« Il n’y a qu’un seul fichier électoral avec lequel tout le processus a été établi ». C’est ce que le ministère de l’administration territoriale et la Délégation générale aux élections ont annoncé ce mardi 24 juillet en présence des partis politiques. Le parti du chef de file de l’opposition a décelé les « présumés irrégularités » dans le fichier n’a souhaité participer à cette rencontre. Il exige « une rencontre de haut niveau impliquant tous les acteurs et des arguments pour lever toute équivoque ».
Au cours de cette rencontre, le ministère a fait le point sur les derniers réglages avant le jour du scrutin. A ce jour, le déploiement des agents électoraux a commencé ainsi que le matériel électoral.
Après la réunion de ce mardi matin entre le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, les représentants des candidats, ainsi que les représentants de la communauté internationale, le Délégué général aux élections a presque repris mot pour mot les déclarations du Premier ministre : ce dernier affirmait ce lundi 23 juillet, à la suite d’une réunion avec les services techniques en charge de l’organisation de l’élection, « qu’il n’y a qu’un seul fichier électoral, celui qui a été audité en fin avril et sur la base duquel les listes électorales et les cartes d’électeurs ont été imprimées ».
Pour appuyer cette thèse du Délégué général, selon laquelle « le fichier audité par les experts internationaux est le fichier qui a été mis en ligne et qu’il n’existe aucun fichier parallèle », le ministre de l’administration territoriale s’est employé à expliquer aux représentants des candidats les différents tableaux des données du ministère.
Cependant certains représentants des candidats qui contestaient auparavant la fiabilité du fichier électoral se disent convaincus par les explications du ministre de l’administration. Mais, selon eux, sous réserves de confronter eux même le fichier audité par la Francophonie avec celui qui a été mis en ligne par la DGE.
Toutefois, le principal parti d’opposition URD persiste et signe qu’il existe un fichier parallèle. Les responsables de ce regroupement politique n’ont participé ce mardi 24 juillet à la rencontre entre les autorités et les partis politiques. Selon le directeur de campagne du candidat Soumaïla Cissé, « la rencontre de haut niveau » qu’ils ont demandée pour « lever les ambiguïtés sur le fichier parallèle n’a pas été acceptée par le Premier ministre ». Selon Tieblé Dramé le chef du gouvernement doit tenir au plus vite cette rencontre pour lever tout soupçon de fraude sur le scrutin du 29 juillet.
Avec ST
Hé les maliens(es) résignons-nous dèh pourquoi toute cette haine et cette méchanceté les uns envers les autres si j’ai bonne mémoire le chef du gouvernement avait invité tous les partis politiques d’assister à l’arrivée des cartes électeurs seul les représentants de Yelema et de Sadi ont participé pas les autres et pourquoi ? donc l’égoïsme la méchanceté et surtout cette haine nous apporte rien walaye soyons humbles patients et croyants remettons nous tous au bon Dieu car tout ce que lui fait est bon pour nous et pour le pays
Pourquoi tout ce cri au sapeur pompier, un fichier audité plus de 3 mois et c’est maintenant qu’on dit qu’il contient des anomalies, d’où vient le sérieux chez ces gens là de mauvaise volonté, pour avoir pleinement participé à l’audit de ce même fichier en disant qu’il est bon, et c’est le même fichier qui a servi à élaborer les cartes d’électeur, depuis le 04 juillet 2018, le fichier a été publié et c’est à la dernière minute qu’on parle de doublon, à un pas des élections d’où vient cette irresponsabilité de ces gens là, argument de ne pas partir aux élection ou argument de sabotage ou de déstabilisation; de toute façon,le peuple malien est décidé et il ira aux élections le jour “J” IN CHALAW et sans incident.
Comments are closed.