE de mettre en œuvre l’Accord sous l’égide du médiateur et avec l’appui de la communauté internationale “.

Après quasiment dix heures d’échanges, le médiateur a suspendu les travaux sans qu’aucun espoir ne pointe à l’horizon. ” On perd notre temps ici, on ne s’entendra jamais au regard des points de vue divergents ” nous a confié un président de parti. Mais c’était sans compter avec la perspicacité du médiateur, le président Compaoré. Qui, au lieu de 11 heures comme prévu, a remis la reprise à 16 heures. Toute chose qui a permis à beaucoup d’acteurs de “mettre un peu d’eau dans leur vin “.

A peine la reprise effectuée, on a assisté à un coup de théâtre inimaginable. En effet, en terre burkinabè, certains participants ont failli en venir aux mains, occasionnant des conciliabules afin de ramener les uns et les autres à de meilleurs sentiments. La raison l’ayant emporté sur la passion, tout est rentré dans l’ordre au grand bonheur du médiateur qui est arrivé sur les lieux pour clôturer la rencontre. Pour ce faire, la parole a été donnée aux confessions religieuses qui, après avoir félicité et remercié le médiateur pour son hospitalité et sa générosité ont déclaré: “Nous lançons un cri de cœur aux différents acteurs maliens de faire un sursaut “.

Au nom des forces vives, le 1er vice-président de l’Assemblée nationale, l’honorable Younoussi Touré, a lu une déclaration à l’issue des deux jours de travaux. Cette déclaration met l’accent sur la situation au Nord Mali, la gestion institutionnelle de la Transition et le mécanisme de suivi-évaluation.

En clôturant les travaux, le médiateur de la CEDEAO a remercié les leaders religieux pour leurs messages fraternels qui viennent raffermir les cœurs. Selon lui, les résultats obtenus sont à mettre à l’actif de tous.

 “Tous les acteurs ont placé le Mali au dessus de tout” a dit le Président Compaoré qui a poursuivi : ” La déclaration qui a sanctionné les travaux est le début de la solution à la crise que vit le Mali depuis un certain temps. La CEDEAO et la communauté internationale sont déterminés à accompagner le Mali à retrouver son intégrité territoriale et sa cohésion. J’interpelle la communauté internationale sur l’urgence de la situation humanitaire dans le septentrion du Mali. Au Président par intérim Dioncounda Traoré, je réitère ma constante disponibilité “.

Il faut préciser que cette rencontre de Ougadougou a été minutieusement préparée par le ministre burkinabè des Affaires étrangères et de la coopération, Djibril Bassolé, l’infatigable et grand ami du Mali, l’ambassadeur du Faso au Mali Sanné Mohamed Topan et le patron de la garde présidentielle, le très sympahique Général Djindjerey.

Diakarida YOSSI

Envoyé spécial à Ouaga

 Réactions sur la déclaration qui a sanctionne

Soumaila cissé : ” Le Mali n’est pas un cas isolé. Les problèmes des Maliens  sont les problèmes des Ivoiriens et des Burkinabè “

Je dois d’abord dire que la journée a été très riche. Le président Compaoré nous a donné l’occasion d’échanger. Ce qui a permis à chacun de donner son point de vue. Nous avons tous vu des gens très engagés pour le Mali, son intégrité territoriale, le retour à une démocratie telle que nous l’avons connue.

Bien sûr que les voix sont discordantes sur les voies et moyens d’aboutir à la paix mais je pense que le président du Faso a aidé à recadrer la discussion. Ce qui est important, c’est que nous avons eu l’occasion de nous parler, de tirer les leçons de ce qui s’est passé et de dire : plus jamais ça ! Il est important que nous sachions que nous sommes dans une communauté dont nous avons besoin. Nos solutions doivent aller dans le sens de l’intérêt de cette communauté. Le Mali n’est pas un cas isolé. Les problèmes des Maliens sont les problèmes des Ivoiriens et des Burkinabè.

Une chose importante à signaler, c’est qu’on a franchi une première étape à savoir le retour à une vie constitutionnelle normale. Il faut maintenant continuer à mettre en œuvre les mesures pour un gouvernement de large consensus car chaque pas fait va dans le sens de la solution. C’est pourquoi, il ne faut pas reculer,  il ne faut pas remettre en cause ce sur quoi tout le monde est d’accord.

