Referendum du 18 juin : Le quitus de l’AIGE

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En vue de la tenue du référendum qui doit se tenir, le 18 juin 2023, l’AIGE (Autorité indépendante pour la gestion des élections) se met en ordre de bataille et met les bouchés doubles. Lors d’une conférence de presse, le mardi  8 mai dernier, le président de l’organe chargé des élections, Me Moustapha Cissé a levé tout équivoque : le scrutin référendaire peut bel et bien se tenir à la date indiquée et l’AIGE s’y prépare…

Selon Me Moustapha Cissé, des informations seront fournies cette semaine concernant le fichier électoral. Les travaux sur ce document ont d’ailleurs commencé avec la mise en place des matériels dont l’impression des extraits des listes par bureau de vote.

En termes d’organisation structurelle du scrutin, l’Autorité indépendante pour la gestion des élections, selon son président, est être prête. En effet, Me Cissé indique que sa structure possède tous les moyens nécessaires pour réussir cette mission. En outre, il promet de diligenter des missions dans toutes les coordinations de l’AIGE très prochainement. « L’installation des coordinations de l’AIGE, est un processus. Il a démarré et nous avons accompli, aujourd’hui, plus de 90% de ce processus. Nous sommes fin prêts !», déclare le Président de l’organe chargé des élections. Il enchaîne : « Il reste maintenant la phase de la nomination et de l’installation, suivie bien sûr de la prestation de serment… L’article 5 de la loi électorale dit que l’AIGE peut : bénéficier à tout moment de l’appui de l’administration ».

La collaboration avec l’administration territoriale ? Me Cissé répond : «Nous avons écrit officiellement à l’Administration territoriale pour demander son appui conformément aux dispositions de la loi électorale pour la désignation des membres des différentes composantes qui doivent siéger au sein de différentes compilations de l’AIGE».

Il faut rappeler que les représentants de l’administration, des partis politiques ainsi que de la société civile ont déjà été désignés. Il ne reste que leur nomination et leur installation à travers la prestation de serment. « Nous ne sommes pas en retard», rassuré Me Moustapha Cissé.

Concernant le fichier électoral, le président de l’AIGE a indiqué qu’il était en cours de préparation et que certaines informations importantes seraient communiquées dans les semaines à venir. Il a précisé que le nouveau découpage électoral (en gestation) ne serait pas effectif pour ces élections en raison des délais impartis. Néanmoins, le fichier électoral actuel a été révisé entre le 1er octobre et le 31 décembre 2022, et compte désormais 8,5 millions électeurs, grâce à l’ajout de 500 000 nouveaux électeurs.

Possibilité de voter avec la carte d’électeur

Par ailleurs, le président de l’AIGE a rappelé que la poursuite de l’enrôlement et la délivrance des cartes biométriques sécurisées. Mais il n’écarte pas la possibilité d’utiliser les cartes d’électeurs en complément à celles biométriques sécurisées. « Il serait extrêmement difficile que nous puissions partir sur le nouveau découpage électoral. Nous avons environ 500 mille électeurs qui sont venus s’ajouter au fichier que nous avons pour atteindre 8 millions 500 mille électeurs », explique Me Cissé. Concernant la carte d’identité nationale biométrique sécurisée ? Le président Cissé affirme qu’ « elle va continuer à être éditée ». « Mais nous sommes en train d’aller vers l’utilisation de la carte d’électeur qui sera complétée par des éléments d’identification nationale que nous connaissons ».

Des personnes ayant des connaissances en matière d’élection seront recrutées au sein des coordinations et du Collège pour mener à bien le scrutin, a précisé le président de l’AIGE, qui a invité tous les citoyens à s’impliquer davantage dans le processus électoral afin de garantir le succès de ce référendum, très important pour l’avenir de notre pays.

Mémé Sanogo 

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