Référendum-élections : Le comité de pilotage se met à la tâche

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Réunissant le ministère en charge de l’Administration territoriale et l’Autorité indépendante de gestion des élections, cette équipe technique contribue, entre autres, à l’élaboration des procédures et actes visant à assurer la bonne organisation des élections, à la mobilisation des moyens humains, financiers et matériels nécessaires à la conduite du processus électoral, à la supervision et au contrôle des activités des autorités administratives

Depuis hier, le comité de pilotage du référendum et des élections générales s’est mis à la tâche pour réussir sa mission. La cérémonie d’ouverture de ses travaux au siège de l’Autorité indépendante de gestion des élections (AIGE) sis à Badalabougou a été présidée par le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le colonel Abdoulaye Maïga. C’était en présence du président de l’AIGE, Moustapha Cissé et de plusieurs acteurs concernés.

Il importe de rappeler qu’aux termes des dispositions de la loi électorale, notamment dans ses articles 4 et 5, l’AIGE partage avec le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentration d’importantes prérogatives d’appui dans les domaines spécifiques. Il s’agit de l’organisation et de la gestion du référendum et des élections générales. En clair, cette rencontre s’inscrit dans le cadre des préparatifs et la bonne tenue des différents scrutins.

Le colonel Abdoulaye Maïga a salué le triumvirat (ministère en charge de l’Administration territoriale, celui de la Refondation de l’état et ministère délégué auprès du Premier ministre, chargé des Réformes politiques et institutionnelles) pour les efforts louables et les sacrifices consentis tout au long du processus de mise en place de l’AIGE.

À l’instar des cadres de concertations avec les responsables des partis politiques et ceux des organisations de la société civile, le ministre en charge de l’Administration territoriale précisera que ce cadre technique constitue aussi une occasion de poursuivre les échanges. Et surtout de mieux relever les défis de l’organisation d’élections crédibles et transparentes. Cela, a ajouté le ministre Maïga, conformément à la vision du chef de l’État, le colonel Assimi Goïta.
PARTENARIAT FRANC- Le comité de pilotage permet de contribuer, entre autres, à l’élaboration des procédures et actes visant à assurer la bonne organisation des élections, à la régularité des opérations électorales en rapport avec l’AIGE, a indiqué le ministre d’État. Mais aussi, la mobilisation des moyens humains, financiers et matériels nécessaires à la conduite du processus électoral, à la supervision et au contrôle des activités des autorités administratives.

S’y ajoutent la conception, le suivi et la mise en œuvre des actions de formation destinée aux autorités administratives et aux agents électoraux. « Notre objectif, en instaurant ce comité de pilotage, est qu’il puisse être le cadre de coordination des actions des départements ministériels concernés par les élections et des partenaires techniques et financiers», a expliqué le colonel Maïga, affirmant qu’il ne s’agit nullement de faire reprendre au collège de ladite autorité les opérations référendaires et électorales.

Le ministre Maïga a précisé que le gouvernement ne vient qu’en appui. Selon lui, pour avoir une vision claire des prochaines étapes à venir, le département de tutelle, en collaboration avec les ministères concernés, a présenté au conseil des ministres du 29 juin 2022 le chronogramme du référendum et des élections générales. Pour lui, cela est intervenu après les échanges avec les partis politiques et la société civile. En s’adressant aux administrateurs du comité, Abdoulaye Maïga a déclaré que cette réunion du comité pose les jalons d’un partenariat franc, de mutualisation des efforts et des compétences afin de parvenir à l’organisation d’élections justes, crédibles et transparentes.

Abondant dans le même sens, le président de l’AIGE a fait savoir que la tenue de ce comité dans son service, est la preuve de la volonté commune d’agir ensemble. Moustapha Cissé a laissé entendre que chacun est dans son rôle pour la réussite du pari de la bonne organisation d’élections transparentes. Ainsi, a-t-il fait remarquer, la finalité est d’offrir au peuple malien un cadre institutionnel normal dans un contexte de paix et de sécurité. « Condition de tout développement», a-t-il ajouté. Il reste persuadé que ce comité permettra également de poser les jalons de fructueux échanges sur l’état d’avancement des prochains scrutins.

Le président Cissé a rassuré que l’Autorité continue de réceptionner les tableaux rectificatifs issus de la révision des listes électorales de 2022. C’est pourquoi, il entend mettre en place des cadres de concertation permanents avec l’administration, les formations politiques et la société civile pour décanter les préoccupations en lien avec les élections. Il n’a pas manqué d’évoquer les défis de l’heure, tels la carte d’identité biométrique, le vote des Forces de défense et de sécurité et celui des déplacés.

Namory KOUYATÉ

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3 COMMENTAIRES

  1. Nous sommes sûrs que le Président actuel sera candidat à cette élection présidentielle qui pointe à l’horizon, si cela est vrai, il est indéniable qu’il soit le prochain Président démocratiquement élu après ce scrutin de 2023. Ce qui est certain cette refondation ne doit pas être confier aux anciens partis politiques qui ont détruits ce pays dans ses fondements profonds, il faut du temps pour maintenir le cap actuel afin de consolider les acquis actuels dans les domaines de la délinquance financière, la corruption, le clanisme, le clientélisme, la gabegie, le mensonge, la tricherie, le vole en bandes organisées, le favoritisme, le népotisme. Ces fléaux pour être vaincus totalement, il faut du temps et seul le Président actuel est bien indiqué pour garantir cette réussite.

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