Pour ce qui est du Premier ministre, on n’a pas encore défini son profil. Ce qui est important, ce n’est pas d’abord les personnes. Ce sont plutôt les institutions, les missions qui leur sont assignées et le chronogramme. Une fois qu’on est d’accord sur ça, les profils vont se dégager par eux-mêmes. Ce n’est pas bien de mettre les problèmes de personnes en avant, sinon nous allons nous fourvoyer. Sur cet aspect, la démarche adoptée par le président Compaoré est une très bonne démarche qui va nous sortir de la crise.

Par rapport au nord, nous sommes un pays de paix et de dialogue. Chaque fois qu’on peut régler un problème par le dialogue, il ne faut pas s’en priver. Pour le septentrion de notre pays, il faut tout envisager : la bataille, la bagarre, le dialogue. Toutes les solutions seront envisagées. Le corridor humanitaire a fait l’objet de beaucoup de discussions. Je pense que c’est la première urgence car il y a des pratiques qui sont anormales. En effet, il y a la dignité des femmes qui est touchée. Il y a également des gens qui n’ont plus à manger. D’autres se lancent dans l’exode, raison pour laquelle le corridor humanitaire est la première urgence.

 Ousseïni Amion Guindo

” Intérim et Transition, il va falloir clarifier cette situation. C’est sur ce point que les débats vont continuer “

La première grande avancée, c’est par rapport à la gestion de la crise au nord. A ce niveau, je pense qu’il y a eu unanimité autour de la question pour qu’il y ait un corridor humanitaire et qu’avec l’aide de la CEDEAO, on puisse restaurer l’intégrité territoriale du Mali. En deuxième point, nous avons parlé de la crise institutionnelle, donc de la crise politique que nous connaissons actuellement.

Là aussi,  nous sommes d’accord pour la mise en place rapide d’un gouvernement d’union nationale avec un Premier ministre consensuel. Je pense qu’il y a une ébauche de solution. Pour le reste, les discussions vont continuer pour gérer le caractère intérimaire de la présidence actuelle. Donc, intérim et transition, il va falloir clarifier cette situation. C’est sur ce point que les débats vont continuer.

 Me Kassoum Tapo

” Il y a eu une déclaration finale  qui a fait le constat d’un accord  à minima sur l’essentiel “

l a été question de la crise au Mali, de la situation que nous vivons à savoir une double crise : institutionnelle et sécuritaire. Il y a eu une déclaration finale qui a fait constat d’un accord à minima sur l’essentiel. A partir de ça et quand le gouvernement va être mis en place, j’espère que le pays sera sur les rails.

Le mécanisme ayant été défini, je pense que le gouvernement sera mis en place dans les prochains jours suite à la nomination d’un Premier ministre qui aura concerté l’ensemble des forces vives de la nation. Je dis que l’essentiel a été préservé. C’est un accord et un accord est un compromis. On ne peut pas exiger de tout avoir mais je pense que c’est une amorce de la reprise des institutions. Après, on verra le reste.

 

Oumar Markio  ” C’est toujours un coup d’humiliation que nous soyons retrouvés ici en dehors  pour parler des affaires maliennes “

La déclaration de Ouagadougou a levé des ambigüités. Première chose, c’est que le président par intérim ne choisira pas le Premier ministre, ne nommera pas les membres du gouvernement. Deuxième chose, c’est que son mandat se limite à l’application stricte de l’article 36 de la Constitution, repris par l’Accord-cadre. La troisième chose, c’est que le CNRDRE ne sera pas dissout. La dernière chose est que par rapport à la question du nord, il n’y a pas d’envoi de militaires de la CEDEAO au Mali mais simplement un appui opérationnel à faire à l’armée malienne, conformément à notre demande.

