Le ministre du Travail et de la Fonction publique, chargé des Relations avec les institutions, Bocar Moussa Diarra, a rendu hier lundi une visite de courtoisie aux membres de la Haute cour de justice. Aux termes des échanges, la création d’une relation de confiance entre l’Etat et les institutions.
Dans le cadre de ses relations avec les institutions, le ministre du Travail et de la Fonction publique, chargé des Relations avec les institutions, Bocar Moussa Diarra, a entrepris depuis un certain temps une visite de courtoisie aux différentes institutions de la République. Hier c’était le tour de la Haute cour de la justice à l’Assemblée nationale.
D’entrée de jeu, le ministre Diarra a expliqué que l’objectif visé par cette visite était de proposer à l’institution sa vision de leur future collaboration. Il s’agit, dira-t-il, d’instituer une sorte d’humanisme entre l’Etat et les institutions afin d’éviter que leurs relations ne se limitent à de simples relations administratives ou frontales.
Cette nouvelle proposition va rendre digeste la démocratie. C’est une dimension qui manque dans les valeurs démocratiques de notre pays. Sa vision, a-t-il poursuivi, est de rendre plus fortes les relations existantes entre l’Etat et les autres institutions.
Pour sa part, le président de la Haute cour de justice, Abdrahamane Niang, a apprécié la démarche du ministre à sa juste valeur car, dira-t-il, rencontrer un ministre qui ouvre de nouveaux horizons pour les futures relations est fort louable. Il a apprécié le message du ministre en laissant entendre que son contenu leur va droit au cœur.
Aussi, le président Niang a ajouté qu’en tant que benjamine des institutions, ils sont confrontés à des problèmes liés à l’apprentissage, au toit, au désavantage de ne pas être inscrit au budget 2014, etc.
Le ministre Diarra a conclu en indiquant qu’aux termes des échanges avec les institutions, il y aura la mise en place d’un cadre de concertation afin de mieux développer les relations avec les différentes institutions.
Ben Dao