Accrochages entre l’armée malienne et des rebelles touareg, remous au sein de la garnison militaire de Kati, discours ferme du nouveau Président malien, Ibrahim Boubacar Keita. C’est en effet dans un tel contexte que le Représentent spécial du Secrétaire général des Nations- unies au Mali, Bert Koenders a rendu visite le vendredi 4 octobre 2013 à Kossyam au médiateur Blaise Compaoré. A sa sortie d’audience qui a duré une heure de temps, l’émissaire de Banki-Moon a fait savoir qu’ils ont fait le point sur la situation au Mali. Il a été question aussi selon lui « de discuter avec le médiateur pour assurer des pourparlers inclusifs afin que les discussions entre les parties au Mali se reprennent ». Et de lancer : « Le retour à la conversation entre les parties est la seule solution ».
Retour à la constitutionnalité après la présidentielle
M. Koenders a également évoqué les acquis en expliquant qu’après les élections il y a eu un retour à la constitutionalité au Mali. Il y a eu un changement positif. Des mesures très importantes ont été prises par le gouvernement malien. C’est notamment la libération des prisonniers du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et en général la sécurité à beaucoup amélioré au Mali. « Ça donne beaucoup d’espoir » a-t-il signifié.
Reprendre les pourparlers
Toutefois, le représentant spécial du SG/ONU au Mali a déploré les accrochages récents au Nord-est du Mali : « ce n’est pas bon. Je croie que maintenant c’est important que toutes les parties parlent ensemble dans le contexte du conseil de résolution et de l’accord de Ouagadougou. Il y a eu une suspension de pourparlers mais pas la fin. Il faut que les pourparlers reprennent le plus vite possible entre les parties ». M. Bert Koenders a conclu en disant qu’il n’avait encore pas de date mais que cela était possible. Car, dit-il, « c’est important d’être à la table pour le bon futur du Mali ».
Ibrahima Traoré (Stagiaire)
Faso.net
Ne dites plus le Nord Mali mais le nord du Mali
A ce point,le Dialogue Inclusif doit s’etablir entre tous les segments de la Societe Malienne. Pour parler du probleme de vivre ensemble ,de la decentralisation pour
lancer l’initiative dans les coins et recoins du Mali, renforcer la cohesion nationale, redresser l’economie chancelante,on a besoin que du dialogue inclusif qui vient remplacer la Mediation. Le processus de retour a la securite et au developpement doit
respecter les Resolutions du Conseil de Securite.Il n’appartient pas a l’Etat Malien de mettre de l’huile au feu qui s’eteint.Ceux qui refusent de venir s’asseoir dans la Cour
des Pourparlers trouveront le “ Bloda” ferme.Ce qui est certain,le “ MusalaKa “n’a plus de place.Ceux qui veulent s’isoler doivent etre isoles encore et traites avec la fermete necessaire.En France,Challe Jouhaud ,Barande ,meme gracies en silence n’ont pas regagne leurs droits politiques.Ils sont morts isoles et abandoones dans leur ferme.
L’unite,la cohesion des Maliens est imperative jusque dans l’Armee ou ca devrait etre un
Pleonasme.
Bonjour,
A travers les états généraux de la décentralisation et les assises nationales, le Président Malien, Ibrahim Boubacar Keïta, projette un futur inclusif.
Sa main reste tendue pour un dialogue inclusif.
Comme il le dit, il faut laisser de côté la kalachnikov et venir au dialogue.
Effectivement, à travers le dialogue, en mettant en avant LA JUSTICE ET LA NON IMPUNITÉ, se dessineront des pistes efficaces pour une paix et une sécurité durables et pour l’indispensable réconciliation nationale en garantissant l’unité nationale.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
E-mail: Webanassane@yahoo.com
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