Toujours est-il qu’en tant que patriote malien, en tant qu’homme qui rêve de bâtir une grande nation, c’est toujours un coup d’humiliation que nous soyons retrouvés ici en dehors du Mali pour parler des affaires maliennes. Cette humiliation, nous l’avons portée parce que nous avons porté des hommes et des femmes au pouvoir pendant 20 ans et qui sont responsables de cette humiliation de l’armée malienne. C’est pour cette raison que je ne comprenais pas et que je ne comprendrai jamais l’attitude de certains d’entre nous qui passent leur temps à tirer sur l’armée et sur les démocrates alors qu’ils sont partie prenante de la liquidation de la démocratie d’une part et celle de l’armée malienne d’autre part.

Franchement, ce côté n’est pas pris en charge par la déclaration de Ouagadougou qui a quand même eu le mérite de clarifier les choses. Je crois que les autorités du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire qui étaient là ont entendu un autre son de cloche parce que des choses, loin de la réalité, avaient été dites sur notre compte.

 Tiéman Hubert Coulibaly, ” Nous avons surtout parlé de la nécessité de l’application de la Constitution et de rester dans l’Accord-cadre

Le président Compaoré est un homme rigoureux et très sérieux. Nous devons lui épargner certains comportements et certains propos désobligeants. Ceci dit, nos discussions ont été très fructueuses et les débats étaient très animés. Nous avons surtout parlé de la nécessité de l’application de la Constitution et de rester dans l’Accord-cadre. Quant à la durée de la Transition, c’est un aspect technique qui a été abordé parce qu’il faut évaluer le processus électoral. Par rapport au nord, il faut surtout évaluer les besoins militaires pour une intervention dans le septentrion de notre pays. Là-dessus, nous nous sommes surtout entendus sur la nécessité que la CEDEAO intervienne auprès des troupes maliennes pour régler le problème du nord.

Fatoumata Siré Diakité

” Les pro coup d’Etat et les anti putsch sont arrivés à se parler  et à convenir d’une déclaration “

Les préoccupations qui vont sauver le Mali ont été prises en compte. Les préoccupations du FDR qui ne voient que le Mali et ses intérêts, ont été prises en compte dans un dialogue et dans un consensus.

Les grandes avancées de la rencontre, c’est qu’au moins les Maliens sont arrivés à se parler. Ce qui était quasiment impossible au Mali. Les pro coup d’Etat et les anti putsch sont arrivés à se parler et à convenir d’une déclaration. Le second point est que chacun a eu le temps de ” se défouler “. Il y a eu des interventions violentes, on s’y attendait, car certains ont des caractères violents. Ce sont des gens qui ne veulent pas que l’ordre constitutionnel revienne parce qu’ils n’y ont pas intérêt. Ils se sont battus. En vain !

L’Accord-cadre qui a été adopté a une valeur normative auprès des Nations-unies. On voudrait mettre le Mali sur les rails pour qu’il puisse avancer parce que les gens sont fatigués.

On a parlé de la nomination d’un Premier ministre par le CNRDRE et la CEDEAO. Cette nomination sera faite sous l’égide du président de la République par intérim. Même s’il ne le nomme pas, il entérine la décision par un décret. Tout cela a été complètement décidé et accepté. On espère qu’il n’y aura pas de Ouaga 2.

 

Rassemblés par Diakaridia YOSSI

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11 COMMENTAIRES

  1. Je crois qu’il est grand temps que les gens comprennent que l’heure n’est plus aux grandes discussions autour de la constitution. Il est vraiment temps que le peuple Malien cherche à reconquerir le nord. Les rebelles profitent de la desillusion à Bamako pour s’implanter confortablement dans le Nord. Je demande aux democrates Maliens de s’alligner rapidement dérrière Sanogo qui dit qu’il va resoudre les grands problèmes du mali sinon nous allons lamentablement perdre le Nord.
    Une situation que la France aime “chercher à distraire les Maliens autour de la constitution qui devient une Bible afin de soustraire le nord du territoire malien. La France ;la mauritanie: l’algerie y sont complices soit une independance pour l’azawd soit une fédération du Mali/

  2. Tous ceux qui etaient veulent nous faire croire qu’ ils sont innocents. Même ATT a honte de vous car vous lui avez porter toute la responsabilité. Bandes de traites !!!!

