Afin d’avoir un consensus sur la question, le Premier ministre Moctar Ouane a eu une rencontre de prise de contact avec les leaders des partis politiques le mercredi dernier au Centre international de conférences de Bamako
Àl’issue de la rencontre, le secrétaire général du Rassemblement pour le Mali (RPM) a indiqué que les échanges avec le chef du gouvernement ont été très fructueux. Pour Me Baber Gano, les partis politiques ont dessiné l’architecture institutionnelle qu’ils souhaiteraient avoir pour cette Transition. Mais surtout, les réformes nécessaires pour aller très vite aux élections générales : présidentielle et législatives. Selon lui, ils ont également attiré l’attention des autorités de la Transition sur le délai de 18 mois à respecter, exprimant leur crainte qu’il n’y ait pas de glissement au-delà. Le secrétaire général du RPM pense que tout ne peut pas être fait durant ce temps de la Transition. C’est pourquoi, il propose de recenser les priorités des Maliens, avoir à minima des réformes nécessaires pour avoir un système électoral crédible, des élections non contestables et des élus du peuple légitimes.
Pour sa part, Pr Tiémoko Sangaré, président de l’Adema-PASJ a souligné que cette rencontre était le maillon manquant des démarches actuelles. Pour le leader politique, les changements attendus doivent s’opérer sur deux plans : le plan institutionnel et le plan électoral. Mais déjà, les discussions ont commencé sur les changements au plan électoral au niveau du cadre de concertation qui existe au niveau du ministère de l’Administration territoriale. Les propositions que le président de l’Adema dit avoir faites portent sur une révision constitutionnelle à minima. Il s’agit, selon lui, de changer dans la Constitution les éléments dont la transformation est indispensable pour permettre à notre pays d’avoir des élections transparentes crédibles, inclusives et incontestées.
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