Refus de dialogue du pouvoir avec l’opposition : Coup de massue infligé à Soumaïla Cissé

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Le chef de file de l'opposition, Soumaïla Cissé, le 1er août 2018 à Bamako, Mali. © ISSOUF SANOGO / AFP

Après avoir rejeté les résultats de la présidentielle, Soumaïla Cissé et acolytes continuent de vilipender le Président de la République ainsi que les Institutions de la République qui gèrent les affaires de l’Etat. Marches et meetings sont organisés pour manifester leur mécontentement, comme pour obliger le Gouvernement à reconsidérer sa position. Contre toute attente, le Gouvernement affiche une position ferme en refusant tout dialogue contre ceux ou celles qui ne reconnaissent pas d’abord les Institutions de la République et le Président élu du Mali.

Face aux velléités des Hommes de Soumaïla Cissé à faire fléchir le Régime IBK, le PM, Soumeylou Boubèye Maïga, s’est prononcé. Lors de sa rencontre d’échanges avec la coalition Ensemble pour le Mali (EPM), déroulé le lundi dernier, SBM est revenu sur le sujet. A ce propos, il a dit ceci : «Nous n’avons aucune offre politique à faire à Soumaïla Cissé et ses gens de reconnaitre IBK comme Président de la République et les institutions de la République».

Cette annonce fait suite au refus de Soumaïla Cissé et ses alliés de reconnaître IBK comme Président du Mali démocratiquement élu et de leur rejet des institutions de la République. C’est ce refus politique qui ne permet pas d’établir un dialogue entre le Pouvoir et celui qui se réclame vainqueur de la dernière Présidentielle.

A travers ces comportements jugés peu orthodoxes, l’Opposant entre en rébellion contre les Institutions de la République qui gère la Démocratie et confère à ces Démocrates d’exercer leurs activités dans le strict respect de cette même Démocratie.

L’annonce du PM sonne comme un couperet dans les oreilles des partisans de Soumaïla Cissé. Ces derniers craignent de tout perdre en restant dans leur position d’éternels contestataires. C’est pourquoi on assiste ces derniers temps à des départs massifs des Responsables de l’URD vers d’autres partis politiques du camp présidentiel. En restant figé sur sa position de contestataire, le Chef de file de l’opposition risque de se voir seul dans sa lutte. Les autres vont choisir d’aller ailleurs. C’est à ce jeu que nous assistons présentement. Aujourd’hui, seuls restent à ses côtés les opportunistes attitrés venus partager ses miettes. Ces gens ne veulent pas qu’il abandonne le combat perdu d’avance ; car, ils ne gagneront rien s’il venait de fermer son robinet. C’est pourquoi ils l’encouragent à mener la lutte jusqu’à la victoire finale.

Le Chérif de Nioro du Sahel qui disait ne pas reconnaitre IBK comme Président élu du Mali a changé de veste en affirmant ceci dans les colonnes du journal Mali Demain: «Je suis contre IBK; mais, si le bonheur des Maliens se trouve dans ses mains, je le soutiendrais… ». Dans ce journal, l’Homme de Dieu affirme avoir soutenu Aliou Boubacar Diallo lors de la présidentielle 2018 et que ce dernier n’a pas eu la chance de gagner et à qui il souhaite bonne chance pour la future échéance. Là, il n’évoque pas le nom de Soumaïla, encore moins ne le souhaite de devenir Président de la République. A partir de ce moment, il est illusoire pour Soumaïla Cissé de compter sur le soutien de cet Homme qui cherche à se rapprocher du Pouvoir en place. Ce genre d’opportunistes ne peuvent pas changer la donne. Il s’agit des égarés politiques tels que Choguel Kokala Maïga, Me Mohamed Aly Bathily. Ces gens qui ont servi sous le Régime d’IBK se sont transformés en pourfendeurs du même Régime en l’espace de quelques mois seulement. Quel déni de la réalité ? Vouloir mener une lutte commune avec ces derniers, c’est prendre ses rêves pour des réalités. Or, le Peuple malien n’est pas dupe pour accorder sa confiance en ces Hommes qui ne cherchent qu’à sauvegarder leurs intérêts sordides. Donc, à Soumi de savoir gérer le réel.

Ambaba de Dissongo

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