  3. Moi Je m’adresse a Oumar Mariko de quelle humiliation vous vous faites allusion? si quelqu’un doit etre accuse de responsable dans cette histoire c’est belle et bien la junte et vous Oumar, A commence par Sanogo et ces elements en tant que Millitaire eux qui sont sence securiser le paye faire respecter la loi sont les premiers a viole la loi; en faisant un soit disant cout d’etat sordide dont on avais pas besoin.Ils ont foutu de la merde dans le pays! la rebellion qui a duree plus de 40ans n’avais jamias reussit a prendre une petite ville du nord maintenant c’est la moitie du paye qui est sous leur controle faute a des Brigants soit disant millittaire qui se dit patriote.Et vous Oumar aulieu de defendre votre paye vous avez etez la premiere personne a supporte un crime de haut degree de trahison et c’est vous qui parlez d’humiliation. C’est vous et la Junte qui ont ete les seul acteur de l’humiliation que le Mali est entrain de subir aujourd’hui comme on le dit les linges sale se lavent dans la famille si vous aviez laisse votre egocentrisme de cote on allais pas avoir besoin des sous regionaux pour venir nous aide dans cette histoire, et je m’adresse pas non seulement a vous mais tous les autre qui sont pros junte. La Junte avec leur histoire de CNRDRE mon oeil! quelle genre de democratie ils sont entraint de parle? Une democratie dont on ne passe pas par les votes, mais prendre le pouvoir par force.Vous (la junte et ces pros) vous nous prenee comme des enfant ou quoi? ce groupe de “YOKORO” (la junte)s’ils pensent que le Mali va leur laisse joue leur dance de “KOTEBA” ils peuveent bien contunuer a le faire mais sans notre Mali.ET je pris le bon DIEU que les vraie patriote du MAli qui veulent le bonheur du Paye qui pensent au Mali et non de sauve “leurs arrieres” comme le dit Sanogo peuvent alle n’importe ou pour discuter dans la paix et la tranquillite du bon fonctinement de notre paye, par ce que Sanogo et ces raccailles ne pouront pas alle boycotte leur travail comme ils savent bien le faire. J’ai pas besoin de rappeler les un et les autres de ces actes de violence que la junte sait bien faire et contunue de faire.La junte pense que il vont nous faire oublier la vraie raison que Sanogo a crie haut et ford pour justifier son crime je cite “le problem du nord” aulieu de se pavanez a Bamako pour terroriser les civilles c’est pas la leur role. leurs role c’est alle au front se battre mais malheureusement c’est des laches!!!!Mais monsieur Oumar vous, la junte et le rest des pros junte sache que ce soit disant cout d’etat que j’afirme est, etait, et resteras la seule et unique maniere de boycotte l’election. Si ATT a prefere fuilir ou il est votre complice nous ont va pas ce laisse faire.Que le Dieu tout puissant aide le Mali.Amen

    • pauvre poufiasse tu es au usa grace a l’argent du conttribuble.on vous connait mais sachez que le Mali sortira grandit de cette invasion qu’on nous impose.Vous mourrez tous de sida sous peu.

  4. Une brochettes d’apatrides et d’irresponsables insouciants réunis pour quels résultats? du verbiage inutile. Je dis il faut écarter tout ce beau monde politique pour que le pays puisse avancer. On a vraiment pas besoin d’eux. Dieu bénisse le Mali!

  5. la classe politique doit vraiment restee unie et ne jamais flancher pour soutenir la constitution quelque soient les difficultes,il faut organiser des marches passives pour denoncer la junte et ses arrestations arbitraires.

    • Je ne suis pas pro-junte, mais si ces gens la ont été arrêtes c,est parce qu’ils sont coupables de quelques chose.
      Je pense que les autorités (pas la junte) doivent élargir le nombre de personne à arrêter parce que la mafia politicienne malienne est beaucoup plus vaste. Cela dit les autorités doivent prendre le soins de nous dire de quoi elle(mafia) est accusée.

      je fais une petite liste et vous jugez :

      -Ibrahim Touré (ex ministre) de la sante du fonds sida
      -Diane Hamed sem(les 11 millions de thé ont fait du bruit)
      -L’ex ministre de la justice pour avoir saboter le rapport du vérificateur général, En fait tout ce qui ont eu a faire une durée plus ou moins longue dans les différents gouvernement d’att sont concernés à commencer par kafougouna.

