C’est dans un bureau garni de livres à son domicile que la nouvelle ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Dr Mariam Maïga, a reçu, dimanche après-midi, notre équipe de reportage. Docteure d’état en droit de la santé, obtenue avec «Mention très honorable, avec félicitation du jury», elle a de quoi répondre aux défis de sa nouvelle mission.
Elle a été membre de la plateforme équipe juridique du projet Autonomisation des femmes et dividende démographique au Sahel (SWEDD- Mali) et point focal « Genre » de la Faculté de droit privé (FDPRI). La quadragénaire est une native de Bamako où elle a obtenu son baccalauréat au Lycée Notre-Dame du Niger, dans la série Langue et Littérature (1999-2000). Ensuite, elle décrochera un Diplôme d’études approfondies en droit privé (DEA) obtenu en 2007 à l’université d’État de Kuban (Russie) et un diplôme en Psychologie du travail.
Dr Mariam Maïga est professeur d’enseignement supérieur à la Faculté de droit privé à l’Université des sciences juridiques et politiques de Bamako et dans plusieurs instituts d’enseignement supérieur. Parmi ses spécialités, décrivant le droit de la santé, le contentieux de la santé. Ses enseignements portent sur le droit de la famille, le droit des obligations, le droit commercial, etc. Outre ces activités professionnelles, la nouvelle cheffe du département en charge de la Promotion de la Femme est très engagée dans le domaine associatif. Depuis octobre 2014, elle occupe le poste de vice-présidente du Réseau des femmes universitaires enseignantes du Mali (REFUE-MA) et est membre de l’Association malienne des juristes handicapés (AMJH).
L’enseignante chercheuse à plusieurs publications scientifiques à son actif dont « Les innovations avancées à l’institution du mariage au Mali ». Le spécialiste en droit de la santé a participé à de nombreuses activités scientifiques au niveau international sur des thèmes tels que la «Réflexion juridique sur la rupture du lien conjugal relatif aux injustices de genre à l’égard de la femme : les vulnérabilités», en juin dernier. Dr Mariam Maïga parle bambara, français, anglais et russe. Elle est mariée et mère de trois enfants.
Rédaction Bailleur
Si sa predecesseuse n’a rien fait en 2 ans, ce pas qu’elle qui ferait quel que chose dans ce regime illegal et illegitime.
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