Car chacun des mouvements se dispute la légitimité, pour être représenté au sein du du nouveau Gouvernement. Ce qui a, selon notre source, amené le chef de l’Etat à ajourner le remaniement en attendant que les bandits kidalois accordent leurs violons et trouvent un consensus.
Dans tous les cas, les mouvements doivent faire vite. Car le temps nous est compté. Les urgences sont nombreuses et les défis aussi. Ce qui est sûr, c’est que le remaniement ministériel n’est qu’une question de jours.
Le principal défi, c’est l’application et la mise en œuvre de l’Accord de paix, qui doivent instaurer une paix que l’on souhaite durable dans notre pays. Autre défi, le retour en toute quiétude des réfugiés et des déplacés dans leurs localités.
Concernant la mise en œuvre de l’Accord, le nouveau Gouvernement devra également faire face aux lancinantes questions de la réintégration et de la réinsertion socioprofessionnelle des membres des groupes armés. Il devra être très imaginatif pour réussir la réconciliation nationale.
En effet, la crise que le Mali a connue a fortement déchiré notre tissu social. Le nouveau Gouvernement devra panser les plaies et réconcilier les Maliens. La nouvelle équipe va également s’atteler à résoudre l’insécurité galopante dans les villes et campagnes du Mali. A ce niveau, il va s’agir d’initier de nouvelles mesures pour contrer l’invasion des jihadistes, au Nord comme au Sud du pays.
Il semble que plusieurs départements seront scindés. Il pourrait aussi y avoir une ou des nouvelles créations, à l’image du défunt ministère chargé des Zones Arides et Semi Arides, ou encore un ministère en charge de la Régionalisation. Ainsi, la Coordination des mouvements de l’Azawad pourrait se voir attribuer des strapontins, et la Plateforme aussi.
Youssouf Diallo
Cela prouve que ce sont tous des opportunistes qui n’ont rien à foutre des citoyens
Les rebelles savent qu’il n’y a pas d’ETA au Mali Ibk est faible et lache ils en profitent de la lachete de ibk pour demander ce qu’ils veulent
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