      Selon certains sources la junte travaillait avec le rapport du vérificateur général qui avait été dans le temps dissimilé par le con d’att pour soit disant ne pa immiluer des chef de famille, c’est parce qu’en fait lui même était concerné. Je connais des anciens membres de l’equipe du vérificateur général qui sont toujours en prison pour avoir exposé en plein air la corruption qui prevallait. Et att etait ds le lot.

  6. Nous disons que dans la situation actuelle le temps est de l’or ainsi nous demandons aux mouvements patriotiques du Gandakhoye et du Gandasho de faire de la résistance en portant des coups ciblés sur les personnes et dispositifs militaires des occupants et les affaiblir le maximum possible le temps que l’armée se rééquipe
    Nous disons que les lettrés politiques du gouvernement d’ATT de l’assemblée nationale de Diocounda des sociétés civiles des groupe religieux hommes en armes de la mouvance présidentielle comme tous les lettrés africains ne défendent que leurs intérêts égoïstes et se soucient peu ce qui est arrivé car tout le monde au Mali sait que c’est la conséquence de leur gestion primitive primaire égoïste laxiste et incompétente
    Nous disons que les vas et viens incessants entre Bamako et Ouagadougou entre dans 1stratégie de perte de temps aux fins que l’ennemie encre ses racines dans les zones occupées Sinon comment comprendre que les maliens ne puissent pas s’entendre au Mali pour mettre rapidement 1gouvernement s’ils pensaient tous au Mali
    Nous disons que l’exécutif(gouvernement) malien de ATT et le législatif de Dioncounda les partis politiques sociétés civiles hommes en armes et religieux de la mouvance présidentielle ont reçu à bras ouverts avec gites et couverts (aux frais des contribuablesmaliens) touaregs déserteurs lâches de l’armée Libyenne avec toutes leurs armes au lieu de les désarmer avant leurs entrée sur le sol malien et les confier ensuite au HCR en tant que des réfugiés venant de la Libye comme cela se passe partout dans le monde Le législatif malien avec les partis membres de la mouvance présidentielle n’ont point interpellé l’exécutif malien sur la gravité de la situation ni convoqué une session extraordinaire sur la question à la suite de la quelle un état d’urgence devait être décrété dans le nord pour contrer les rebelles touaregs et Acqmi ou Aqaïda maghreb
    Maintenant Dioncounda et les lettrés des partis politiques sociétés civiles groupes religieux de la mouvance présidentielle veulent mettre en place 1gouvernement de « collabos » pour dialoguer avec l’ennemi et justifier légaliser ainsi l’occupation Nous disons que le temps du dialogue est revolu
    Nous disons qu’ils devaient s’ils aimaient le Mali avoir honte de leur gestion chaotique égoïste laxiste incompétente et se faire « petits » et laisser la place aux intellectuels maliens qui ont 1conception honnête rigoureuse responsable patriotique et non égoïste de la chose publique
    Nous leur disons que nous les assignerons devant les juridictions compétentes (afin que tels agissements ne se produisent plus et à jamais) le moment venu même si cela doit prendre des années pour 1gestion primitive primaire égoïste laxiste incompétente trahison et collaboration avec l’ennemi ayant abouti à la rétrocession d’1 partie du territoire aux rebelles touaregs suite aux accords d’Alger à l’affaiblissement de l’armée (par manque de matériels et incorporation de touaregs rebelles comme cheval de Troie) à la mort de citoyens lambdas au déplacement de milliers de personnes (vivants dans la misère famine et maladie) et enfin à l’occupation d’une partie du Mali avec comme corollaire l’humiliation du peuple malien Nous disons que cette liste n’est point exhaustive
    Nous demandons aux « jeunes gens » qui ont pris leur responsabilité et aux intellectuels maliens patriotes d’organiser les volontaires en des groupes de résistants avec comme objectif immédiat de porter des coups fatals à l’ennemie Nous demandons à la population de mettre fin aux marches et meetings et de passer aux choses concrètes à savoir l’organisation de la résistance armée et la guérilla dans les zones occupées et empêcher ainsi les ennemis d’y prendre racine Nous disons pour 1question d’honneur et de stratégies il n’est point question qu’1armée étrangère vienne faire ce travail
    Nous disons qu’au sujet de l’intégrité du pays qu’il n’est point question de dialoguer avec qui ce soit ou de faire appel à un intermédiaire de dialogue Nous disons partout quand 1pays est envahi ou 1partie d’1pays est envahi il est du devoirs des gouvernants et des gouvernés de mettre hors d’état de nuire et sans état d’âme les envahisseurs même fussent ils des parents ou compatriotes en service pour des puissances ou états autre que les leur

