L’initiative du pouvoir de réviser la Constitution du 25 février 1992 bénéficie du soutien de certaines forces vives de la Nation, en l’occurrence la Plateforme et la CMA. Ces deux groupes armés réitèrent leur volonté d’accompagner le processus en question pour une sortie de crise définitive au Mali. C’est dans ce cadre qu’il y a eu lieu, à l’Hémicycle de Bagadadji, une rencontre tripartite Plateforme-CMA-Commissions Lois de l’AN.
La révision constitutionnelle votée par les Elus de la Nation, programmée pour un vote référendaire vient de bénéficier de l’approbation d’une frange importante de la population malienne. Il s’agit des groupes armés de la Plateforme et de la CMA. Les Représentants de ces regroupements politiques ont rencontré la commission Lois de l’Assemblée Nationale en vue d’apporter ouvertement leur soutien au projet de révision constitutionnelle. Tous, sans ambages, ont exprimé leurs vœux à voter OUI au référendum initialement prévu pour le 9 juillet prochain et reporté à une date ultérieure suite à une requête introduite par la Cour Constitutionnelle.
Pour ces deux groupes armés, qui ont pourtant toujours eu des divergences idéologiques sur la gestion de la crise actuelle, la révision constitutionnelle en cours offre l’heureuse occasion à notre pays de venir à bout de la crise actuelle.
Leurs Représentants qui ont eu une rencontre avec la Commission Lois de l’AN ne se sont pas fait prier pour vanter le bien-fondé de cette réforme constitutionnelle. Car, ils la jugent adaptée au contexte actuel du pays et appellent à voter OUI au référendum qui se tiendra dans les jours à venir.
Au nom de la Plateforme, Aziz Ould Loudag, un groupe armé de soutien aux initiatives du pouvoir en place, dira que cette révision constitutionnelle offre une véritable porte de sortie de la crise actuelle. Ce, en ce sens qu’elle prend en compte toutes les préoccupations actuelles de la Nation malienne. A ses dires, la Constitution de 1992 en vigueur comporte des articles désuets. Donc, c’est celle révisée contient des amendements importants; d’où, le soutien de son groupe.
Même son de cloche du côté de la CMA, le mouvement armé opposé à la Gouvernance actuelle, mais favorable à la réforme constitutionnelle.
En effet, pour Mamadou Djéri Maïga, Vice-Président de la CMA, cette révision constitutionnelle fait partie des exigences de l’Accord d’Alger censé ramener la stabilité et la paix définitive au Mali. Cela se passera par un vote référendaire auquel son mouvement appelle les Communautés du Nord à se prononcer, le moment venu, en faveur d’un OUI massif. Loin d’être une «camisole de force», comme le présentent les opposants à la réforme, ce projet de modification de la Loi fondamentale en vigueur est plutôt une question d’adaptation au contexte actuel du pays.
Avec ces soutiens de taille, venant des groupes armés, le Gouvernement malien se voit conforter dans ses positions à ramener la paix au pays à travers ce projet constitutionnel. Et, cela, par l’adaptation de la loi fondamentale au contexte actuel. Car, une Constitution, après 25 ans de vie, peut être dépassée en plusieurs de ses articles ; d’où des amendements apportés. C’est là que réside la nécessité de procéder à une révision objective de la Constitution en vigueur.
«A partir de ce moment, pourquoi s’agite-t-on contre ce projet de révision constitutionnelle», s’interrogent des observateurs avertis de la scène politique malienne. Pour un ‘‘OUI’’ ou pour un ‘‘NON’’ au référendum, avons-nous besoin de mener des agitations populaires ? S’interroge légitimement un citoyen. La réponse est probablement non. Ce, dans la mesure où les électeurs seront libres d’exprimer leurs voix lors du vote référendaire. Par leurs manigances, des individus mal intentionnés veulent empêcher les citoyens maliens de s’exprimer librement au cours de ce vote dont les préparatifs vont bon train. C’est le comble dans un pays démocratique comme le nôtre. Certains vont jusqu’à dire qu’avec ce référendum c’est IBK qui veut s’éterniser au pouvoir. Des propos visant à éloigner les citoyens maliens de l’idée du référendum. Or, l’idéal est d’informer sainement le Peuple sur les tenants et aboutissants du référendum. Mais, tel n’est, malheureusement, pas le cas avec l’intox que mènent les opposants au référendum. Une attitude jugée regrettable de la part de ceux qui prétendent diriger ce pays un jour. Au lieu de faire preuve de dépassement de soi en sensibilisant le Peuple sur le motif réel de cette révision constitutionnelle, il le désoriente en faisant de l’intox. Pourtant, d’autres pays africains ont procédé à la révision de leurs constitutions sans complications. L’opposition politique doit jouer sa partition en donnant la vraie information tout autour afin que le processus puisse arriver à se tenir sans aucun acte de violences. Notre pays doit s’inspirer des pays ayant réussi à organiser pacifiquement leurs référendums puis de servir d’exemple à d’autres en réussissant à franchir démocratiquement cet autre cap devant rester graver dans les annales de l’Histoire du Mali moderne.
Ambaba de Dissongo
La force est aussi un signe de faiblesse….
Il n y’a pas lieu de tergiverger mais est-ce la nouvelle constitution garantie l’unité de l’intégrité territoriale ? que viendrons faire ces sénateurs une fois installé que ferons t il pour arrêté la crise? la reponse c’est que les responsables se ferons taillé la part du lion puisque au lieu de leur donner de l’argent dans la cachette il faut légitimé une bonne fois mm si serait au détriment du peuple
Honte à toi, il faut dire la vérité, pourquoi ces bandits armés n’ont pas soutenus l’élection communale s’ils voulaient ramener la paix, comme cette révision favorise la division du pays qui est leurs souhaits donc ils la soutiendront
M. le journaliste rapportez ce que vous avez vu, entendu ou dit, ne vous n’êtes pas IBK, même si vous avez été acheté avec de l’argent, le Mali d’abord ensuite votre intérêt personnel. Le soutien des groupes armés au projet de révision de la constitution arrange seulement ces mêmes groupes armés et IBK . Chacun a sa part du gâteau : les groupes armées à défaut de l’indépendance de l’Azawad , se contenteront de son autonomie. IBK avec la création de son Sénat continuera à diriger avec son pouvoir étendu . Jamais cela ne se passera au Mali. Vous avez racontez des histoires et non donnez une information. Ces criminels sont soutenus par IBK par la volonté de la France et de l’Algerie. Vraiment laissez nous respirer .
Vous êtes un homme acheté . IBK même s’il ne veut pas s’éterniser au pouvoir est dans la logique de diviser le Mali par son incompétence , sa mal gouvernance par la gestion du pays (ma famille ), son incapacité de dire non aux autorités française pour la simple raison que tout le monde connaît (l’affaire Tomy Michel), dans la qu’elle il a peur . Disons il est aujourd’hui clair qu’IBK n’est pas porteur d’espoir pour sauver le Mali. Le peuple est déçu de sa gestion . Vous êtes un journaliste vendu . Que Dieu vous sanctionne , vous êtes un traître du peuple malien.
Pour un crétin, la plateforme et la CMA sont effectivement une partie importante de la population.
je suis pas pour le retrait mais s ils peuvent avoir des modifications dans certains point de divergences pour que tout le monde soit a l aise on a besoin de reforme un peu notre constitution essayer d adapter au monde je vois pas de mal 25 ans le meme systeme alors que l environnement social a un peu changer
les forces vives c’est quoi? des opportunistes qui sont avec tous les pouvoirs?
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