Remaniement ministériel : Ce qu’il faut retenir du nouveau gouvernement

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Le Premier ministre du Mali, Soumeylou Boubeye Maïga

Le nouveau gouvernement a été formé le dimanche  09 septembre 2018. C’est une équipe de 32 membres dont 11 femmes. Même si plusieurs ministres conservent leurs postes, d’autres en revanche ont été écartés. Douze ministres quittent le gouvernement, huit y entrent.

Le nouveau gouvernement compte 32 membres, contre 36 dans l’ancienne équipe, dont onze femmes cette fois. Il compte 8 entrants.

Parmi les nouveaux entrants, Lassine Bouaré, directeur de cabinet à la Primature. Il hérite du ministère de la Cohésion nationale, de la Paix et de la Réconciliation. Il faut noter aussi d’autres entrées comme Lelenta Hawa Baba Bâ (ministère des mines), Yaya Sangaré (ministère des Maliens de l’extérieur), Safia Bolly  (ministère de la réforme de l’administration et de la transparence de la vie publique), un nouveau département. Autres nominations  remarquée, celle  de Kamissa Camara, conseillère diplomatique du Président jusqu’à sa nomination qui hérite du ministère des affaires étrangères. Précision : pour la première fois la loi 052 accordant 30% des postes aux femmes dans le gouvernement a été appliquée.

Il y a eu 12 ministres partants au total, avec un départ remarqué, celui du ministre des Affaires étrangères, Tiéman Hubert Coulibaly. Il y a aussi  Baber Gano, un membre influent du RPM,  qui n’a pas été  reconduit  ainsi  que Dr. Abdramane Sylla du ministère des Maliens de l’Extérieur, d’Abdoul Karim Konaté dit Empé, Mohamed Aly Ag Ibrahim, ancien ministre du Développement industriel, Mouloud Ben Katra,  Mme Kadiatou Sangaré, Ben Moctar…

Certains ministères stratégiques comme la défense, les affaires étrangères ou encore la justice ont connu des changements. C’est désormais Tiémoko Sangaré, président du parti ADEMA soutien d’IBK à la présidentielle qui s’occupe du portefeuille de la défense. Il avait en charge le département des mines dans l’équipe précédente. Tiènan Coulibaly passe de la défense à la justice.

Par ailleurs, les ministères de la Communication, de l’Administration territoriale, de la Sécurité, de la Culture, notamment, ne changent pas de titulaire.

Dans la formation de la nouvelle équipe ; le président et son premier ministre ont choisis des membres de la majorité présidentielle, de la société civile et au moins une personne proche des groupes armés. L’un des objectifs de la nouvelle équipe est d’organiser les élections législatives.

7 partis politiques (ASMA-CFP, RPM, ADEMA, UM-RDA, PS-YELEN KOURA, MIRIA, YELEMA) totalisent 20 portefeuilles sur les 32 que comporte la nouvelle équipe. En dehors de YELEMA tous les partis appartiennent à la majorité.

Mémé Sanogo

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4 COMMENTAIRES

  1. quelle interpretation faut il faire de la présence de yelema dans le gouvernement alors qu’il ne fait partie de la majorite présidentielle et refuse de supporter ibkon au deuxieme tour.

    mara n’aura pas finir de faire marrer

    • Il n’y a rien à comprendre Monsieur Emoo, Mara nous fait vraiment marrer , totalement inconséquent et confus, motivé par ses propres intérêts et dire qu’il prétend représenter la jeunesse et le changement. Un changement axé sur les habitudes et les calculs politiciens.

      • Au cours de ces siècles derniers, se reunissant souvent à 7 prétentieux (soit 10%) pour prétendre décider, dicter, diriger le monde!

        Les Atlantistes n’ont pas arrêté de multiplier les provocations, menaces, hostilités, agressivités, voir déclaré la guerre (pas seulement économique) à la Chine!

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