Après avoir annoncé devant Dieu et les hommes, la probable création de son parti politique dans un futur proche, l’ex-premier vice-premier président du PASJ, Soumeylou Boubèye Maiga, aurait, à en croire certaines sources, en un peu de temps, changé d’avis et envisagerait même de réintégrer son ancien parti, l’ADEMA PASJ. Alors, la question qu’on peut se poser est de savoir si, pour cela, il sera amené à trahir ses collègues du FDR, dont il est membre fondateur.
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Après avoir été frappé d’une sévère sanction d’exclusion par le Comité Exécutif National de l’Adema PASJ, pour s’être opposé à un fait majoritaire du parti, relatif à la transformation de son soutien politique en soutien électoral au général ATT, lors de la présidentielle d’Avril dernier, l’ex-patron de
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Depuis lors, ses collaborateurs avaient commencé à faire courir la rumeur selon laquelle il envisage de créer sa propre formation politique, comme l’exigent les textes du FDR. Ils ont même laissé entendre que le tout nouveau parti se fonderait sur les vestiges du MIRIA.
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Mais, curieusement, moins d’un mois après cette fausse alerte, les mêmes sbires sont en train de faire le tour des salons feutrés de la capitale, avec des trompettes, pour annoncer un probable retour de l’homme dans les rangs de son ancien parti, l’ADEMA, et que des démarches au sommet seraient même engagées au sein de ladite formation. Un retour que beaucoup de cadres du parti ne voient pas d’un bon œil, car sa venue pourrait créer trop de désagréments au sein de la formation de Dioncounda Traoré. D’abord, il pourrait prétendre à son ancien poste de vice-président et tenter de caser coûte que coûte ses proches dans les rouages du parti, ce qui pourrait entraîner des usurpations de postes et naturellement créer des mécontents. Mais la question qui mérite aussi d’être posée est de savoir s’il acceptera trahir le FDR, dont il est membre fondateur. Des sources proches du Front indiquent que personne ne s’attend à une défection de l’homme, tant il a donné des assurances de sa fermeté.
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Les jours à venir nous en diront plus.
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Affaire à suivre
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Abdoulaye Diakité
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