La nouvelle Constitution doit être soumise à référendum dans les jours à venir. Nous devrions nous mobiliser pour cet acte citoyen par notre oui ou par notre Non. Il faudrait de toutes les façons remplir ce devoir civique. Le 9 juillet prochain tous les hommes et toutes les femmes en âge de voter devront remplir ce devoir.
Alea jacta est ! Le texte ayant été déjà adopté par l’Assemblée nationale, certains se battront pour que le oui l’emporte sur le non ou vice-versa.
En tout état de cause, la Constitution ne peut être révisée sans la volonté du peuple. Et ce projet qui vient d’être adopté par les élus du peuple n’aura de valeur qu’après le référendum où le peuple se prononcera pour ou contre.
La décision n’est pas encore prise malgré ce l’on cherche à faire croire au citoyen lambda. C’est bien ce 9 juillet en effet que les Maliens voteront. Qu’il pleuve ou qu’il neige le peuple devra sortir pour voter en son âme et conscience soit pour le non soit pour le oui. Le taux de participation est beaucoup attendu pour légitimer ce qui sortira des urnes. L’essentiel est de participer au vote de la Constitution.
Majorité et opposition se lancent les flèches. Pour les partis membres de la CMP, il faut se battre pour que le oui l’emporte alors que pour l’opposition et certaines organisations, cette révision constitutionnelle est illégale et anticonstitutionnelle.
De plus, pour eux, ce projet de Constitution est taillé sur mesure pour renforcer la CMP. C’est la raison pour laquelle, elle appelle le peuple à voter non. Sans ambages ceux qui sont contre la révision Constitutionnelle dénoncent le risque de voir un groupe rester au pouvoir pour longtemps.
L’argumentaire développé par les partisans du oui est loin d’être parfait. Toutefois, des avancées perceptibles devront faire progresser le pays et renforcer la démocratie.
D’ores et déjà, des mouvements de contestations comme celui du “Mouvement trop c’est trop” ont appelé au boycott du référendum du 9 juillet prochain et entendent unifier toutes les autres associations et regroupements qui sont dans la logique du rejet du projet de Constitution. Pour eux et pour beaucoup d’autres encore, l’organisation d’un référendum n’est pas aujourd’hui opportune.
Face à la presse, le ministre Tapo a promis : “Le gouvernement va tout mettre en œuvre pour la tenue du référendum dans les meilleures conditions”. C’est en tout cas l’avenir du pays qui est en jeu. D’ici le 9 juillet, le drapeau du Mali flottera-t-il à Kidal ? Une question somme toute difficile à répondre. Il reste encore beaucoup de préalables avant le référendum.
Bara De Dara
La question n’est plus entre OUI et NON, c’est juste empêcher qu’il ait eu lieu! POINT…
Ignorer une france indigne des ses enfants est un acte citoyen.
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