L’Adema Association a pris un chemin opposé à la démarche du Président Ibrahim Boubacar Keïta. Elle a demandé le weekend dernier une concertation nationale pour redresser le Mali post crise. Or, le pays peine à sortir du bourbier. Et jusqu’ici, le Président fait cavalier seul dans la mise en œuvre de l’accord d’Alger pour la paix et la réconciliation au Mali. Même s’il n’est pas certain que cet appel soit entendu, celui-ci montre ce qu’attendent les forces vives.
On sait les forces vives de la nation très divisées sur le contenu de l’accord d’Alger signé en juin dernier. Il y a ceux qui rejettent en bloc le document, estimant que le Mali se trouve plus que jamais fragilisé et se trouvera complètement divisé. L’ancien Premier ministre Soumana Sacko n’était pas allé par quatre chemins en dénonçant ledit accord, même avant sa signature par les parties.
Puisque la question de la stabilisation du pays va au-delà des affinités politiques, l’accord d’Alger a eu des soutiens même au sein de l’opposition. Cette dernière considère que le document sauve l’essentiel, bien qu’il soit loin d’être parfait pour sortir le pays du bourbier. Pour parfaire le processus, c’est donc un dialogue national impliquant toutes les forces vives que proposent certains partis de l’opposition comme le Parena.
La nécessité de cette concertation nationale a d’ailleurs été abordée, avant la sortie de l’Adema Association, par des représentants du Parena lorsqu’ils ont été démarchés par le Premier ministre Modibo Keïta. Ainsi, le rassemblement que souhaite IBK autour du redressement du Mali butte contre la sélection opérée au sein des forces vives.
L’une des difficultés de la mise en application de l’accord d’Alger sera l’interprétation des textes qui ne signifient pas forcément les mêmes choses pour tous. Selon que l’on soit du côté des ex-rebelles, des radicaux nationalistes ou de l’Etat central, les phrases et les notions juridiques seront diversement abordées au cours de l’application.
Pour transcender les clivages, il serait avantageux d’avoir toutes les tendances autour de la table. Le pays gagnerait du temps en allant à la réconciliation sur cette base, au lieu de circonscrire le champ au cercle d’amis et d’alliés du camp présidentiel. Or, la proposition des membres de l’Adema Association a pris le contre-pied de la démarche du président IBK.
Soumaila T. Diarra
La signature de l’accord de paix fut un succès, malheureusement les ennemis à main caché ont fini par mettre dans l’eau tout l’effort du gouvernement malien. L’absence de la France lors de la cérémonie de la signature le 15 mai explique tout. La partialité de la CMA au côté de la CMA n’en dira pas moins. L’ONU et la France se bat à fond pour chuter non seulement le régime actuel mais aussi mettre en péril l’accord de paix et de réconciliation. Prions pour notre Maliba.
L’accord issu des négociations d’Alger est acceptable, mais la CMA a fini par tout renverser. Cet accord obtenu par nos dirigeants visait à entreprendre une nouvelle base pouvant restaurer une nouvelle ère au sein de notre territoire.
L’accord issu des assises d’Alger est une opportunité pour le Mali de sortir dans le gouffre. La guerre n’arrange pas le Mali, on n’est pas sans savoir que le Mali ne possède plus équipements militaires et ce depuis vingt ans maintenant. De ce fait on ne peut pas affronter nos adversaires au moins jusqu’à ce qu’on soit rétabli sur le plan militaire.
L’Adema n’a pas besoin de se montrer généreux d’un seul coup. Cela fait deux ans qu’IBK a été élu au sommet du pouvoir. Ce n’est pas aujourd’hui qu’il faut s’impliquer dans la gestion du pays. Et pourtant IBK n’a épargné personne, il a dit il a aussi posé ses actes en créant le CFOP.
Il y’a une raison à toute chose, le président IBK est un homme stratège. Il sait à qui s’adressé ou pas, cette réaction subite de l’Adema vient tardivement. Ce n’est pas aujourd’hui que l’accord fut signé. Même si c’est moi je n’accepterai jamais de les rencontrer.
Ibk en prison pour haute trahison Ibk na pas la carrure de diriger notre pays il est comme la plupart de nos hommes politiques opportunistes qui n’ont rien à faire des problèmes des maliens
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