Refus de diffuser le communiqué de l’opposition : Soumaïla Cissé dénonce l’impartialité de l’ORTM

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Vidéo - Conférence de presse de l'Honorable Soumaila cissé : Chef de file de l'opposition malienne
L'Honorable Soumaila cissé : Chef de file de l'opposition malienne

Lors de la grande marche de l’opposition du samedi, Soumaïla Cissé a dénoncé l’impartialité de l’Office de la radio diffusion télévision du Mali (ORTM).

Mécontents de la non diffusion de leur communiqué annonçant la marche pacifique du samedi, les marcheurs ont une fois de plus chargé la direction de l’ORTM. Pour le chef de file de l’opposition, l’ORTM a refusé de diffuser la publicité et le communiqué de la marche de l’opposition. Pour raison évoquée, la passion de service public aurait demandé d’enlever la lutte contre la corruption dans le spot et communiqué. Une chose que les opposants ont refusée.

« L’ORTM est la télé de tous les Maliens, donc elle doit être neutre et servir convenablement tout le monde. Nous sommes allés avec notre communiqué et publicité de marche, ils nous ont demandé d’enlever la partie de lutte contre la corruption, chose que nous avons refusée. Je suis déçu par l’attitude de la direction de l’ORTM de refuser de diffuser nos communiqués. Mais heureusement les télés privés sont là à nos côtés », a ajouté Cissé.

En plus de Cissé, les autres leaders de l’opposition ont salué la création de plusieurs télés  privées au Mali. Parmi ces télés ils ont reconnu la mobilisation et le professionnalisme de Renouveau TV, la Liberté TV, Chérifoula TV, l’Energie TV et l’Africable. Ces télés ont été ovationnées par les marcheurs pour dire que désormais, la passion du service public ou Koulouba  a des concurrents de taille.

Y . Doumbia

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1 commentaire

  1. C’est dommage mais ça ne date pas d’aujourd’hui. On se rappelle que lors de la crise électorale de 1997, la radio Kayira avait été fermée par un arrêté qui disait que c’était à l’instruction du premier ministre (qui n’était autre que IBK et Soumailla CISSE était un des ministres du gouvernement). La vice de forme était que ce n’est pas le premier ministre qui devrait le faire. Quand la question a été posée à Cheickna Détéba, alors ministre de la justice par téléphone et par Oumar Mariko, le journaliste a tout pour couper la parole à Oumar. Cheickna a nié les faits et avant la fin de l’émission, Oumar s’est rendu à l’ORTM avec une copie de l’arrêté. On l’a fait arrêter en disant qu’il était parti agresser le ministre. Ces pratiques d’obstruction ne datent pas d’aujourd’hui et leurs auteurs en deviennent souvent leurs victimes.

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