L’Adéma s’enfonce désormais dans une crise qu’elle aura du mal à surmonter. Face à ceux qui souhaitent envoyer de nouveaux représentants du parti au gouvernement, certains, au contraire, veulent le maintien de ceux qui y sont déjà, tandis que d’autres encore veulent que le sujet soit débattu de manière démocratique. Le président par intérim, l’ex-ministre Tiémoko Sangaré, lui, est accusé de manœuvrer pour placer ses hommes dans le prochain gouvernement de Tatam Ly.
Depuis l’élection présidentielle, l’Alliance pour la démocratie au Mali (Adéma/PASJ) s’enfonce dans une crise interne. Le candidat du plus grand parti, arrivé en troisième position au premier tour, avait apporté son soutien personnel à IBK pour le second tour. Une attitude que n’avaient pas appréciée certains caciques du parti.
Aussi, quelques mois plus tard, le positionnement politique a divisé également. Face à ceux qui souhaitaient former un nouveau grand parti politique, avec des alliés pour soutenir l’action du nouveau président, certains au contraire voulaient faire de l’Adéma un parti d’opposition, tandis que d’autres encore hésitaient et se demandaient à quel saint se vouer. On croyait l’orage dissipé. Hélas !
Charité bien ordonnée…
A quelques jours de la formation du nouveau gouvernement, les attaques sont plutôt dirigées sur le président par intérim, Tiémoko Sangaré, dont certains critiquent la gestion individuelle et solitaire du parti.
Comme rapporté par nos confrères de l’Etat, lorsque le Premier ministre a besoin de l’Adéma, le président intérimaire se présente seul pour représenter le parti, alors que, explique un frondeur, le CE lui a demandé de se faire toujours accompagner dans de telles circonstances. “Il y a des vice-présidents plus légitimes, des présidents d’institutions, des députés qui peuvent valablement représenter l’Adéma”, relève Mme Zouré Fadimata Maïga.
Et un autre d’enfoncer le clou avec cette révélation inédite : “Entre les deux tours de la présidentielle, au moment où le parti devait apporter son soutien au candidat IBK, Tiémoko Sangaré avait disparu. Aujourd’hui, il fait l’important et se refuse même à nous donner des informations sur la vie du parti”.
Aux dernières nouvelles, M. Sangaré est soupçonné d’avoir envoyé la liste des ministrables de l’Adéma/PASJ au nombre de 4 sans en informer le CE. Il aurait mis son propre nom en première ligne. Avec tous ces reproches, il est peu probable qu’il soit nommé ministre, encore moins reconduit à la présidence du comité exécutif dont la composition s’annonce déjà très compliquée.
Y. C.
journal indicateur quelle bassesse être à cour d’information jusqu’à la reproduction des anciennes publications de tes confrères “indépendant” comme nouvelle publication. nous lecteur ne savions pas que tes journalistes sont aussi médiocres.
Ce papier est du pur plagiat. Bruno de l’Indépendant l’a traité l’autre jour et la plupart des passages de cet article est le sien. L’hônetteté intellectuelle exige de citer la source. Quelle honte. D’ailleurs, c’est pourquoi un article aussi sensible que celui-la est signé par des initiales, Y.C en l’occurrence
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