  7. Merci mon frere pour ta clairvoyance. Car en effet il n’y a rien a attendre de Blaise qui n’est qu’un prete-nom pour la France. Sa fonction consiste a ”relegitimer” le CNRDRE. Il est clair, evident, pour tout celui qui veut reflechir que les putchistes n’ont plus aucun role a jouer du moment que l’ordre constitutionnel a ete pretendument retabli. Le Mali a tout ce qu’il faut pour fonctionner sans delai: un president legalement et legitimement designe; une constitution au-dessus de laquelle on ne peut mettre aucun texte (fut-il un ”accord-cadre”) dans une democratie digne de ce nom; des parlementaires democratiquement designes; une cour constitutionnelle pour resoudre les litiges juridiques; des partis politiques legalement reconnus; une societe civile active et des citoyens jouissant de toutes leurs facultes intellectuelles.

    RIEN, ABSOLUMENT RIEN NE JUSTIFIE TOUTES CES TERGIVERSATIONS, REUNIONS, BAVARDAGES, ETC. SINON LA VOLONTE CLAIREMENT MANIFESTEE DE MAINTENIR LE CNRDRE AU POUVOIR EN DEHORS DE TOUT CADRE DEMOCRATIQUE CAR CEUX QUI LE SOUTIENNENT SAVENT QU’ILS NE PEUVENT PREVALOIR DEMOCRATIQUEMENT.

    D’ores et deja, aujourd’hui, maintenant, le Mali a tout ce qu’il faut pour resoudre tous ses problemes politiques sans qu’on ait besoin de quelque ”accord” que ce soit car aucun ”accord” ne saurait etre superieur a la constitution malienne que tout le monde est en train de pietiner en lui substituant ” cet ”accord-cadre.

    La verite est que les ennemis du Mali, sous pretexte de ”discussions”, sont en train de tout faire pour bloquer le fonctionnement du pays afin de donner du temps aux rebelles de consacrer definitivement la partition du pays. Ceux qui doivent etre designes comme decideurs par la constitution l’ont ete. Il leur appartient de prendre les decisions appropriees en concertation avec les institutions legalement etablies et en conformite avec la constitution malienne. Nul ne saurait se substituer a eux pour exercer une tutelle sur le Mali et imposer aux Maliens un texte qui se surimposerait a leur constitution.

    Il me semble que le vrai probleme du Mali est le manque evident de courage de sa classe politique pour s’assumer pleinement, se ranger derriere la constitution pour s’en servir comme guide et comme bouclier contre tous ceux qui comme Mariko, n’ayant pas les moyens de s’imposer democratiquement, tentent d’y arriver par des voies detournees et anti-constitutionnelles. ENCORE UNE FOIS LE MALI A TOUT CE QU’IL FAUT, ICI ET MAINTENANT, SANS DELAI, DE FONCTIONNER NORMALEMENT ET TOUT LE MONDE SAIT QUI SONT LES TRAITRES QUI BLOQUENT CE FONCTIONNEMENT AFIN DE FAIRE GAGNER LE MAXIMUM DE TEMPS POSSIBLE AUX REBELLES.

  8. Soumaila Cisse a été battu et arrêté par des hommes en armes ce matin. SANOGO, si tu as peur d’aller au Nord degage. On ne t’a demadé d’arrêter les gens mais d’aller au Nord. Un point c’est tout. De toutes les façons, il y ‘ a TOUMBA qui t’attends au carrefour. A bon entendeur salut

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